«La gradualité n’explique rien sans les sauts. Les sauts! Les sauts! Les sauts » Lénine.
En Mauritanie, il fut un temps où être proche, ou issu, du sérail vous procure une absolue intouchabilité. Une carte blanche pour sévir dans le pays à votre guise et selon votre bon vouloir. Où les liens familiaux assurent les mêmes droits que les insignes de l'État.
Où s'enrichir à outrance, au dépend du bien public, était le sport favori de ceux que les circonstances ont fait qu'ils soient proches des Ministres, Premier ministre ou, de mal en pis, du Président.Ce temps-là , Dieu merci, est désormais férocement combattit et de la meilleure manière possible, celle de l'exemple.
Certes, cela va prendre du temps, vu l'enracinement de ces pratiques devenues des coutumes nationales. Mais, la gradualité semble donner ses fruits. Et pour cause, le sentiment de la présence de la coupe de la loi est plus persistant dans le pays actuellement qu'il ne le fut depuis longtemps.
Tout le monde découvre, soudainement, que l'État a ses prisons, ses biens publics et-soit dit en passant- ses griffes. Et, de ces dernières, personne n'est à l'abri. C'est , du moins, la morale à retenir de la dernière histoire. Un administrateur public, frère d'un Ministre en exercice et beau frère d'un Premier ministre, de surcroit ami du Président, se trouve dans l'obligation de rembourser à la trésorerie ce qu'il a injustement perçu.
Une première dans l'histoire du pays, qui mérite, de ce fait, qu'on la salue et, mieux, qu'on l'applaudisse. Des événements de cette nature éduquent profondément un peuple et valent plus que mille discours. Ils sont clairs et limpides : la Loi existe et personne n'en est exemptée. Il faut compter avec. Les pilleurs de l'État ne sont plus ces héros admirés, en famille, et craints en société.
Ils sont au contraire, des canards boiteux qui, à leur chevet, tout le monde se précipite, tels des enfants irresponsables. Sur cette voie-là nous exhortons le Président Aziz d'aller vers l'avant en mettant les bouchées doubles. En passant de la gradualité au niveau supérieur, beaucoup plus symbolique et plus instructif. En somme de faire, sur la voie de la lutte contre la corruption, des sauts. Les Sauts! Les sauts! Les sauts!
Source : cridem.
En Mauritanie, il fut un temps où être proche, ou issu, du sérail vous procure une absolue intouchabilité. Une carte blanche pour sévir dans le pays à votre guise et selon votre bon vouloir. Où les liens familiaux assurent les mêmes droits que les insignes de l'État.
Où s'enrichir à outrance, au dépend du bien public, était le sport favori de ceux que les circonstances ont fait qu'ils soient proches des Ministres, Premier ministre ou, de mal en pis, du Président.Ce temps-là , Dieu merci, est désormais férocement combattit et de la meilleure manière possible, celle de l'exemple.
Certes, cela va prendre du temps, vu l'enracinement de ces pratiques devenues des coutumes nationales. Mais, la gradualité semble donner ses fruits. Et pour cause, le sentiment de la présence de la coupe de la loi est plus persistant dans le pays actuellement qu'il ne le fut depuis longtemps.
Tout le monde découvre, soudainement, que l'État a ses prisons, ses biens publics et-soit dit en passant- ses griffes. Et, de ces dernières, personne n'est à l'abri. C'est , du moins, la morale à retenir de la dernière histoire. Un administrateur public, frère d'un Ministre en exercice et beau frère d'un Premier ministre, de surcroit ami du Président, se trouve dans l'obligation de rembourser à la trésorerie ce qu'il a injustement perçu.
Une première dans l'histoire du pays, qui mérite, de ce fait, qu'on la salue et, mieux, qu'on l'applaudisse. Des événements de cette nature éduquent profondément un peuple et valent plus que mille discours. Ils sont clairs et limpides : la Loi existe et personne n'en est exemptée. Il faut compter avec. Les pilleurs de l'État ne sont plus ces héros admirés, en famille, et craints en société.
Ils sont au contraire, des canards boiteux qui, à leur chevet, tout le monde se précipite, tels des enfants irresponsables. Sur cette voie-là nous exhortons le Président Aziz d'aller vers l'avant en mettant les bouchées doubles. En passant de la gradualité au niveau supérieur, beaucoup plus symbolique et plus instructif. En somme de faire, sur la voie de la lutte contre la corruption, des sauts. Les Sauts! Les sauts! Les sauts!
Source : cridem.
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