Le Président Aziz Otage de son propre système tente une évasion.



Le Président Aziz Otage de son propre système tente une évasion.
Cette semaine l’actualité du quotidien des Mauritaniens et lecteurs de Cridem est largement dominée par les tentatives d’évasion ou de libération du président de la république devenu otage de son armée de frondeurs et d’opportunistes.

Avec lui tout un peuple est encore prisonnier des bourreaux qui se battent corps et âme pour maintenir le pays dans le carré de gabegie, des trafiques d’influence, des incompétences et des favoritismes ségrégationnistes qui servent leurs intérêts mesquins au détriment de l’intérêt général.

L’un des axes forts de son plan à la Michael Scofield pour sortir de cette prison break politique et clanique est de contourner cette vielle classe politique en substituant l’Union des Profiteurs de la République (UPR – version Nouvelle) par une jeune formation où les doyens auront quarante bonnes années de vie.



Mais minimiser la force de l’adversaire et sa solide expérience dans les coups bas serait l’erreur fatale qui nous conduirait à demeurer éternellement dans notre regrettable prison de Fox River ou Sona Mauritanien. Peut être même revivre une nouvelle version de la révolution d’Août 2005.

Ironie du destin, ceux qui ont installés ou soutenus le président Aziz dans sa marche contre SIDIOCA se déchirent aujourd’hui pour des manettes de PlayStation où le peuple forme les équipes virtuelles. Malgré la bonne volonté du président, croire à une Mauritanie Nouvelle dans ce pays aux multiples facettes où ses propres collaborateurs l’envoient sur des fronts opposés en le faisant danser entre des décisions de complaisance comme dans l’affaire de l’esclavage dont le coupable devient innocent et l’innocent devient coupable ou en le faisant « vendre du vent », relève d’un espoir de soldat.

Monsieur le président, le combat est certes politique mais pensez d’abord aux priorités sociales comme la cherté de la vie, le chômage, l’épineuse question de notre système éducatif et les pratiques qui tiennent encore le développement en otage car votre plan d’évasion risque de diviser encore plus ce peuple miné par le tribalisme, l’ethnocentrisme, l’incompétence etc. ne nous apprenez pas à faire de la politique pour vos besoins d’élections mais permettez-nous d’avoir accès au savoir afin de participer à la gestion de notre pays car comme disait feu kéba « la politique est le métier le plus facile au monde et c’est pas elle qui développe une nation ».

Cissé housseynou Birama
L’avocat du peuple et le plus proche Conseiller

Mercredi 20 Avril 2011
Boolumbal Boolumbal
Lu 233 fois



Recherche


Inscription à la newsletter