On a pris la mauvaise habitude de se cacher derrière le subterfuge du relativisme culturel pour justifier l’intolérable.Un scepticisme paresseux qui se prive de juger, c'est-à-dire de penser s’en tient à des fadaises et lieux communs :« c’est ma culture » « ça fait partie de ma sociologie ». « Idiotes ».Car sous prétexte d’avoir culturellement raison, on atterrit sur des dérives ethnocentriques porteuses de n’importe quoi.On joue le plus souvent la carte du conservatisme pour aller contre la volonté du vent de l’histoire …
qui balaie les valeurs- pitances, devenues non nutritives. « Situation nouvelle, conscience nouvelle » est le seul enseignement à même de dicter des conduites respectables dans l’espace public. Un co- régionaire s’offusquant de mes écrits, prônant l’égalité inter-halpulareen, c'est-à-dire le choix des élus locaux sur la base des aptitudes académiques, de compétence s’exclame ainsi « je suis féodale, je suis pour la féodalité ; » réaction incongrue, indice d’une inactualité nostalgique d’une inappétence affichant un simulacre de force qui s’abstient sciemment de regarder la réalité en face. Les blacks de Mauritanie sont lucides pour dénoncer les pratiques politiques Beydan, mais perdent soudainement la conscience quand il est question de dénoncer les tares de nos sociétés. L’éclatement de la culture qui a fleuri dans un environnement de pénurie d’idéaux républicains est manifestes : les principes de la féodalité, cela va de soi, manquent d’intérêt.
Répulsif, sans impact sur les esprits alertes, critiques, ils voisinent difficilement avec les valeurs dites humanistes. L’idéal féodal est démenti par les faits. La frustration culturelle qui en découle engendre des non résignés à l’égalité évidente. C’est au coins de ces pensées réactives, au détours de ces exclamations, de ces ressentiments que croissent de pratiques discriminatoires, racistes c'est-à-dire supérieures, inférieures , race supérieure, race inférieure. Ainsi nait le lepénisme, le nazisme, l’apartheid, les divisions en citoyens de souches, ou de seconde zone. Le génocide (Rwanda), l’extermination d’une minorité (antisémitismes), « l’ivoirité » (Cote d’ivoire), les déportations (Mauritanie), les atrocités religieuses (Bosnie..) ont pour toile de fond ces idées pernicieuses, absurdes. Entre les constructions doctrinales d’Hitler (« la hiérarchie des races doit être préservée »), de Lepen (« il y a des races supérieures et des races inférieures »), de Gobineau. (Le croisement engendre la dégénérescence), et nos habitudes, culturelles de pureté généalogique, d’originalité de la lignée, de pureté de sang (« que le varan épouse le varan»), il n’y a qu’un pas que certains franchissement facilement, aisément. Ainsi démettre un compatriote d’un titre administratif, ou d’une fonction élective parce qu’il est “impur“ fait écho aux jeux olympiques de Munich de 1939 devant lesquels Hitler refuse, par pureté de sang, la main tendue par Jesse Owens, noir Américain. La sécrétion de ces deux architectures mises ici en accusation portent les mêmes dérives : la négation de l’autre, la négation des droits de l’homme, la domination des groupes ethniques, l’éthnisation des rapports politiques. « L’archéologie du sang » glisse dans cette perspective vers un vagabondage, l’amplification des stéréotypes collectifs nourris par une échelle de valeur inhospitalière, hostile. Il va sans dire que les « hommes différent par le savoir mais tous sont égaux par leur aptitude au savoir ».
