A l’ouverture de la seconde session ordinaire du Parlement, aujourd’hui, le discours prononcé par le 1° Vice-Président de l’Assemblée Nationale, El Arbi Ould Jideyne Ould Sidi Ali, a quelque peu surpris les députés de la Majorité, même si la plupart d’entre eux en partagent, en silence, les grandes lignes.
En voyage, depuis hier en Afrique du Sud, le président de la chambre basse du Parlement, Messaoud Ould Boulkheir, s’est fait lire, durant son absence, son allocution par son premier suppléant au perchoir de l’Assemblée.
Résumé de la traduction du discours :
"Depuis quelques mois par de fortes convulsions" faisant qu’on ne peut en prévoir les conséquences. Qu’il s’agisse de la mort de Ben Laden et de ses implications quant à l’issue de la lutte anti-terroriste, ou de la réconciliation entre les factions palestiniennes et l’impact de son rejet par Israel sur l’instauration de la paix au proche orient, la vision de l’avenir quant à l’évolution de tels évènements demeure floue.
Notre pays, dit-il, qui subit naturellement les influences des profondes mutations que connaît son environnement immédiat a vécu ces dernières semaines un climat socio politique quelque peu agité en raison de la hausse des prix et du chômage des jeunes ainsi que de la persistance de la crise économique.
Ce qui fut à l’origine des grèves et manifestations qui ont touché des secteurs vitaux tels que la santé et l’éducation.
A ce propos, le vice président de la chambre basse du parlement, considère qu’au lieu d’ignorer ces problèmes ou de tenter de les résoudre par la force, le gouvernement se doit de trouver, en toute célérité, les solutions adéquates les plus conformes aux aspirations des manifestants.
Si un tel phénomène trouve sa justification en tant qu’expression sincère et responsable des revendications et droits légitimes de telles franges de notre peuple, ce même phénomène perd sa crédibilité une fois détourné de ses objectifs initiaux et exploité par quelque partie à des fins inavouables", ce qui peut conduire au danger d’un dérapage pouvant entraîner des situations non maîtrisables voire à une catastrophe.
Le vice président de l’Assemblée a, à cet égard adressé un appel aux acteurs concernés (presse et syndicats) pour prendre conscience de ce moment crucial de l’histoire de notre pays et de ses institutions démocratiques.
Face à une telle situation, note M. El Arbi Ould Sidi Ali, la solution des problèmes nationaux demeure tributaire "d’un dialogue sincère et responsable entre tous les acteurs politiques à condition que l’intérêt national prime sur toutes les autres considérations".
Evoquant l’aboutissement de ce dialogue, le 1er vice président de l’Assemblée a insisté sur la nécessité de faire preuve d’altruisme, de responsabilité et de patriotisme pour préserver une Mauritanie forte et dont les composantes vivent en symbiose afin de réaliser le progrès, la prospérité et le bien-être de son peuple.
M. Ould Sidi Ali a évoqué les journées des 1er et 3 mai (fête du travail et journée de la liberté d’expression) qui sont autant de symboles donnant l’occasion d’exprimer les préoccupations des travailleurs et leurs aspirations légitimes à un devenir meilleur et d’insister sur le respect de la déontologie professionnelle des journalistes, une occasion de méditer l’importance de la mission qui incombe à chacun.
Enfin, le 1er vice président de l’Assemblée, a lancé un appel à la presse nationale pour saisir la délicatesse du moment, tenir compte du climat politique qui prévaut actuellement et suggéré, par rapport aux prochaines échéances, de prendre le temps nécessaire afin de garantir la participation de tous aux prochaines élections et ce, dans un climat de réconciliation et de consensus national.
canalrim.info
En voyage, depuis hier en Afrique du Sud, le président de la chambre basse du Parlement, Messaoud Ould Boulkheir, s’est fait lire, durant son absence, son allocution par son premier suppléant au perchoir de l’Assemblée.
Résumé de la traduction du discours :
"Depuis quelques mois par de fortes convulsions" faisant qu’on ne peut en prévoir les conséquences. Qu’il s’agisse de la mort de Ben Laden et de ses implications quant à l’issue de la lutte anti-terroriste, ou de la réconciliation entre les factions palestiniennes et l’impact de son rejet par Israel sur l’instauration de la paix au proche orient, la vision de l’avenir quant à l’évolution de tels évènements demeure floue.
Notre pays, dit-il, qui subit naturellement les influences des profondes mutations que connaît son environnement immédiat a vécu ces dernières semaines un climat socio politique quelque peu agité en raison de la hausse des prix et du chômage des jeunes ainsi que de la persistance de la crise économique.
Ce qui fut à l’origine des grèves et manifestations qui ont touché des secteurs vitaux tels que la santé et l’éducation.
A ce propos, le vice président de la chambre basse du parlement, considère qu’au lieu d’ignorer ces problèmes ou de tenter de les résoudre par la force, le gouvernement se doit de trouver, en toute célérité, les solutions adéquates les plus conformes aux aspirations des manifestants.
Si un tel phénomène trouve sa justification en tant qu’expression sincère et responsable des revendications et droits légitimes de telles franges de notre peuple, ce même phénomène perd sa crédibilité une fois détourné de ses objectifs initiaux et exploité par quelque partie à des fins inavouables", ce qui peut conduire au danger d’un dérapage pouvant entraîner des situations non maîtrisables voire à une catastrophe.
Le vice président de l’Assemblée a, à cet égard adressé un appel aux acteurs concernés (presse et syndicats) pour prendre conscience de ce moment crucial de l’histoire de notre pays et de ses institutions démocratiques.
Face à une telle situation, note M. El Arbi Ould Sidi Ali, la solution des problèmes nationaux demeure tributaire "d’un dialogue sincère et responsable entre tous les acteurs politiques à condition que l’intérêt national prime sur toutes les autres considérations".
Evoquant l’aboutissement de ce dialogue, le 1er vice président de l’Assemblée a insisté sur la nécessité de faire preuve d’altruisme, de responsabilité et de patriotisme pour préserver une Mauritanie forte et dont les composantes vivent en symbiose afin de réaliser le progrès, la prospérité et le bien-être de son peuple.
M. Ould Sidi Ali a évoqué les journées des 1er et 3 mai (fête du travail et journée de la liberté d’expression) qui sont autant de symboles donnant l’occasion d’exprimer les préoccupations des travailleurs et leurs aspirations légitimes à un devenir meilleur et d’insister sur le respect de la déontologie professionnelle des journalistes, une occasion de méditer l’importance de la mission qui incombe à chacun.
Enfin, le 1er vice président de l’Assemblée, a lancé un appel à la presse nationale pour saisir la délicatesse du moment, tenir compte du climat politique qui prévaut actuellement et suggéré, par rapport aux prochaines échéances, de prendre le temps nécessaire afin de garantir la participation de tous aux prochaines élections et ce, dans un climat de réconciliation et de consensus national.
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