«Nul n’a le droit d’effacer une page de l’Histoire d’un peuple, car un peuple sans histoire est un monde sans âme ». Alain Foka dans son émission « Archives d’Afrique ».
Une partie de l’opposition s’apprête à célébrer le 22ème anniversaire des déportations enclenchées par le gouvernement raciste de Mauritanie.
22 ans, jour pour jour, des atrocités infligées aux mauritaniens noirs ajoutées à des humiliations sans précédent ayant conduit à d’innombrables pertes humaines. C’était le 23 Avril 1989.
Tout le monde sait que ces pages sombres de l’histoire politique de la Mauritanie sont toujours restées banalisées par l’écrasante majorité de l’opposition structurée et par le pouvoir en place. Or ceux et celles qui ont été tués appartiennent à la Mauritanie entière, à la mémoire collective, à l’histoire contemporaine de notre pays et de la sous-région.
Des nations entières, à travers l'histoire, se sont soulevées comme ce fut le cas en Afrique du Sud avec des marches contre la minorité blanche raciste, ou encore aux Philippines contre le sanguinaire Marco ; Ce fut le cas en Europe de l’Est, et plus récemment en Tunisie et en Egypte.
Où en est-on en Mauritanie ?
Aujourd'hui me dira-t-on, Ould Taya est parti. Sidi à peine arrivé s’est efforcé à amorcer une démarche pacifiste à la tête du pays. Il a, semble-t-il, à son actif le retour des réfugiés. Un retour bâclé. Pendant son passage à la maison brune, des tromperies ont été savamment orchestrées contre les mauritaniens qui avaient fondés en cet «homme de paille» un espoir extraordinaire. Seulement voilà, d’une tromperie à une autre, le général qui etait dans le secret des dieux, a purement et simplement ramené le pouvoir dans ses mains via un simulacre d’élections présidentielles et ce, malgré d'une part les marches de l'opposition en France et a New-York, et d'autre part, les innombrables levees de boucliers et condamnations des opinions nationales et étrangères.
Le système restera intact, empêtré qu’il est dans le racisme et dans la tolérance non écrite mais réelle de l’esclavage et des pratiques sociales honteuses en milieu négro-africain. Les populations arabes restent encore essentiellement les seules à profiter des ressources publiques réduisant les noirs en général dans leur statut de de troubadours et/ou de courtisans chargées d’exécuter les sales besognes aussi bien dans l’administration que dans les autres secteurs. L’essentiel est de se conformer à la culture ambiante qui veut que chacun s’enrichisse et se construise des villas au détriment de la majorité qui doit accepter ou se faire écraser par une minorité égoïste et ignorante toujours prête à capter l’argent public pour s’en servir…..
Vall nous avait trompé avec sa transition bâclée. SIDIOCA a déçu à cause essentiellement de son inféodation évidente aux militaires qui l’avaient nommé. D’ailleurs les arrangements de Dakar (dits accords de Dakar dont notre opposition demande l’application) disent long sur les supercheries dont les mauritaniens ont été victimes pendant cette parenthèse politique où, en vérité, le système cherchait un héritier digne du despote Taya qui a eu le «mérite» d’avoir consolidé pendant 21 ans l’hégémonie des arabes en Mauritanie. Alors que les "democrates"qui manifestaient a Paris, New-York, s'attendaient au retour de SIDIOCA, ce fut au contraire l'arrivée du «général limogé» drapé de beaux costumes et de cravates a la place du Kaki d'hier. Le résultat est terrible : Le jadis président par intérim qui était muré dans un silence Tengueleen est invité à reprendre son poste. Le président minoritaire de l'assemblée est invité à reprendre son poste. Il s’arrime avec aisance et sans gene. Il s'accomode allégrement (comme Napoleon et ses poulets) avec la nouvelle démocratie alors que la veuille, il exigeait la rébellion et le refus categorique d’accepter le général. Ses facultés de harangueur de foules acquises en 1991, 92 à l’époque de l’UFD se sont erodees soudainement. Et voila que notre mndela national s’arrime bien avec les émoluments juteux d’une assemblée où toutes les décisions prises par le régime passent comme une lettre à la poste. N’est-ce pas une logique bizarre d’un homme politique dont toutes les revendications sont encore loin d’être résolues. L’esclavage sévit encore et toujours ; Le racisme aussi. La marginalisation des noirs dans les processus de conception de toutes les politiques : culturelles, institutionnelles, politiques, économiques, environnementales, agricoles, minières, halieutiques, éducatives, sociales etc.….sont une évidence première de la crise multisectorielle que traverse le pays et ce n’est pas le fallacieux prétexte du manque de dialogue entre « opposition » et pouvoir qui nous bloque. Encore que ce concept de dialogue est mal défini et il est vidé de son essence en ce qu’il ne contient jamais les vraies préoccupations nationales : la question nationale dans toutes ses dimensions, culturelle, politique, économique, éducative, juridique etc.…
A regarder de près, nous ne pouvons qu’être inquiet pour l’avenir de ce pays. Tout laisse croire, qu'il y'a un jeu discret et secret, une collusion, entre des "forces politiques" et les lobbies qui ont en main la réalité des pouvoirs. Toutes choses qui nous mettent devant une RECONCILIATION BACLEE. Ce fait qui nous rattrapera comme l'ont ete les tunisiens malgre les belles infrastructures et les services inventes par le despote BEN Ali; Nous le seront autant parce que notre pays est UN CAS UNIQUE ET EXCEPTIONNEL compte tenu de sa diversite linguistique et culturelle qui, en somme, est une chance mais aussi un danger.
