Les graves déclarations du président Aziz ou l’alibi d’Ould Taya ?

Incroyable mais vrai. Le président Aziz vient de gratifier le peuple Mauritanien d’un épisode inédit d’absence totale d’une main mise sur son bataillon. En déclarant « 'je ne suis pas informé que la police ait réprimé quiconque » il nous rappelle notre incroyable ami et ex-président Ould Taya.

Non plus fraiche encore, les aveux de culpabilité marquant la sortie ratée de Ben Ali acteur principale du feuilleton Tunisien « je vous ai compris, mes proches me cachaient la vérité ».

Comment un chef peut ignorer ou déclarer ignorer un tel agissement ayant fait la "Une" des infos ou même de nos « Jazira Mou Gotre » ? De quoi est –il vraiment au courant ? Qu’est ce qu’il ignore encore ? Où sont ceux qui son sensé l’informer ? Quelle est la responsabilité de ses services d’informations dans les attaques et défaillances sécuritaires ? Comment compte qu’il régler les souffrances du peuple s’il ignore les faits qui se passent au grand jour ?



Monsieur le président, pour vous rassurer vous avez à votre actif pas mal de réalisations. On peut tout vous refuser sauf votre volonté et détermination à rester dans l’histoire moderne de notre pays. Mais comme deux yeux ne peuvent tout voir et deux oreilles ne peuvent tout entendre, vous devez êtres plus attentif et éviter l’excès de confiance. Vous vous souvenez certainement du grand livre rouge. Il se termine par : « plus votre croyance est grande, plus votre déception sera grande »

Pour terminer, monsieur le président notre peuple ne souffre pas. Il est dans le coma. Mais une partie garde encore l’espoir de vous voir réaliser un miracle. Comme la tache n’est pas facile réactualisez vos docteurs, médecins, chirurgiens et infirmiers. La communication avec les patients est incontournable.

Cissé Housseynou Birama
L’avocat du peuple et le plus proche conseiller


cridem