L’entendement doit se faire serviteur du devoir de vérité. Pour accorder à notre société une tonalité harmonieuse, force est de regarder le monde à travers « cents yeux », de varier les points de vue, d’avoir de nombreuses perspectives. Cela s’appelle penser, suggérer le possible, lieu du « peut-être ». La construction de notre dignité passe par notre « majorité », la soumission de nos valeurs à l’esprit de raison “ plein“ de bon sens. C’est dire que l’amnésie qui entoure notre psyché tire vers la sous-culture. Le fouet dompteur du conformisme, du dogmatisme culturel, du formatage social, l’esprit de clocher obstruent nos rapports, les privent d’avenir. Un ostracisme que tout le monde partage, des exclusions que tout le monde prépare abusivement à son avantage inquiète à plus d’un titre. Tout se passe comme si tous les mauritaniens ont peur de la chute de ces murs de Berlin. Il faudra donc un homme parfait prêt à exercer le pouvoir d’après la constitution, d’après la souveraineté des lois. Toute amélioration de la situation actuelle passe par l’établissement d’un ordre juste, un état de droit fort. Dans tous les cas il faut améliorer le mauritanien en lui retirant autant que possible ces courbures et sa dualité qui gênent sa rectitude. Il est de notre devoir de faire en sorte que les valeurs réfléchies empêchent de céder aux envies claniques. Pour y parvenir la contrainte libératrice de l’état moralisateur doit construire des citoyens sensible à la chose publique. La vie commune impose un certain renoncement aux intériorités et extériorités ethniques. Les idiosyncrasies réductibles au vouloir vivre propre à une entité, les expériences existentielles d’un groupe ne sont que des valeurs, des lectures particulières. Le mauritanien est dangereusement formel, créateur de concepts, « opération par laquelle on réduit à l’identique ce qui n’est pas identique » ; réduction du multiplie a l’un ; la différence à l’identique ; l’autre au même. Il s’agit d’une mémoire digestive qui assimile, au sens colonial du terme, l’avenir au passé c'est-à-dire conjurer toute nouveauté. Ce principe simplifie, ignore la diversité.
Le mauritanien et intelligible, essentiel, allergique au multicolore, au divers sensible : il prône une seule langue, une seule culture, une seule race, une seule … c’est pathologique. Cette menace identitaire maintient debout les murs de Berlin, partant du replie identitaire. Attention aux rééditions des tensions identitaires ! Travaillons pour une acceptation mutuelle, honnête, au progrès constitutionnel à même de nous rapprocher d’un ordre ‘administratif plus juste, une « justice publique ». Ce maître empêche de s’ouvrir à la démesure, à l’inclination égoïste. Que vive une Mauritanie unie plurielle. Ainsi soit-il. Amen.
Sy Alassane Adama
Philosophe
qui balaie les valeurs- pitances, devenues non nutritives. « Situation nouvelle, conscience nouvelle » est le seul enseignement à même de dicter des conduites respectables dans l’espace public. Un co- régionaire s’offusquant de mes écrits, prônant l’égalité inter-halpulareen, c'est-à-dire le choix des élus locaux sur la base des aptitudes académiques, de compétence s’exclame ainsi « je suis féodale, je suis pour la féodalité ; » réaction incongrue, indice d’une inactualité nostalgique d’une inappétence affichant un simulacre de force qui s’abstient sciemment de regarder la réalité en face. Les blacks de Mauritanie sont lucides pour dénoncer les pratiques politiques Beydan, mais perdent soudainement la conscience quand il est question de dénoncer les tares de nos sociétés. L’éclatement de la culture qui a fleuri dans un environnement de pénurie d’idéaux républicains est manifestes : les principes de la féodalité, cela va de soi, manquent d’intérêt.
