Je vous invite à mettre de coté tous vos arguments racistes, ethnocentristes et partisans. Je souhaite aussi vous voir vous engager avec moi dans un débat d’idées, d’actes, d’actions et de réflexion pour l’intérêt suprême de la nation. Mais, il faut au préalable partir d’un postulat que la nationalité ne peut et ne doit être fonction de l’ethnie, de la race, de la langue ou de n’importe quel critère d’appartenance subjective.
Loin de moi l’idée de nuer la nationalité à quiconque ou de m’attaquer à une personne. J’ai l’ultime conviction que « les grands hommes discutent les principes, les moyens discutent les idées et que les médiocres discutent les personnes ».
Je me dois donc par devoir et avec modestie d’aspirer appartenir aux premiers et de me refuser mon existence en dehors de mon pays. Ainsi, me refuser ma « Mauritanité » serait synonyme d’avaliser l’inexistence de notre état ou de verser dans la théorie raciste de l’appartenance.
Contrairement au président, qui pourtant ne se doute pas de sa « Mauritanité », moi j’ai la chance de naitre sur cette terre bien après l’indépendance. Donc après l’existence juridique de ce pays. Dans cette hypothèse qui est vraiment Mauritanien ? Celui de la Mauritanie qui dépendait du Sénégal ou celui de la Mauritanie dirigée, gérée et administrée par ses propres fils ?
Pour les fervents gaffeurs de la commission de recensement qui se demandent si j’ai des parents au sénégal, ma réponse est sans appel : j’en ai un peu partout sur cette terre et je défie quiconque à me prouver que le président Mouhamed Ould Abdel Aziz n’a pas de parents à Saint Louis, Dakar et Louga. Et combien de ses neveux et parents sont hors de ce pays ? Si mon nom pose problème aussi, je réponds simplement que le président du Sahara porte le même nom que le président Aziz. Plus incroyable, ils ont les mêmes cultures, les mêmes coutumes et les mêmes traditions. Alors ?
S’ils cherchent vraiment à prouver que mes ancêtres lointains ne sont pas nés sur cette terre, je me verrai dans m’obligation de rappeler la longue marche d’une partie de mon peuple depuis le Yémen ou trouver refuge dans l’histoire glorieux de mes lointains ancêtres de l’empire du Ghana dont dépendait la Mauritanie. Mais rassurez-vous, je ne ferai rien de tout cela. Je fais don de mon corps à cette terre qui m’a fait naitre, grandir et pour laquelle mes parents comme mes enfants rendront comptent de leurs faits et actes de mortels.
Si vous doutez de mes documents d’état civil, doutez donc de vous-même et avouez votre incompétence pour nous laissez vivre en paix car l’état civil s’était vous et dans trente ans d’autres douteront du président et de son administration comme il le fait actuellement. Pour terminer, aucune force n’est éternelle et ne croyons pas des problèmes que nos enfants ne sauront pas gérer. Personne n’a la compétence de décider de notre Mauritanité car c’est un droit acquis et plus même, c’est un droit divin et naturel.
Si je ne suis pas Mauritanien, le président Aziz n’est pas Mauritanien non plus. Alors laissez à Aziz sa nationalité et ne touchez pas à la mienne et pensons ensemble à l’avenir de notre état civil.
Cissé housseynou Birama
L’avocat du peuple et le plus proche conseiller
Loin de moi l’idée de nuer la nationalité à quiconque ou de m’attaquer à une personne. J’ai l’ultime conviction que « les grands hommes discutent les principes, les moyens discutent les idées et que les médiocres discutent les personnes ».
Je me dois donc par devoir et avec modestie d’aspirer appartenir aux premiers et de me refuser mon existence en dehors de mon pays. Ainsi, me refuser ma « Mauritanité » serait synonyme d’avaliser l’inexistence de notre état ou de verser dans la théorie raciste de l’appartenance.
Contrairement au président, qui pourtant ne se doute pas de sa « Mauritanité », moi j’ai la chance de naitre sur cette terre bien après l’indépendance. Donc après l’existence juridique de ce pays. Dans cette hypothèse qui est vraiment Mauritanien ? Celui de la Mauritanie qui dépendait du Sénégal ou celui de la Mauritanie dirigée, gérée et administrée par ses propres fils ?
Pour les fervents gaffeurs de la commission de recensement qui se demandent si j’ai des parents au sénégal, ma réponse est sans appel : j’en ai un peu partout sur cette terre et je défie quiconque à me prouver que le président Mouhamed Ould Abdel Aziz n’a pas de parents à Saint Louis, Dakar et Louga. Et combien de ses neveux et parents sont hors de ce pays ? Si mon nom pose problème aussi, je réponds simplement que le président du Sahara porte le même nom que le président Aziz. Plus incroyable, ils ont les mêmes cultures, les mêmes coutumes et les mêmes traditions. Alors ?
S’ils cherchent vraiment à prouver que mes ancêtres lointains ne sont pas nés sur cette terre, je me verrai dans m’obligation de rappeler la longue marche d’une partie de mon peuple depuis le Yémen ou trouver refuge dans l’histoire glorieux de mes lointains ancêtres de l’empire du Ghana dont dépendait la Mauritanie. Mais rassurez-vous, je ne ferai rien de tout cela. Je fais don de mon corps à cette terre qui m’a fait naitre, grandir et pour laquelle mes parents comme mes enfants rendront comptent de leurs faits et actes de mortels.
Si vous doutez de mes documents d’état civil, doutez donc de vous-même et avouez votre incompétence pour nous laissez vivre en paix car l’état civil s’était vous et dans trente ans d’autres douteront du président et de son administration comme il le fait actuellement. Pour terminer, aucune force n’est éternelle et ne croyons pas des problèmes que nos enfants ne sauront pas gérer. Personne n’a la compétence de décider de notre Mauritanité car c’est un droit acquis et plus même, c’est un droit divin et naturel.
Si je ne suis pas Mauritanien, le président Aziz n’est pas Mauritanien non plus. Alors laissez à Aziz sa nationalité et ne touchez pas à la mienne et pensons ensemble à l’avenir de notre état civil.
Cissé housseynou Birama
L’avocat du peuple et le plus proche conseiller
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