Le projet d’élimination de Biram Old Abeidi se prépare !



Le projet d’élimination de Biram Old Abeidi se prépare !
Je ne peux pas dire que c’est vrai, mais vue les voix qui se lèvent contre sa personne, la menace est à prendre au sérieux et vraiment au sérieux.

Ce qui est sûr, c’est que pour éliminer un grand combattant comme Biram Old Abeidi, il faut préparer mentalement et psychologiquement l’opinion nationale et internationale.

Oui, il en faut, parce que les temps ont changé. On ne peut plus éliminer les noirs mauritaniens comme avant, donc, il faut trouver une autre méthode.

En 1987, l’Etat mauritanien a fusillé Ba Seydi, Sy Saiydou et Sarr Amadou.

En 1988, ce fut le tour de Youssouf Gueye, Tafsirou Djigo, Alassane Oumar et Abdoul Goudous.

En 1990 et en 1991 ce sont des milliers de personnes noirs particulièrement des Fulve, qui sont assassinés à cause de leur couleur de peau et de leurs cultures, tout ça au nom de l’arabité.

Je ne parlerais pas des milliers des négros mauritaniens déportés de leur propre patrie, bannis et humiliés pour dénégrifier la Mauritanie. Cette façon de faire ne peut plus marcher.

Donc, il faut inventer un autre système, conjugable avec le Système de domination raciale en cours. Cette nouvelle méthode peut consister à écraser ce jeune combattant par une voiture. Payer un délinquant négro mauritanien pour arriver à cette fin, par une arme blanche. Cela peut se faire aussi par un médecin soignant. Ce qui est sûr, que l’élimination de Biram ne passera pas directement par un arabo-berbère et il ne se fera pas ouvertement par ce gouvernement raciste.

Pour justifier son assassinat, il faut d’abord mobiliser les arabes du monde entier pour soutenir ce projet, en leur tête des imams de l’arabité qui n’ont rien avoir avec l’Islam ; chaque arabo-berbère doit y prendre part; des politiques, des religieux, des hommes d’affaires, des commerçants Maures, y compris leurs nègres de service.

Pour certains Maures et leurs imams l’esclavage fait partie de la culture arabe, il faut le maintenir. Pour eux Biram doit être châtié sévèrement pour servir d´ exemple aux futurs militants abolutionnistes qui veulent s´aventurer sur le terrain de la libération nationale.

Le système est en train de réinventer une nouvelle méthode pour combattre les combattants négro-mauritaniens, en leur tête la première milice arabo-berbère, je veux nommer, le soldat, mécanicien, Abdoul Aziz. Tous les conservateurs du Système sont derrière lui et d’accord là-dessus, la raison en est que sur ce sujet on n’entend pas ceux qui prétendent être les militants des droits humains ; arabo-berbères. On n’entend même pas Mohamed Khouna Old Haidalla, le premier conseiller d’Abdoul Aziz dont on dit pourtant être parmi les plus intègres de la communauté maure.

Le paradoxe dans tout cela, c’est pendant que les esclavagistes sont en train de chercher comment mettre fin à ce "phénomène de Biram", certains noirs eux courent derrière des postes et léchent des bottes des militaires au pouvoir.

Aux militants épris de justice et de la paix de s’unir pour défendre Biram, il ne faut pas attendre qu’il soit assassiné pour manifester, comme c’est fut toujours le cas depuis la fondation raciale de ce pays.

Les adeptes et idéologues du Système de domination raciale ne bougeront pas contre le racisme et contre l’esclavage, parce que nous ne sommes ni leurs " frères et soeurs " iraquiens, ni palestiniens. Nous ne sommes que des simples nègres qui ne méritent que la soumission et le mépris.

Quant au jeune militant Hanoun Diko, je lui dis de continuer son combat qui est noble, Il est dans une bonne voie parce que les esclavagistes et leurs alliés ne voient en lui qu’une lecture négative. Imam ou pas c’est le système qu’ils défendent. Un proverbe Pulaar dit : "Ko cegeneeji maaza tan mbaawi nqaanyan’de ma nguru vanndumaa, ha mbeltozaa" (Seul tes ongles peuvent te gratter convenablement ta peau), Il ne faut pas attendre que les autres et leurs amis nous rejoignent, ils le feront par contre, si nous leur offrons la possibilité de nous intégrer pour nous diviser et nous affaiblir.

Fini le temps de la division de notre communauté martyrisée en Haratin, Sooninke, Wolof, Bambara, et Fulve. Unissons-nous. La lutte continue.


Cheikh Oumar BA

Membre du bureau Flam-Europe

Jeudi 25 Février 2010
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