La délégation des parlementaires européens en visite en Mauritanie a publié, hier après midi, un communiqué au terme de sa mission en Mauritanie. Les parlementaires ont souhaité le renforcement des institutions parlementaires mauritaniennes afin de permettre la mise en œuvre effective du dialogue national inclusif, conformément à l’accord de Dakar de juin 2009. De même qu’ils ont demandé le renforcement de la liberté d’expression à travers une dépénalisation du délit de presse et l’ouverture de l’audiovisuel. Nous publions ci-après le communiqué de presse diffusé par la Délégation européenne :
« La stabilité de la société mauritanienne ne sera assurée que par un renforcement conséquent de son Parlement sur le plan des infrastructures mais également de l’appui technique. » C’est un des messages adressés par le Président de la Délégation pour les relations avec les pays du Maghreb et de l’Union du Maghreb Arabe M. Pier Antonio Panzeri au Président de la République, M. Mohammed Ould Abdel Aziz lors de leur entretien le 17 février 2010.
Le renforcement des institutions parlementaires mauritaniennes, notamment avec des programmes spécifiques menés dans le cadre de l’appui au processus de gouvernance prodigué par l’Union Européenne et ses Etats membres, permettrait également la mise en œuvre effective du dialogue national inclusif, conformément à l’accord de Dakar de juin 2009.
La liberté d'expression devrait être renforcée d'une part par une ouverture des médias, notamment audiovisuels, apportant un réel pluralisme et d'autre part par la dépénalisation du délit de presse. A cet égard, la Délégation du Parlement européen a soulevé dans ses rencontres avec le gouvernement le cas de M. Hanefi Ould Dehah.
Par ailleurs, la société civile mauritanienne devrait être impliquée davantage dans les procédures de concertations sur des thèmes d’intérêt national et soutenue par des programmes de formation à moyen et long terme en matière de management et gestion notamment financière pour combattre mieux les conditions de pauvreté, la persistance de forme d’esclavage et le sous développement.
Ces mesures seront à même de renforcer la stabilité de la société mauritanienne qui déciderait, dans toutes ses composantes, des réformes politiques à mettre en œuvre pour développer le pays, améliorer l’accès aux services de base et lutter contre la pauvreté.
La Délégation du Parlement européen a visité le centre de rétention de Nouadhibou. « Dans la mise en œuvre de sa politique migratoire, l'UE devrait aussi s'adapter aux réalités locales et favoriser la formation des personnels des autorités gouvernementales. La question migratoire ne peut être réglée uniquement sous l’angle sécuritaire. » a déclaré le Président Panzeri aux autorités mauritaniennes. La Mauritanie devrait également adopter un cadre juridique à la question de l'immigration au plus vite.
Au plan de la coopération, et plus particulièrement de l’accord de pêche UE-Mauritanie, des efforts particuliers devraient être effectués afin de mieux profiter de l’appui sectoriel afin, d’une part d’améliorer les conditions d’investissement en termes d’infrastructure et d’autre part de permettre des retombées économiques, notamment en termes d’emploi, pour les deux parties.
La mission de la Délégation du Parlement européen pour les relations avec les pays du Maghreb et l'Union du Maghreb Arabe est la première en République Islamique de Mauritanie depuis la reprise de la coopération de l’Union Européenne avec la Mauritanie, la dernière rencontre interparlementaire ayant eu lieu à Nouakchott en mai 2006. Sous la présidence de Pier Antonio PANZERI (S&D, I), la délégation comptait 3 membres: M. Cristian Dan PREDA (PPE, Roumanie), M. Guido MILANA (S&D, Italie) et M. Miguel PORTAS (GUE/NGL, Portugal). Par cette mission, la Délégation avait pour objectif de reprendre le contact avec le Parlement mauritanien et évaluer la stabilité générale du pays et la mise en œuvre du dialogue inclusif.
Source: ainrim.com
« La stabilité de la société mauritanienne ne sera assurée que par un renforcement conséquent de son Parlement sur le plan des infrastructures mais également de l’appui technique. » C’est un des messages adressés par le Président de la Délégation pour les relations avec les pays du Maghreb et de l’Union du Maghreb Arabe M. Pier Antonio Panzeri au Président de la République, M. Mohammed Ould Abdel Aziz lors de leur entretien le 17 février 2010.
Le renforcement des institutions parlementaires mauritaniennes, notamment avec des programmes spécifiques menés dans le cadre de l’appui au processus de gouvernance prodigué par l’Union Européenne et ses Etats membres, permettrait également la mise en œuvre effective du dialogue national inclusif, conformément à l’accord de Dakar de juin 2009.
La liberté d'expression devrait être renforcée d'une part par une ouverture des médias, notamment audiovisuels, apportant un réel pluralisme et d'autre part par la dépénalisation du délit de presse. A cet égard, la Délégation du Parlement européen a soulevé dans ses rencontres avec le gouvernement le cas de M. Hanefi Ould Dehah.
Par ailleurs, la société civile mauritanienne devrait être impliquée davantage dans les procédures de concertations sur des thèmes d’intérêt national et soutenue par des programmes de formation à moyen et long terme en matière de management et gestion notamment financière pour combattre mieux les conditions de pauvreté, la persistance de forme d’esclavage et le sous développement.
Ces mesures seront à même de renforcer la stabilité de la société mauritanienne qui déciderait, dans toutes ses composantes, des réformes politiques à mettre en œuvre pour développer le pays, améliorer l’accès aux services de base et lutter contre la pauvreté.
La Délégation du Parlement européen a visité le centre de rétention de Nouadhibou. « Dans la mise en œuvre de sa politique migratoire, l'UE devrait aussi s'adapter aux réalités locales et favoriser la formation des personnels des autorités gouvernementales. La question migratoire ne peut être réglée uniquement sous l’angle sécuritaire. » a déclaré le Président Panzeri aux autorités mauritaniennes. La Mauritanie devrait également adopter un cadre juridique à la question de l'immigration au plus vite.
Au plan de la coopération, et plus particulièrement de l’accord de pêche UE-Mauritanie, des efforts particuliers devraient être effectués afin de mieux profiter de l’appui sectoriel afin, d’une part d’améliorer les conditions d’investissement en termes d’infrastructure et d’autre part de permettre des retombées économiques, notamment en termes d’emploi, pour les deux parties.
La mission de la Délégation du Parlement européen pour les relations avec les pays du Maghreb et l'Union du Maghreb Arabe est la première en République Islamique de Mauritanie depuis la reprise de la coopération de l’Union Européenne avec la Mauritanie, la dernière rencontre interparlementaire ayant eu lieu à Nouakchott en mai 2006. Sous la présidence de Pier Antonio PANZERI (S&D, I), la délégation comptait 3 membres: M. Cristian Dan PREDA (PPE, Roumanie), M. Guido MILANA (S&D, Italie) et M. Miguel PORTAS (GUE/NGL, Portugal). Par cette mission, la Délégation avait pour objectif de reprendre le contact avec le Parlement mauritanien et évaluer la stabilité générale du pays et la mise en œuvre du dialogue inclusif.
Source: ainrim.com
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