La ville de M’Bagne située au sud de la wilaya du Brakna sur la berge du fleuve Sénégal est fondée il y’a de cela plus de 5 siècles. Des journées de réflexions ont été organisées à Mbagne grâce à l’ARM (Association des Ressortissants de Mbagne) sous la présidence actuelle de Diop Moussa Hamady dit Thiombe encadré par leur doyens.
C’est partant d’un fort constat que la ville de Mbagne est à la trainé du développement que les jeunes ont initié deux jours de réflexions du 03 au 04 juin 2011. Les jeunes venus de Nouakchott ont rejoint ceux de Mbagne dans une atmosphère de paix d’union et de fraternité au lycée de Mbagne pendant ces deux jours. Après l’ouverture officielle par le Wali Mouçaid en présence du Hakem, du Maire et des notables de la ville.
Le président de l’Association a pris la parole pour remercier toute l’assistance et particulièrement tous ceux qui ont aidé de près ou de loin à la tenue de ces assises et il dira que l’ARM n’est pas un organe à se substituer à aucun dénombrement de l’état mais veut aider par sa réflexion au développement de la ville de Mbagne en apportant sa contribution.
Quatre thèmes ont été retenus : la santé animé par Docteur Souleymane Cheikh Diop, le second exposé sur l’éducation a été animé par Diop El Hadj Souleymane, le troisième thème sur la sécurité alimentaire animé par l’agronome Diop Demba, enfin la mobilisation sociale a été animée par Diop Amadou El Hadj ancien maire de Mbagne. Après les exposés, des ateliers ont été constitués pour identifier les problèmes et esquisser des ébauches de solutions.
Au niveau de l’éducation un accent particulier a été mis sur le fondamental. Tous les participants s’accordent à dire au niveau des deux écoles de Mbagne ville, on a constaté au cours de ces dernières années beaucoup d’absentéismes et fainéantisâmes de la part de certains enseignants. Un déficit en Arabe à titre d’exemple cette année à l’école 1 la première et la deuxième année n’ont pas appris faute d’enseignants. L’association des parents d’élève ne se présente plus pour le suivi des élèves. Les rapports entre l’IDEN et l’APE et le comité de gestion sont exécrables.
Le matériel pédagogique est presque inexistant. Vue touts ces facteurs les élèves ne peuvent qu’avoir un niveau très bas. Comme solution, les participants ont demandé le renouvèlement des structures des parents d’élève et créer une coordination entre les deux associations et renouer les contacts avec les administrations des écoles, recruter des vacataires en Arabe pour combler le déficit, organiser des cours de rattrapages pour les futures classes d’examen pendant ces vacances et organiser des cours de rattrapage.
Au début de l’année scolaire 2011-2012 faire tous les moyens pour demander à la direction régionale de l’enseignement fondamental de leur affecter un nombre suffisant d’enseignants particulièrement en Arabe.
La seule lueur d’espoir c’est au niveau du Lycée qui a connu pour la première fois depuis sa création en 1985 quinze (15) admis au baccalauréat et plus de vingt quatre (24) admis au BEP. Il faut noter que le lycée ne dispose ni de surveillant général, ni de surveillant de cours, pas d’économe, les plantons et les manœuvres. En ce qui concerne le préscolaire, il n’existe pas de jardin d’enfant, seule deux garderies animées par des bénévoles sans formation. L’ARM leur a promit de la ériger un jardin d’enfants et de leur trouver des partenaires.
Pour ce qui est de la sécurité alimentaires tous s’accorde à dire que la ville a faim bien que qu’elle soit à coté du fleuve et disposant d’excellentes terres agricoles car la ville ne dispose d’aucun aménagement hydro-agricol. L’atelier recommande la création de quatre coopératives qui seront érigées en une union en vue d’avoir un répondant au niveau de la ville et demander à l’Etat un aménagement et de rechercher des partenaires au développement.
La ville a soif selon l’une des participantes l’eau du forage est très souillée et certains quartiers ne sont même pas alimentés et la desserte en eau est discontinue (une heure le matin, deux heures à la mi-journée et deux heures l’après midi). Les participants ont demandé la mise en d’un second forage et l’extension du réseau et que le volume horaire de la desserte en eau soit augmenté.
En ce qui concerne l’élevage le technicien en santé animale Diop Oumar Labbel a proposé l’amélioration du cheptel en introduisant l’insémination artificiel, l’amélioration de l’aviculture en introduisant des nouveaux reproducteurs, curer les mares en vue de faire de la pisciculture et procéder à un reboisement en introduisant des arbres fruitiers dans chaque foyer.
Pour ce qui est de la santé c’est la partie la plus sombre car le centre de santé se trouve dans des bâtiments exigus et en mauvais états. Le médecin n’est jamais sur place et ne se présente que le jour de vaccination car il y’a perdiem. Le centre de santé ne dispose pas de sage femme pas d’accoucheuses. Il en existait trois, deux sont parties à la retraite et une est en congé de maternité, pas d’ambulance donc les évacuations se font par taxi brousse sur une piste rurale en mauvais état. Il existe aussi de temps en temps de rupture en médicaments.
Pour alléger la souffrance l’ARM a offert généreusement des médicaments à la population qui a été réceptionné par le major et a promis d’organiser de temps en temps des caravanes de santé avec des spécialistes pour des soins. A la fin de ces ateliers le président Thiombé a dit que l’ARM s’est ressourcée et que désormais ils seront à coté des populations et que de telles rencontres seront organisées d’une manière périodique.
