Il y a des moments dans la vie où tout un peuple doit prendre sa responsabilité et affirmer le paradigme de sa raison d’être. Des moments de déception, de tristesse, de folie et surtout d'interrogations.
Un temps de repli, d'analyse et de mea culpa pour tâter le terrain des intentions des uns et des autres. Un temps pour soi-même, pour son peuple et pour délivrer sa nation de la folie suicidaire et capricieuse d'un homme et d'un seul homme prisonnier de son ambition.
On croyait avoir tout entendu, avoir tout vu et tout vécu avec les politiques. Hélas ! C’est vraiment mal connaître jusqu'où peut aller le ridicule d'un politicien décidé à nous diriger par la pluie, la canicule, le vent ou la tempête. Politique quand il nous tient.
Des hommes hors contexte sont l'unique problème de ce pays. Des hommes insaisissables sans aucun respect pour le peuple et animés par l'ambition mesquine des calculs politiques. Déclarations catastrophiques et vexatoires pour un peuple qui se respecte.
Ahmed Daddah semble vraiment être hanté par un diable décidé à faire de lui une marionnette et un cas d'école politique pour des générations. Il n'est jamais du bon côté de l'histoire. Je me souviens encore d'hier, très jeune courant les rues de Rosso comme les milliers de curieux de mon pays pour mettre pour la première fois un œil sur un homme que tout le monde présentait comme le sauveur ou sur celui qui devait nous délivrer d'un démon du nom de Taya qui est comptable d'autant de malheurs.
C'est en 1992, à Ndiourbel dans une maison de couleur rouge qu'il a été triomphalement accueilli en héros, aujourd'hui en ruine comme si elle n'a jamais eu droit à une soirée de gloire. Personne ne se doutait que l'homme ne serait pas président et pas besoin d'être dans le secret des temples pour savoir qu'il ne le sera jamais. Je m'épargne le souvenir de la grande déception que l'homme nous a imposé par manque de courage.
Après avoir soutenu ouvertement les militaires, après avoir pleuré et pleurniché sans vergogne pour un dialogue que certains n'ont jamais jugé nécessaire, l'homme nous sert pathétiquement la dissolution du BASEP comme condition sine qua non pour sa participation au dialogue politique. Ridicule sauf si le démocrate ayant soutenu le coup d'état veut aujourd'hui faire un coup d'état à nos institutions démocratiquement élues.
La question n’est nullement le maintien du BASEP ou pousser quiconque à aller dialoguer. Je suis plutôt de ceux qui croient que les élus doivent se mettre constamment au travail pour satisfaire les attentes, que l'opposition doit s'opposer et alimenter les débats politiques pour analyser et encadrer l'action du gouvernement dans l'intérêt suprême de la nation. Le dialogue ne peut et ne doit dépasser l'expression des campagnes électorales et le choix du peuple. Il n’est pas un préalable pour la stabilité et le développement d'aucun pays.
L’heure est au travail et nullement besoin de palabrer pour un éternel recommencement. Travaillez courageusement et sincèrement pour la nation et nul besoin de dialoguer.
Non, Ahmed se moque tout simplement du peuple et manque de courage pour demander au président Aziz de lui céder le palais. Cet énième coup de pied de l'homme RFD montre combien il est dangereux et dégoutant de voir « un à tout prix » se maintenir dans une arène malgré le poids avancé de l'âge. C'est pourquoi le papi doit royalement faire sa valise et prendre sa retraite. A supposer que le président accepte, il fera sans doute de son accession au pouvoir un préalable non négociable. Nous ne devons pas lui en vouloir, c'est l'effet de l'âge et des multiples chocs politiques.
Cissé Housseynou Birama
L’avocat du peuple
Source : Cissé housseynou Birama via Cridem.org
Un temps de repli, d'analyse et de mea culpa pour tâter le terrain des intentions des uns et des autres. Un temps pour soi-même, pour son peuple et pour délivrer sa nation de la folie suicidaire et capricieuse d'un homme et d'un seul homme prisonnier de son ambition.
On croyait avoir tout entendu, avoir tout vu et tout vécu avec les politiques. Hélas ! C’est vraiment mal connaître jusqu'où peut aller le ridicule d'un politicien décidé à nous diriger par la pluie, la canicule, le vent ou la tempête. Politique quand il nous tient.
Des hommes hors contexte sont l'unique problème de ce pays. Des hommes insaisissables sans aucun respect pour le peuple et animés par l'ambition mesquine des calculs politiques. Déclarations catastrophiques et vexatoires pour un peuple qui se respecte.
Ahmed Daddah semble vraiment être hanté par un diable décidé à faire de lui une marionnette et un cas d'école politique pour des générations. Il n'est jamais du bon côté de l'histoire. Je me souviens encore d'hier, très jeune courant les rues de Rosso comme les milliers de curieux de mon pays pour mettre pour la première fois un œil sur un homme que tout le monde présentait comme le sauveur ou sur celui qui devait nous délivrer d'un démon du nom de Taya qui est comptable d'autant de malheurs.
C'est en 1992, à Ndiourbel dans une maison de couleur rouge qu'il a été triomphalement accueilli en héros, aujourd'hui en ruine comme si elle n'a jamais eu droit à une soirée de gloire. Personne ne se doutait que l'homme ne serait pas président et pas besoin d'être dans le secret des temples pour savoir qu'il ne le sera jamais. Je m'épargne le souvenir de la grande déception que l'homme nous a imposé par manque de courage.
Après avoir soutenu ouvertement les militaires, après avoir pleuré et pleurniché sans vergogne pour un dialogue que certains n'ont jamais jugé nécessaire, l'homme nous sert pathétiquement la dissolution du BASEP comme condition sine qua non pour sa participation au dialogue politique. Ridicule sauf si le démocrate ayant soutenu le coup d'état veut aujourd'hui faire un coup d'état à nos institutions démocratiquement élues.
La question n’est nullement le maintien du BASEP ou pousser quiconque à aller dialoguer. Je suis plutôt de ceux qui croient que les élus doivent se mettre constamment au travail pour satisfaire les attentes, que l'opposition doit s'opposer et alimenter les débats politiques pour analyser et encadrer l'action du gouvernement dans l'intérêt suprême de la nation. Le dialogue ne peut et ne doit dépasser l'expression des campagnes électorales et le choix du peuple. Il n’est pas un préalable pour la stabilité et le développement d'aucun pays.
L’heure est au travail et nullement besoin de palabrer pour un éternel recommencement. Travaillez courageusement et sincèrement pour la nation et nul besoin de dialoguer.
Non, Ahmed se moque tout simplement du peuple et manque de courage pour demander au président Aziz de lui céder le palais. Cet énième coup de pied de l'homme RFD montre combien il est dangereux et dégoutant de voir « un à tout prix » se maintenir dans une arène malgré le poids avancé de l'âge. C'est pourquoi le papi doit royalement faire sa valise et prendre sa retraite. A supposer que le président accepte, il fera sans doute de son accession au pouvoir un préalable non négociable. Nous ne devons pas lui en vouloir, c'est l'effet de l'âge et des multiples chocs politiques.
Cissé Housseynou Birama
L’avocat du peuple
Source : Cissé housseynou Birama via Cridem.org