
« L’égalité doit être promue en termes d’accès et de contrôle de la terre par les femmes en Mauritanie », a plaidé Mme Mariam Baba Sy, députée et présidente du Réseau des femmes parlementaires mauritaniennes, lors du lancement des festivités à Nouakchott de la journée internationale de la femme. Les femmes doivent se mobiliser, de l’avis de Mme Sy, et s’impliquer, en faisant preuve de militantisme et profiter des opportunités dans la gouvernance foncière et dans divers domaines. La situation des femmes rurales mauritaniennes n’est pas reluisante. Elles sont confrontées, énumère la députée, à d’énormes difficultés: moyens rudimentaires d’exploitation, problème d’accès à l’eau. Elles ne sont pas non plus détentrices de la propriété foncière d’où les difficultés d’accès au financement. Pour le directeur pays Oxfam en Mauritanie Dedeou Yahya, « le droit des femmes à l’accès et au contrôle de la terre doit intégrer de façon irréversible nos agendas pour influencer les détenteurs d’obligations du niveau familial, communautaire, local et national afin de garantir l’équité dans l’accès à la terre, la sécurité de l’exploitation et des investissements par les femmes, la protection et la préservation des droits fonciers des femmes».
Revenant sur le contexte de la célébration, Dedeou a souligné que le mouvement international croissant en faveur des femmes, qui a été renforcé par les quatre conférences mondiales des Nations Unies sur les femmes, a contribué à faire de cette commémoration, un point de ralliement pour mobiliser le soutien en faveur des droits des femmes et à la participation de ces dernières à la vie politique, économique et sociale de leurs pays. Des efforts restent encore à faire pour leur autonomisation. Il a estimé que la campagne Cultivons d’OXFAM veut sensibiliser les détenteurs d’obligations sur la situation que vivent les femmes, surtout les femmes rurales, car plusieurs d’entre elles accèdent difficilement à la terre à cause des limites des législations et des pesanteurs culturelles et sociales.
Un panel sur l’accès et le contrôle de la terre par les femmes : processus et contenus des revendications des femmes sur leurs droits fonciers a été animé conjointement par Aïssata Touré Diallo (députée Mali), Mame Mbayame Guèye Dione (députée Sénégal), Mariam Sow et Charlotté Sama, femmes leaders au sein du mouvement associatif du Sénégal et du Mali. En outre, Amadou Djigo de la représentation nouakchottoise d’OXFAM a fait part à l’assistance de la Charte Kilimandjaro. « Cette initiative hautement symbolique est l’aboutissement d’un cycle de mobilisations lancé en 2012 à Dar-Es-Salam (Tanzanie), pour faire converger les luttes pour les droits des femmes à la terre et aux ressources naturelles»
C’est sous le thème « Accès et contrôle de la terre par les femmes » que OXFAM, en collaboration avec le Réseau des femmes parlementaires mauritaniennes, FONADH (FOrum NAtional des Droits Humains),vl’Alliance Citoyenne, le Réseau des organisations sur la sécurité Alimentaire (ROSA) et le club des Jeunes Journalistes ont célébré, ce 8 mars, la journée internationale de la femme.
Source:http://lecalame.info
Revenant sur le contexte de la célébration, Dedeou a souligné que le mouvement international croissant en faveur des femmes, qui a été renforcé par les quatre conférences mondiales des Nations Unies sur les femmes, a contribué à faire de cette commémoration, un point de ralliement pour mobiliser le soutien en faveur des droits des femmes et à la participation de ces dernières à la vie politique, économique et sociale de leurs pays. Des efforts restent encore à faire pour leur autonomisation. Il a estimé que la campagne Cultivons d’OXFAM veut sensibiliser les détenteurs d’obligations sur la situation que vivent les femmes, surtout les femmes rurales, car plusieurs d’entre elles accèdent difficilement à la terre à cause des limites des législations et des pesanteurs culturelles et sociales.
Un panel sur l’accès et le contrôle de la terre par les femmes : processus et contenus des revendications des femmes sur leurs droits fonciers a été animé conjointement par Aïssata Touré Diallo (députée Mali), Mame Mbayame Guèye Dione (députée Sénégal), Mariam Sow et Charlotté Sama, femmes leaders au sein du mouvement associatif du Sénégal et du Mali. En outre, Amadou Djigo de la représentation nouakchottoise d’OXFAM a fait part à l’assistance de la Charte Kilimandjaro. « Cette initiative hautement symbolique est l’aboutissement d’un cycle de mobilisations lancé en 2012 à Dar-Es-Salam (Tanzanie), pour faire converger les luttes pour les droits des femmes à la terre et aux ressources naturelles»
C’est sous le thème « Accès et contrôle de la terre par les femmes » que OXFAM, en collaboration avec le Réseau des femmes parlementaires mauritaniennes, FONADH (FOrum NAtional des Droits Humains),vl’Alliance Citoyenne, le Réseau des organisations sur la sécurité Alimentaire (ROSA) et le club des Jeunes Journalistes ont célébré, ce 8 mars, la journée internationale de la femme.
Source:http://lecalame.info