Le parquet de Nouakchott par la voix du substitut du procureur de la République M. Khalil Ould Ahmedou a organisé mardi 16 juin une conférence de presse au palais de justice pour accabler les ex-détenus dans la scabreuse affaire dite d’Air Mauritanie, détenus remis en liberté conditionnelle le 4 juin dernier, dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Dakar...
...et suite au paiement par le Patronat mauritanien des cautions exigées par l’une des juridictions de la justice, revues -sans effet- à la baisse, par la Cour Suprême.
«Le dossier suit son cours normal et ne souffre d’aucun vice de forme ou de procédure» a indiqué M. Ould Ahmedou, avant d’ajouter que le parquet -dans l’affaire Air Mauritanie- s’était basé «sur un faisceau de faits irréfutables, dont des pièces comptables mettant en évidence les détournements commis au cours de différentes périodes de gouvernance des prévenus». Et le substitut du procureur dans un souci d’intimidation évident a lancé à l’endroit des ex- détenus : «Nous leur rappelons leur devoir de réserve en ce qui concerne le contenu de l’enquête encore en cours». La déclaration du substitut du procureur de la République intervient après les déclarations du Premier ministre constitutionnel Ould Waghf qui était détenu dans le cadre de l’affaire et qui s’est considéré comme ayant été un otage durant la période de son incarcération.
Mais plusieurs autres lectures ont été données à la sortie musclée du parquet contre des détenus remis en liberté. Un juriste qui a requis l’anonymat a estimé que la sortie du parquet s’inscrit dans le cadre du duel qui oppose ouvertement M. Ould Hanany le président de la Cour Suprême et M. Ould Ghailany le procureur général de la cour Suprême sur le dossier indiquant que le parquet qui dépend de Ould Ghailany est donc monté au créneau pour soutenir son patron. Une autre lecture estime que le parquet s’est senti froissé par les implacables sorties médiatiques de Me Ould Bouhoubeiny bâtonnier des avocats et de Me Brahim Ould Ebetty et multiplie depuis lors, les sorties. Une troisième lecture a laissé entendre que la sortie du substitut du procureur au-delà du fait qu’elle tente de donner une couverture juridique au slogan politique relatif à la «lutte contre la gabegie» vise également à intimider les ex-détenus et leur entourage en vue de les amener à changer de camp politique.
Source : Tahalil
...et suite au paiement par le Patronat mauritanien des cautions exigées par l’une des juridictions de la justice, revues -sans effet- à la baisse, par la Cour Suprême.
«Le dossier suit son cours normal et ne souffre d’aucun vice de forme ou de procédure» a indiqué M. Ould Ahmedou, avant d’ajouter que le parquet -dans l’affaire Air Mauritanie- s’était basé «sur un faisceau de faits irréfutables, dont des pièces comptables mettant en évidence les détournements commis au cours de différentes périodes de gouvernance des prévenus». Et le substitut du procureur dans un souci d’intimidation évident a lancé à l’endroit des ex- détenus : «Nous leur rappelons leur devoir de réserve en ce qui concerne le contenu de l’enquête encore en cours». La déclaration du substitut du procureur de la République intervient après les déclarations du Premier ministre constitutionnel Ould Waghf qui était détenu dans le cadre de l’affaire et qui s’est considéré comme ayant été un otage durant la période de son incarcération.
Mais plusieurs autres lectures ont été données à la sortie musclée du parquet contre des détenus remis en liberté. Un juriste qui a requis l’anonymat a estimé que la sortie du parquet s’inscrit dans le cadre du duel qui oppose ouvertement M. Ould Hanany le président de la Cour Suprême et M. Ould Ghailany le procureur général de la cour Suprême sur le dossier indiquant que le parquet qui dépend de Ould Ghailany est donc monté au créneau pour soutenir son patron. Une autre lecture estime que le parquet s’est senti froissé par les implacables sorties médiatiques de Me Ould Bouhoubeiny bâtonnier des avocats et de Me Brahim Ould Ebetty et multiplie depuis lors, les sorties. Une troisième lecture a laissé entendre que la sortie du substitut du procureur au-delà du fait qu’elle tente de donner une couverture juridique au slogan politique relatif à la «lutte contre la gabegie» vise également à intimider les ex-détenus et leur entourage en vue de les amener à changer de camp politique.
Source : Tahalil
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