La Mauritanie vit une mauvaise saison sociale avec une fronde récurrente qui sévit dans bon nombre de secteurs d’activités et de professions. Pas une semaine ne passe sans une mobilisation sociale destinée à protester contre une situation de fait. Les réclamations fusent de partout. Cette fois_ ci, ce sont les représentants des travailleurs de la Société Mauritano Suisse de Sécurité (MSS) ont déposé, ce vendredi 13 mai, un préavis de grève de dix jours francs prenant cours du 09 mai 16 mai courant, et ce, conformément à l’article 358 du Code du Travail. Cette décision intervient en réaction à la position figée de l’entreprise face aux doléances des travailleurs.
Le premier point inscrit sur le cahier de revendications des travailleurs concerne l’organisation d’une élection de délégués du personnel que l’entreprise continue volontairement de freiner.
En effet, les travailleurs de la société, par l’intermédiaire de leur syndicat, la CGTM, qui les a toujours soutenu et défendu, avait adressé une lettre à leur direction, depuis le 28 décembre dernier, pour demander la mise en place d’un collège de délégués du personnel au sein de l’entreprise conformément aux dispositions de l’article 118 du Code du Travail.
A travers ce préavis, l’ensemble des travailleurs de la société s’accordent à soutenir le fait qu’ils vivent dans des conditions de travail très précaires, malgré les énormes bénéfices réalisés par la société.
En réaction à ce mouvement, Boy Sarr, délégué proposé par la CGTM à l’élection des délégués du personnel de la société Mauritano-Suisse Sécurité (MSS) avait été interpellé par la police, suite à la participation à la signature et au dépôt d’un préavis de grève. Sarr sera libéré en début de soirée par le commissariat régional de police de Nouakchott. Le commissaire de permanence aurait déclaré que la « police n’a rien à voir avec l’organisation de la grève et ne doit pas s’immiscer dans l’exercice des libertés syndicales des travailleurs ».
Les travailleurs, bien que convaincus de la justesse de leurs revendications et la nécessité de les satisfaire, restent tout de même disposés à négocier avec la direction de la société afin d’éviter la détérioration du climat social.
Rappelons que ces employés travaillent dans des conditions très difficiles ; ils n’ont ni contrat de travail, ni bulletin de salaire, encore moins une protection sociale. C’est ainsi qu’ils ont tenu une série d’activités pour protester contre la précarité de leurs conditions de vie et de travail.
source: Calame
Le premier point inscrit sur le cahier de revendications des travailleurs concerne l’organisation d’une élection de délégués du personnel que l’entreprise continue volontairement de freiner.
En effet, les travailleurs de la société, par l’intermédiaire de leur syndicat, la CGTM, qui les a toujours soutenu et défendu, avait adressé une lettre à leur direction, depuis le 28 décembre dernier, pour demander la mise en place d’un collège de délégués du personnel au sein de l’entreprise conformément aux dispositions de l’article 118 du Code du Travail.
A travers ce préavis, l’ensemble des travailleurs de la société s’accordent à soutenir le fait qu’ils vivent dans des conditions de travail très précaires, malgré les énormes bénéfices réalisés par la société.
En réaction à ce mouvement, Boy Sarr, délégué proposé par la CGTM à l’élection des délégués du personnel de la société Mauritano-Suisse Sécurité (MSS) avait été interpellé par la police, suite à la participation à la signature et au dépôt d’un préavis de grève. Sarr sera libéré en début de soirée par le commissariat régional de police de Nouakchott. Le commissaire de permanence aurait déclaré que la « police n’a rien à voir avec l’organisation de la grève et ne doit pas s’immiscer dans l’exercice des libertés syndicales des travailleurs ».
Les travailleurs, bien que convaincus de la justesse de leurs revendications et la nécessité de les satisfaire, restent tout de même disposés à négocier avec la direction de la société afin d’éviter la détérioration du climat social.
Rappelons que ces employés travaillent dans des conditions très difficiles ; ils n’ont ni contrat de travail, ni bulletin de salaire, encore moins une protection sociale. C’est ainsi qu’ils ont tenu une série d’activités pour protester contre la précarité de leurs conditions de vie et de travail.
source: Calame
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