Or L'exigence de Vérité exige que les forces politiques, les intellectuels et l’ensemble de la société à s’unir pour exiger des concertations pour mener des réformes profondes afin d’éviter que notre ne plonge dans le dérapage social auquel nous n’avons pas encore échapper.
Nous devons être par exemple, exigeant pour que la lumière jaillisse sur les crimes commis le 28 novembre 1990. La question des crimes contre les militaires négro-africains peut paraitre, chez les malhonnêtes, comme un appel au durcissement ; Au contraire, cette question sectorielle permettrait à la justice de résoudre définitivement les bases sures et durables d’une Mauritanie largement réconciliée. En effet, dans une perspective réelle, toute logique de réconciliation nationale, c’est la responsabilité de tous qui devrait être engagée pour trouver des solutions meilleures visant la construction d’un état Unitaire ou toute autre solution qui conviendrait aux mauritaniens, pourvu que, cette solution passe aux cribles des débats avec tous les acteurs.(A suivre).
Adama NGAIDE dit IBRAHIMA. USA.
Source : AJD/MR
Une partie de l’opposition s’apprête à célébrer le 22ème anniversaire des déportations enclenchées par le gouvernement raciste de Mauritanie.
22 ans, jour pour jour, des atrocités infligées aux mauritaniens noirs ajoutées à des humiliations sans précédent ayant conduit à d’innombrables pertes humaines. C’était le 23 Avril 1989.
Tout le monde sait que ces pages sombres de l’histoire politique de la Mauritanie sont toujours restées banalisées par l’écrasante majorité de l’opposition structurée et par le pouvoir en place. Or ceux et celles qui ont été tués appartiennent à la Mauritanie entière, à la mémoire collective, à l’histoire contemporaine de notre pays et de la sous-région.
Des nations entières, à travers l'histoire, se sont soulevées comme ce fut le cas en Afrique du Sud avec des marches contre la minorité blanche raciste, ou encore aux Philippines contre le sanguinaire Marco ; Ce fut le cas en Europe de l’Est, et plus récemment en Tunisie et en Egypte.
Où en est-on en Mauritanie ?
Aujourd'hui me dira-t-on, Ould Taya est parti. Sidi à peine arrivé s’est efforcé à amorcer une démarche pacifiste à la tête du pays. Il a, semble-t-il, à son actif le retour des réfugiés. Un retour bâclé. Pendant son passage à la maison brune, des tromperies ont été savamment orchestrées contre les mauritaniens qui avaient fondés en cet «homme de paille» un espoir extraordinaire. Seulement voilà, d’une tromperie à une autre, le général qui etait dans le secret des dieux, a purement et simplement ramené le pouvoir dans ses mains via un simulacre d’élections présidentielles et ce, malgré d'une part les marches de l'opposition en France et a New-York, et d'autre part, les innombrables levees de boucliers et condamnations des opinions nationales et étrangères.
