Il est unanimement reconnu que le système éducatif mauritanien est malade. Experts de tout poil, pédagogues, enseignants avertis et chercheurs n’ont jamais cessé d’alerter les pouvoirs publics sur ce sujet. Mais l’Etat mauritanien a toujours esquivé la question ou du moins pour calmer les ardeurs fait des reformes au rabais sans diagnostiquer profondément les vrais problèmes pour des raisons politiques.
Toutes les reformes qui avaient été entreprises depuis l’indépendance, osons le dire sans ambages, sont instrumentalisées à des fins politiques et politiciennes.
En conséquence, plusieurs générations ont été sacrifiées sur l’autel de la médiocrité et de l’incompétence. Ce sacrifice a-t-il réellement profité au pays surtout quand on sait que « la bonne éducation de la jeunesse est le garant le plus sûr de la prospérité d’un Etat » comme le disait Axel Oxenstien dans Réflexions et maximes 1645.
Les états généraux de l’enseignement, qui auront lieu en juin, doivent être une occasion historique pour mettre à plat le système éducatif, afin de trouver des solutions appropriées, du moins adaptées, dans un monde ou la compétition devient de plus en plus rude. Seul un peuple bien éduqué ira de l’avant. Il faut d’ores et déjà noter que la réussite de ces états généraux dépendra sans nul doute de la dépolitisation du débat qui aura lieu.
Tous les acteurs de ces états généraux de l’éducation doivent mettre en avant l’intérêt supérieur du pays, en reléguant au second plan toute tentative partisane, politique ou ethnique . Pour ce faire, il est impératif que chacun se départisse de ses préjugés, en faisant des propositions objectives et sincères profitables à tous les mauritaniens sans distinction.
Ces propositions doivent impérativement tenir compte de la Mauritanie dans sa diversité culturelle et linguistique si on veut bâtir une nation unie et juste. Toute tentative d’instrumentalisation de ces états généraux ne fera que reculer le pays et, pire encore, enfoncera davantage le système éducatif.
A travers ces états généraux, une belle occasion est donnée aux mauritaniens, pour mettre en place un système éducatif dépolitisé et adapté à la réalité de nos jours. Autrement, on aura manqué un rendez-vous historique. Et on ne cessera jamais de mordre le doigt.
L’éducation est tellement importante pour être prise à la légère. Espérons que cette fois-ci les acteurs de ces états généraux seront à la hauteur de la mission qui leur sont confiées, en la menant de façon objective et sincère pour l’avenir de la Mauritanie.
A bon entendeur salut.
Marigatta
Cridem
Toutes les reformes qui avaient été entreprises depuis l’indépendance, osons le dire sans ambages, sont instrumentalisées à des fins politiques et politiciennes.
En conséquence, plusieurs générations ont été sacrifiées sur l’autel de la médiocrité et de l’incompétence. Ce sacrifice a-t-il réellement profité au pays surtout quand on sait que « la bonne éducation de la jeunesse est le garant le plus sûr de la prospérité d’un Etat » comme le disait Axel Oxenstien dans Réflexions et maximes 1645.
Les états généraux de l’enseignement, qui auront lieu en juin, doivent être une occasion historique pour mettre à plat le système éducatif, afin de trouver des solutions appropriées, du moins adaptées, dans un monde ou la compétition devient de plus en plus rude. Seul un peuple bien éduqué ira de l’avant. Il faut d’ores et déjà noter que la réussite de ces états généraux dépendra sans nul doute de la dépolitisation du débat qui aura lieu.
Tous les acteurs de ces états généraux de l’éducation doivent mettre en avant l’intérêt supérieur du pays, en reléguant au second plan toute tentative partisane, politique ou ethnique . Pour ce faire, il est impératif que chacun se départisse de ses préjugés, en faisant des propositions objectives et sincères profitables à tous les mauritaniens sans distinction.
Ces propositions doivent impérativement tenir compte de la Mauritanie dans sa diversité culturelle et linguistique si on veut bâtir une nation unie et juste. Toute tentative d’instrumentalisation de ces états généraux ne fera que reculer le pays et, pire encore, enfoncera davantage le système éducatif.
A travers ces états généraux, une belle occasion est donnée aux mauritaniens, pour mettre en place un système éducatif dépolitisé et adapté à la réalité de nos jours. Autrement, on aura manqué un rendez-vous historique. Et on ne cessera jamais de mordre le doigt.
L’éducation est tellement importante pour être prise à la légère. Espérons que cette fois-ci les acteurs de ces états généraux seront à la hauteur de la mission qui leur sont confiées, en la menant de façon objective et sincère pour l’avenir de la Mauritanie.
A bon entendeur salut.
Marigatta
Cridem
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