Qui veut jeter l’huile sur le feu ? Le pouvoir ? L’opposition ? Dans les deux camps, on se rejette la balle. Ce qui est sûr, c’est que la tension est haute ces jours ci. Le risque d’une crise aux conséquences incalculables est réel. A l’origine de ces sautes humeurs la colère de certaines centrales syndicales dont les membres seraient mécontents du taux de la prime de transport accordée aux fonctionnaires et agents de l’Etat.
Un grand débat s’est ouvert sur la question. Un débat de fond. Ces indemnités ne consacrent-elles pas pourtant un souci réel d’équité puisque l’ensemble des fonctionnaires et agents en bénéficierait certes à des degrés différents mais quand même tous, alors que par le passé seuls 20% de cette frange en bénéficier et de quelle manière !
L’équité de cette mesure réside également dans le fait que personne n’a plus besoin de l’intervention d’un bras long pour obtenir ce qui devient par la force des choses un droit acquis pour tous. Par le passé, seules quelques catégories de gens pouvaient obtenir ce privilège.
Dans un même département ministériel, on pouvait rencontrer une secrétaire dotée d’un véhicule de fonction alors que son supérieur hiérarchique n’en dispose pas. On pouvait également retrouver un haut fonctionnaire avec un parc automobile bien garni de trois voire quatre voitures alors que ses collègues de même rang n’arrivent pas à convaincre la hiérarchie de leur affecter un véhicule. Comme quoi ce privilège était le moins équitablement partagé entre ceux qui en avaient le droit. Que dire des autres.
Aujourd’hui la discorde est venue de ceux qui ont perdu ces avantages démesurés et qui refusent l’idée de partage avec les moins nantis. Ils ont crée l’amalgame en insistant sur le montant au lieu de voir le principe de généralisation et don de justice qui sous tend la philosophie de cette décision gouvernementale.
L’opposition en perte de vitesse depuis le coup dur subi lors de l’élection présidentielle du 18 juillet 2009, en a profité pour politiser à outrance cette question de prime de transport et les centrales syndicales qui lui sont affilées menacent de faire imploser le front social par une série de grèves.
Sûr du bien fondé que ce qu’il entreprend, profite à la majorité des fonctionnaires au détriment d’une minorité hostile au partage avec ses collègues, le gouvernement vient également d’adopter le second décret relatif à l’indemnité de logement. Comme pour dire le chien aboie, la caravane passe… Mohamed Salem Ould Haiba
Source: Veridique
Un grand débat s’est ouvert sur la question. Un débat de fond. Ces indemnités ne consacrent-elles pas pourtant un souci réel d’équité puisque l’ensemble des fonctionnaires et agents en bénéficierait certes à des degrés différents mais quand même tous, alors que par le passé seuls 20% de cette frange en bénéficier et de quelle manière !
L’équité de cette mesure réside également dans le fait que personne n’a plus besoin de l’intervention d’un bras long pour obtenir ce qui devient par la force des choses un droit acquis pour tous. Par le passé, seules quelques catégories de gens pouvaient obtenir ce privilège.
Dans un même département ministériel, on pouvait rencontrer une secrétaire dotée d’un véhicule de fonction alors que son supérieur hiérarchique n’en dispose pas. On pouvait également retrouver un haut fonctionnaire avec un parc automobile bien garni de trois voire quatre voitures alors que ses collègues de même rang n’arrivent pas à convaincre la hiérarchie de leur affecter un véhicule. Comme quoi ce privilège était le moins équitablement partagé entre ceux qui en avaient le droit. Que dire des autres.
Aujourd’hui la discorde est venue de ceux qui ont perdu ces avantages démesurés et qui refusent l’idée de partage avec les moins nantis. Ils ont crée l’amalgame en insistant sur le montant au lieu de voir le principe de généralisation et don de justice qui sous tend la philosophie de cette décision gouvernementale.
L’opposition en perte de vitesse depuis le coup dur subi lors de l’élection présidentielle du 18 juillet 2009, en a profité pour politiser à outrance cette question de prime de transport et les centrales syndicales qui lui sont affilées menacent de faire imploser le front social par une série de grèves.
Sûr du bien fondé que ce qu’il entreprend, profite à la majorité des fonctionnaires au détriment d’une minorité hostile au partage avec ses collègues, le gouvernement vient également d’adopter le second décret relatif à l’indemnité de logement. Comme pour dire le chien aboie, la caravane passe… Mohamed Salem Ould Haiba
Source: Veridique
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