Le système restera intact, empêtré qu’il est dans le racisme et dans la tolérance non écrite mais réelle de l’esclavage et des pratiques sociales honteuses en milieu négro-africain. Les populations arabes restent encore essentiellement les seules à profiter des ressources publiques réduisant les noirs en général dans leur statut de de troubadours et/ou de courtisans chargées d’exécuter les sales besognes aussi bien dans l’administration que dans les autres secteurs. L’essentiel est de se conformer à la culture ambiante qui veut que chacun s’enrichisse et se construise des villas au détriment de la majorité qui doit accepter ou se faire écraser par une minorité égoïste et ignorante toujours prête à capter l’argent public pour s’en servir…..
Vall nous avait trompé avec sa transition bâclée. SIDIOCA a déçu à cause essentiellement de son inféodation évidente aux militaires qui l’avaient nommé. D’ailleurs les arrangements de Dakar (dits accords de Dakar dont notre opposition demande l’application) disent long sur les supercheries dont les mauritaniens ont été victimes pendant cette parenthèse politique où, en vérité, le système cherchait un héritier digne du despote Taya qui a eu le «mérite» d’avoir consolidé pendant 21 ans l’hégémonie des arabes en Mauritanie. Alors que les "democrates"qui manifestaient a Paris, New-York, s'attendaient au retour de SIDIOCA, ce fut au contraire l'arrivée du «général limogé» drapé de beaux costumes et de cravates a la place du Kaki d'hier. Le résultat est terrible : Le jadis président par intérim qui était muré dans un silence Tengueleen est invité à reprendre son poste. Le président minoritaire de l'assemblée est invité à reprendre son poste. Il s’arrime avec aisance et sans gene. Il s'accomode allégrement (comme Napoleon et ses poulets) avec la nouvelle démocratie alors que la veuille, il exigeait la rébellion et le refus categorique d’accepter le général. Ses facultés de harangueur de foules acquises en 1991, 92 à l’époque de l’UFD se sont erodees soudainement. Et voila que notre mndela national s’arrime bien avec les émoluments juteux d’une assemblée où toutes les décisions prises par le régime passent comme une lettre à la poste. N’est-ce pas une logique bizarre d’un homme politique dont toutes les revendications sont encore loin d’être résolues. L’esclavage sévit encore et toujours ; Le racisme aussi. La marginalisation des noirs dans les processus de conception de toutes les politiques : culturelles, institutionnelles, politiques, économiques, environnementales, agricoles, minières, halieutiques, éducatives, sociales etc.….sont une évidence première de la crise multisectorielle que traverse le pays et ce n’est pas le fallacieux prétexte du manque de dialogue entre « opposition » et pouvoir qui nous bloque. Encore que ce concept de dialogue est mal défini et il est vidé de son essence en ce qu’il ne contient jamais les vraies préoccupations nationales : la question nationale dans toutes ses dimensions, culturelle, politique, économique, éducative, juridique etc.…
A regarder de près, nous ne pouvons qu’être inquiet pour l’avenir de ce pays. Tout laisse croire, qu'il y'a un jeu discret et secret, une collusion, entre des "forces politiques" et les lobbies qui ont en main la réalité des pouvoirs. Toutes choses qui nous mettent devant une RECONCILIATION BACLEE. Ce fait qui nous rattrapera comme l'ont ete les tunisiens malgre les belles infrastructures et les services inventes par le despote BEN Ali; Nous le seront autant parce que notre pays est UN CAS UNIQUE ET EXCEPTIONNEL compte tenu de sa diversite linguistique et culturelle qui, en somme, est une chance mais aussi un danger.
Or L'exigence de Vérité exige que les forces politiques, les intellectuels et l’ensemble de la société à s’unir pour exiger des concertations pour mener des réformes profondes afin d’éviter que notre ne plonge dans le dérapage social auquel nous n’avons pas encore échapper.
Nous devons être par exemple, exigeant pour que la lumière jaillisse sur les crimes commis le 28 novembre 1990. La question des crimes contre les militaires négro-africains peut paraitre, chez les malhonnêtes, comme un appel au durcissement ; Au contraire, cette question sectorielle permettrait à la justice de résoudre définitivement les bases sures et durables d’une Mauritanie largement réconciliée. En effet, dans une perspective réelle, toute logique de réconciliation nationale, c’est la responsabilité de tous qui devrait être engagée pour trouver des solutions meilleures visant la construction d’un état Unitaire ou toute autre solution qui conviendrait aux mauritaniens, pourvu que, cette solution passe aux cribles des débats avec tous les acteurs.(A suivre).
Adama NGAIDE dit IBRAHIMA. USA.
Source : AJD/MR
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