Source: La Tribune N° 552 du 06 juin 2011-06-09
Auteur Abou Boubou Fall CP/Brakna
Publié par Sarr Abou Oumar
Source: Cridem.org
C’est partant d’un fort constat que la ville de Mbagne est à la trainé du développement que les jeunes ont initié deux jours de réflexions du 03 au 04 juin 2011. Les jeunes venus de Nouakchott ont rejoint ceux de Mbagne dans une atmosphère de paix d’union et de fraternité au lycée de Mbagne pendant ces deux jours. Après l’ouverture officielle par le Wali Mouçaid en présence du Hakem, du Maire et des notables de la ville.
Le président de l’Association a pris la parole pour remercier toute l’assistance et particulièrement tous ceux qui ont aidé de près ou de loin à la tenue de ces assises et il dira que l’ARM n’est pas un organe à se substituer à aucun dénombrement de l’état mais veut aider par sa réflexion au développement de la ville de Mbagne en apportant sa contribution.
Quatre thèmes ont été retenus : la santé animé par Docteur Souleymane Cheikh Diop, le second exposé sur l’éducation a été animé par Diop El Hadj Souleymane, le troisième thème sur la sécurité alimentaire animé par l’agronome Diop Demba, enfin la mobilisation sociale a été animée par Diop Amadou El Hadj ancien maire de Mbagne. Après les exposés, des ateliers ont été constitués pour identifier les problèmes et esquisser des ébauches de solutions.
Au niveau de l’éducation un accent particulier a été mis sur le fondamental. Tous les participants s’accordent à dire au niveau des deux écoles de Mbagne ville, on a constaté au cours de ces dernières années beaucoup d’absentéismes et fainéantisâmes de la part de certains enseignants. Un déficit en Arabe à titre d’exemple cette année à l’école 1 la première et la deuxième année n’ont pas appris faute d’enseignants. L’association des parents d’élève ne se présente plus pour le suivi des élèves. Les rapports entre l’IDEN et l’APE et le comité de gestion sont exécrables.
Le matériel pédagogique est presque inexistant. Vue touts ces facteurs les élèves ne peuvent qu’avoir un niveau très bas. Comme solution, les participants ont demandé le renouvèlement des structures des parents d’élève et créer une coordination entre les deux associations et renouer les contacts avec les administrations des écoles, recruter des vacataires en Arabe pour combler le déficit, organiser des cours de rattrapages pour les futures classes d’examen pendant ces vacances et organiser des cours de rattrapage.
Au début de l’année scolaire 2011-2012 faire tous les moyens pour demander à la direction régionale de l’enseignement fondamental de leur affecter un nombre suffisant d’enseignants particulièrement en Arabe.
La seule lueur d’espoir c’est au niveau du Lycée qui a connu pour la première fois depuis sa création en 1985 quinze (15) admis au baccalauréat et plus de vingt quatre (24) admis au BEP. Il faut noter que le lycée ne dispose ni de surveillant général, ni de surveillant de cours, pas d’économe, les plantons et les manœuvres. En ce qui concerne le préscolaire, il n’existe pas de jardin d’enfant, seule deux garderies animées par des bénévoles sans formation. L’ARM leur a promit de la ériger un jardin d’enfants et de leur trouver des partenaires.
Pour ce qui est de la sécurité alimentaires tous s’accorde à dire que la ville a faim bien que qu’elle soit à coté du fleuve et disposant d’excellentes terres agricoles car la ville ne dispose d’aucun aménagement hydro-agricol. L’atelier recommande la création de quatre coopératives qui seront érigées en une union en vue d’avoir un répondant au niveau de la ville et demander à l’Etat un aménagement et de rechercher des partenaires au développement.
La ville a soif selon l’une des participantes l’eau du forage est très souillée et certains quartiers ne sont même pas alimentés et la desserte en eau est discontinue (une heure le matin, deux heures à la mi-journée et deux heures l’après midi). Les participants ont demandé la mise en d’un second forage et l’extension du réseau et que le volume horaire de la desserte en eau soit augmenté.
En ce qui concerne l’élevage le technicien en santé animale Diop Oumar Labbel a proposé l’amélioration du cheptel en introduisant l’insémination artificiel, l’amélioration de l’aviculture en introduisant des nouveaux reproducteurs, curer les mares en vue de faire de la pisciculture et procéder à un reboisement en introduisant des arbres fruitiers dans chaque foyer.
Pour ce qui est de la santé c’est la partie la plus sombre car le centre de santé se trouve dans des bâtiments exigus et en mauvais états. Le médecin n’est jamais sur place et ne se présente que le jour de vaccination car il y’a perdiem. Le centre de santé ne dispose pas de sage femme pas d’accoucheuses. Il en existait trois, deux sont parties à la retraite et une est en congé de maternité, pas d’ambulance donc les évacuations se font par taxi brousse sur une piste rurale en mauvais état. Il existe aussi de temps en temps de rupture en médicaments.
Pour alléger la souffrance l’ARM a offert généreusement des médicaments à la population qui a été réceptionné par le major et a promis d’organiser de temps en temps des caravanes de santé avec des spécialistes pour des soins. A la fin de ces ateliers le président Thiombé a dit que l’ARM s’est ressourcée et que désormais ils seront à coté des populations et que de telles rencontres seront organisées d’une manière périodique.
Source: La Tribune N° 552 du 06 juin 2011-06-09
Auteur Abou Boubou Fall CP/Brakna
Publié par Sarr Abou Oumar
Source: Cridem.org
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