
Monsieur le Président, Permettez-moi tout d’abord de vous transmettre mes félicitations les plus sincères pour votre brillante élection à la magistrature suprême avec un score honorable au premier tour qui reflète l’adhésion de la majorité des Mauritaniens à votre programme politique.
Victime d’une injustice qui dure depuis 20 ans 5 mois, il me plait Monsieur le Président de vous soumettre mon cas, celui d’un Mauritanien qui croit en votre parole et à votre ferme volonté d’instaurer la justice mais surtout de la rétablir.
Monsieur le Président, En 1989, j’ai été déporté vers le Sénégal à la suite d’une correspondance émanant de la Direction Générale des Postes et Télécommunications adressée au Ministre de l’Intérieur de l’époque. Celle-ci indiquait que j’étais né au Sénégal plus précisément à M’BOUR. Affirmation gratuite et que rien ne justifiait si ce n’est l’intention manifeste de nuire au signataire de la présente car je suis né à M’BOUT (Mauritanie).
Malgré l’authenticité de mes pièces d’Etat Civil établies avant l’indépendance et signées par un Commandant de Cercle et mes demandes de confrontation avec l’auteur présumé de la lettre j’ai été arrêté le jeudi 04 mai 1989 et amené au Sénégal le vendredi 05 mai 1989 à 09 heures laissant derrière moi famille et biens. A l’époque des faits j’avais effectué 19 ans de service comme Inspecteur des Postes.
Monsieur le Président, Ce calvaire de l’exil a duré jusqu’au mois de février 1993, date à laquelle j’ai pu regagner le territoire national. Malgré les différentes démarches qui devaient me semble-t-il aboutir à ma réintégration ou à une indemnisation j’en suis à l’instant où cette correspondance vous est adressée à subir les affres d’une vie caractérisée par une intense souffrance morale, un dénuement absolu mais surtout l’impression que ma famille et moi sommes moins que des personnes qui peuvent aspirer au minimum dans ce pays qui m’a vu naître, pour lequel j’ai versé des larmes et ma sueur.
Confiant en Allah et en votre sens élevé de la justice et de l’équité, j’ose croire Monsieur le Président que vous donnerez les instructions nécessaires afin que je puisse recouvrer mes droits injustement spoliés durant près de deux décennies.
Papa Fall, Inspecteur des Postes Tél : 6307223 Email : clofall@gmail.com
Victime d’une injustice qui dure depuis 20 ans 5 mois, il me plait Monsieur le Président de vous soumettre mon cas, celui d’un Mauritanien qui croit en votre parole et à votre ferme volonté d’instaurer la justice mais surtout de la rétablir.
Monsieur le Président, En 1989, j’ai été déporté vers le Sénégal à la suite d’une correspondance émanant de la Direction Générale des Postes et Télécommunications adressée au Ministre de l’Intérieur de l’époque. Celle-ci indiquait que j’étais né au Sénégal plus précisément à M’BOUR. Affirmation gratuite et que rien ne justifiait si ce n’est l’intention manifeste de nuire au signataire de la présente car je suis né à M’BOUT (Mauritanie).
Malgré l’authenticité de mes pièces d’Etat Civil établies avant l’indépendance et signées par un Commandant de Cercle et mes demandes de confrontation avec l’auteur présumé de la lettre j’ai été arrêté le jeudi 04 mai 1989 et amené au Sénégal le vendredi 05 mai 1989 à 09 heures laissant derrière moi famille et biens. A l’époque des faits j’avais effectué 19 ans de service comme Inspecteur des Postes.
Monsieur le Président, Ce calvaire de l’exil a duré jusqu’au mois de février 1993, date à laquelle j’ai pu regagner le territoire national. Malgré les différentes démarches qui devaient me semble-t-il aboutir à ma réintégration ou à une indemnisation j’en suis à l’instant où cette correspondance vous est adressée à subir les affres d’une vie caractérisée par une intense souffrance morale, un dénuement absolu mais surtout l’impression que ma famille et moi sommes moins que des personnes qui peuvent aspirer au minimum dans ce pays qui m’a vu naître, pour lequel j’ai versé des larmes et ma sueur.
Confiant en Allah et en votre sens élevé de la justice et de l’équité, j’ose croire Monsieur le Président que vous donnerez les instructions nécessaires afin que je puisse recouvrer mes droits injustement spoliés durant près de deux décennies.
Papa Fall, Inspecteur des Postes Tél : 6307223 Email : clofall@gmail.com