Répulsif, sans impact sur les esprits alertes, critiques, ils voisinent difficilement avec les valeurs dites humanistes. L’idéal féodal est démenti par les faits. La frustration culturelle qui en découle engendre des non résignés à l’égalité évidente. C’est au coins de ces pensées réactives, au détours de ces exclamations, de ces ressentiments que croissent de pratiques discriminatoires, racistes c'est-à-dire supérieures, inférieures , race supérieure, race inférieure. Ainsi nait le lepénisme, le nazisme, l’apartheid, les divisions en citoyens de souches, ou de seconde zone. Le génocide (Rwanda), l’extermination d’une minorité (antisémitismes), « l’ivoirité » (Cote d’ivoire), les déportations (Mauritanie), les atrocités religieuses (Bosnie..) ont pour toile de fond ces idées pernicieuses, absurdes. Entre les constructions doctrinales d’Hitler (« la hiérarchie des races doit être préservée »), de Lepen (« il y a des races supérieures et des races inférieures »), de Gobineau. (Le croisement engendre la dégénérescence), et nos habitudes, culturelles de pureté généalogique, d’originalité de la lignée, de pureté de sang (« que le varan épouse le varan»), il n’y a qu’un pas que certains franchissement facilement, aisément. Ainsi démettre un compatriote d’un titre administratif, ou d’une fonction élective parce qu’il est “impur“ fait écho aux jeux olympiques de Munich de 1939 devant lesquels Hitler refuse, par pureté de sang, la main tendue par Jesse Owens, noir Américain. La sécrétion de ces deux architectures mises ici en accusation portent les mêmes dérives : la négation de l’autre, la négation des droits de l’homme, la domination des groupes ethniques, l’éthnisation des rapports politiques. « L’archéologie du sang » glisse dans cette perspective vers un vagabondage, l’amplification des stéréotypes collectifs nourris par une échelle de valeur inhospitalière, hostile. Il va sans dire que les « hommes différent par le savoir mais tous sont égaux par leur aptitude au savoir ».
L’entendement doit se faire serviteur du devoir de vérité. Pour accorder à notre société une tonalité harmonieuse, force est de regarder le monde à travers « cents yeux », de varier les points de vue, d’avoir de nombreuses perspectives. Cela s’appelle penser, suggérer le possible, lieu du « peut-être ». La construction de notre dignité passe par notre « majorité », la soumission de nos valeurs à l’esprit de raison “ plein“ de bon sens. C’est dire que l’amnésie qui entoure notre psyché tire vers la sous-culture. Le fouet dompteur du conformisme, du dogmatisme culturel, du formatage social, l’esprit de clocher obstruent nos rapports, les privent d’avenir. Un ostracisme que tout le monde partage, des exclusions que tout le monde prépare abusivement à son avantage inquiète à plus d’un titre. Tout se passe comme si tous les mauritaniens ont peur de la chute de ces murs de Berlin. Il faudra donc un homme parfait prêt à exercer le pouvoir d’après la constitution, d’après la souveraineté des lois. Toute amélioration de la situation actuelle passe par l’établissement d’un ordre juste, un état de droit fort. Dans tous les cas il faut améliorer le mauritanien en lui retirant autant que possible ces courbures et sa dualité qui gênent sa rectitude. Il est de notre devoir de faire en sorte que les valeurs réfléchies empêchent de céder aux envies claniques. Pour y parvenir la contrainte libératrice de l’état moralisateur doit construire des citoyens sensible à la chose publique. La vie commune impose un certain renoncement aux intériorités et extériorités ethniques. Les idiosyncrasies réductibles au vouloir vivre propre à une entité, les expériences existentielles d’un groupe ne sont que des valeurs, des lectures particulières. Le mauritanien est dangereusement formel, créateur de concepts, « opération par laquelle on réduit à l’identique ce qui n’est pas identique » ; réduction du multiplie a l’un ; la différence à l’identique ; l’autre au même. Il s’agit d’une mémoire digestive qui assimile, au sens colonial du terme, l’avenir au passé c'est-à-dire conjurer toute nouveauté. Ce principe simplifie, ignore la diversité.
Le mauritanien et intelligible, essentiel, allergique au multicolore, au divers sensible : il prône une seule langue, une seule culture, une seule race, une seule … c’est pathologique. Cette menace identitaire maintient debout les murs de Berlin, partant du replie identitaire. Attention aux rééditions des tensions identitaires ! Travaillons pour une acceptation mutuelle, honnête, au progrès constitutionnel à même de nous rapprocher d’un ordre ‘administratif plus juste, une « justice publique ». Ce maître empêche de s’ouvrir à la démesure, à l’inclination égoïste. Que vive une Mauritanie unie plurielle. Ainsi soit-il. Amen.
Sy Alassane Adama
Philosophe
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