Arrêté le 13 décembre 2010, suite à une manifestation à Nouakchott, Le militant anti-esclavagiste mauritanien Biram Ould Dah Ould Abeid est en détention provisoire à la prison civile de Dar-Naim.
Ce militant avait été, arrêté en même temps que cinq autres membres de son organisation, l'Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), à la suite d'une manifestation dénonçant des pratiques esclavagistes à l’encontre de deux filles, âgées de 9 et 14 ans. Ces dernières ont, depuis, nié être victimes de telles exactions. Leurs parents auraient même tenté de porter plainte contre Biram. Mais la femme chez qui elles vivaient est « poursuivie », par le Parquet, pour «exploitation de mineurs» et était placée sous contrôle judiciaire, en attendant son jugement.
Monsieur Biram et ses autres amis, dont Balla Touré, est inculpé pour «rassemblement non autorisé, agression contre les forces de l'ordre et direction d'une association non reconnue».
Dans un communiqué posté de Paris et Genève, l'observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'Homme a condamné «la poursuite de la détention» des six militants. Il estime que ces derniers sont victimes d'un «harcèlement judiciaire» qui ne viserait «qu'à sanctionner leurs activités en faveur des droits de l'Homme et de la lutte contre l'esclavage, en Mauritanie. […]. Au moment où l'organisation [mauritanienne] SOS Esclaves est lauréate 2010 du prix des droits de l'Homme de la République française, pour son engagement dans la lutte contre l'esclavage en Mauritanie et dans la sous-région», l'observatoire entend, ainsi, dénoncer «la recrudescence des actes d'intimidation, de harcèlement et l'arrestation de militants abolitionnistes mauritaniens».
Certaines plumes ont titré « Biram est-il fou ? », un directeur de publication a souligné la nécessité d’éliminer physiquement Biram… Ainsi, de méchantes langues se délient. Mais, que ces personnes sachent que le combat de Biram doit être celui de toute personne éprise d’esprit de justice et d’égalité. Je ne partage guère sa manière de faire car je la trouve un peu orgueilleuse, exagérée mais c’est le chemin qu’il a choisi c’est donc son droit et sa liberté qui doit se limiter certes là commence celle des autres.
Je suis d’accord que Biram doit être moins violent et moins insolent mais le priver de sa liberté, l’insulter, le traiter de fou ou encore demander sa liquidation physique c’est tout de même insultant à l’endroit de toute la communauté haratine dans son ensemble. Libérez Biram !
Biram n’est pas Ahmed Ould Khattri qui dit-on a détourné des millions à PROCAPEC. Pourtant, jusqu’à ce jour aucune preuve matérielle du détournement de ce dernier n’a été étalée au grand jour. Pourtant aussi, durant son séjour dans cette boite, ses adhérents peuvent témoigner du fleurissement des ses prestations. Libérez Biram !
Biram n’est pas non plus Cheikh Ould Meouloud dont le supposé détournement n’a pas encore été élucidé voire inexistant et on chercherait à lui trouver un autre chef d’inculpation qui n’est autre que falsification de pièces d’état-civil pour étrangers. Si tel est le cas, à qui a profité cette falsification ?
Biram n’est pas aussi le bouc émissaire Ould Dadde, le sacrifié pour un dosage ethnique qui ne dit pas son nom.
Liberez Biram Ould Dah Ould Abeid !
Source : jiddou hamoud
Ce militant avait été, arrêté en même temps que cinq autres membres de son organisation, l'Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), à la suite d'une manifestation dénonçant des pratiques esclavagistes à l’encontre de deux filles, âgées de 9 et 14 ans. Ces dernières ont, depuis, nié être victimes de telles exactions. Leurs parents auraient même tenté de porter plainte contre Biram. Mais la femme chez qui elles vivaient est « poursuivie », par le Parquet, pour «exploitation de mineurs» et était placée sous contrôle judiciaire, en attendant son jugement.
Monsieur Biram et ses autres amis, dont Balla Touré, est inculpé pour «rassemblement non autorisé, agression contre les forces de l'ordre et direction d'une association non reconnue».
Dans un communiqué posté de Paris et Genève, l'observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'Homme a condamné «la poursuite de la détention» des six militants. Il estime que ces derniers sont victimes d'un «harcèlement judiciaire» qui ne viserait «qu'à sanctionner leurs activités en faveur des droits de l'Homme et de la lutte contre l'esclavage, en Mauritanie. […]. Au moment où l'organisation [mauritanienne] SOS Esclaves est lauréate 2010 du prix des droits de l'Homme de la République française, pour son engagement dans la lutte contre l'esclavage en Mauritanie et dans la sous-région», l'observatoire entend, ainsi, dénoncer «la recrudescence des actes d'intimidation, de harcèlement et l'arrestation de militants abolitionnistes mauritaniens».
Certaines plumes ont titré « Biram est-il fou ? », un directeur de publication a souligné la nécessité d’éliminer physiquement Biram… Ainsi, de méchantes langues se délient. Mais, que ces personnes sachent que le combat de Biram doit être celui de toute personne éprise d’esprit de justice et d’égalité. Je ne partage guère sa manière de faire car je la trouve un peu orgueilleuse, exagérée mais c’est le chemin qu’il a choisi c’est donc son droit et sa liberté qui doit se limiter certes là commence celle des autres.
Je suis d’accord que Biram doit être moins violent et moins insolent mais le priver de sa liberté, l’insulter, le traiter de fou ou encore demander sa liquidation physique c’est tout de même insultant à l’endroit de toute la communauté haratine dans son ensemble. Libérez Biram !
Biram n’est pas Ahmed Ould Khattri qui dit-on a détourné des millions à PROCAPEC. Pourtant, jusqu’à ce jour aucune preuve matérielle du détournement de ce dernier n’a été étalée au grand jour. Pourtant aussi, durant son séjour dans cette boite, ses adhérents peuvent témoigner du fleurissement des ses prestations. Libérez Biram !
Biram n’est pas non plus Cheikh Ould Meouloud dont le supposé détournement n’a pas encore été élucidé voire inexistant et on chercherait à lui trouver un autre chef d’inculpation qui n’est autre que falsification de pièces d’état-civil pour étrangers. Si tel est le cas, à qui a profité cette falsification ?
Biram n’est pas aussi le bouc émissaire Ould Dadde, le sacrifié pour un dosage ethnique qui ne dit pas son nom.
Liberez Biram Ould Dah Ould Abeid !
Source : jiddou hamoud
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