Le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz joue sur tous les fronts pour convaincre les mauritaniens de sa volonté sincère de régler le passif humanitaire, d’éradiquer l’esclavage, de mettre terme à la forte pauvreté, de lutter contre la gabegie, d’envoyer des anciens fidèles dans les taules s’ils sont accusés de détournements des biens publics …
Il est seul à l’intérieur du pays et à l’extérieur pour vulgariser sa politique et son projet de société alors que le premier ministre et les membres du gouvernement limitent leurs actions à des sorties sans importance, pour la plupart recommandées par le président de la république dont le calendrier surchargé ne permet pas d’être partout et à n’importe quel moment.
Le chef de l’Etat ne peut pas continuer ainsi alors que deux ans se sont déjà évaporés de son mandat sans que la population réalise l’importance des réformes dont le président est porteur, mais comme dit l’adage « Eid Wahda mat safeq » littérallement une seule main n’applaudit pas.
Le président réalise aujourd’hui que la confiance ne suffit pas à elle seule pour trouver des hommes à la hauteur de ses grandes ambitions pour la nouvelle Mauritanie. Dépositaire de la primature depuis le coup d’Etat d’août 2008, le Premier ministre Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf est largement décrié par les populations, qui sont lassés d’un chef de gouvernement au rôle limité à la décoration, à la figuration et à l’absence d’efficacité.
Le PM dont tout le monde réclame aujourd’hui le départ, notamment les jeunes du 25 février, vient de montrer que ces discours ne sont pas des réalités, dés lors ou promettant des recrutements massifs au profit des diplômés chômeurs, ces derniers ont fini par se rendre à l’évidence de la farce politique faite dans le but d’apaiser leurs ardeurs qui donnent du fil à retordre au pouvoir.
Moulaye est en somme une épine au pied d’Aziz dont il n’arrive pas encore à se débarrasser malgré le grand mal qu’elle lui cause et les importants préjudices qu’elle porte à ses investissements politiques d’avenir, dés lors où il persévère à maintenir un chef du gouvernement devenu persona non grata, pouvant même lui servir de sortie de crise et d’alternative à un nouveau départ, étant donné que son limogeage immédiat sera le principal sujet de la manif de vendredi prochain.
Aziz ne pourra pas rater cette chance de se séparer de son PM, alors qu’ailleurs dans le monde arabe cette option n’avait pas servi aux dirigeants dont la chasse du pouvoir a été réclamée nuit et jour, dans le froid et dans la canicule jusqu’à leur chute.
En Mauritanie, on n’est pas arrivé à ce stade de rupture entre le sommet et la base. Il n’en demeure pas moins que la garde de Moulaye après tous les maux causés à la Mauritanie, peut susciter un élan de contestation plus grandissant qui se transformant en tsunami emportera tout sur son passage.
cridem
Il est seul à l’intérieur du pays et à l’extérieur pour vulgariser sa politique et son projet de société alors que le premier ministre et les membres du gouvernement limitent leurs actions à des sorties sans importance, pour la plupart recommandées par le président de la république dont le calendrier surchargé ne permet pas d’être partout et à n’importe quel moment.
Le chef de l’Etat ne peut pas continuer ainsi alors que deux ans se sont déjà évaporés de son mandat sans que la population réalise l’importance des réformes dont le président est porteur, mais comme dit l’adage « Eid Wahda mat safeq » littérallement une seule main n’applaudit pas.
Le président réalise aujourd’hui que la confiance ne suffit pas à elle seule pour trouver des hommes à la hauteur de ses grandes ambitions pour la nouvelle Mauritanie. Dépositaire de la primature depuis le coup d’Etat d’août 2008, le Premier ministre Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf est largement décrié par les populations, qui sont lassés d’un chef de gouvernement au rôle limité à la décoration, à la figuration et à l’absence d’efficacité.
Le PM dont tout le monde réclame aujourd’hui le départ, notamment les jeunes du 25 février, vient de montrer que ces discours ne sont pas des réalités, dés lors ou promettant des recrutements massifs au profit des diplômés chômeurs, ces derniers ont fini par se rendre à l’évidence de la farce politique faite dans le but d’apaiser leurs ardeurs qui donnent du fil à retordre au pouvoir.
Moulaye est en somme une épine au pied d’Aziz dont il n’arrive pas encore à se débarrasser malgré le grand mal qu’elle lui cause et les importants préjudices qu’elle porte à ses investissements politiques d’avenir, dés lors où il persévère à maintenir un chef du gouvernement devenu persona non grata, pouvant même lui servir de sortie de crise et d’alternative à un nouveau départ, étant donné que son limogeage immédiat sera le principal sujet de la manif de vendredi prochain.
Aziz ne pourra pas rater cette chance de se séparer de son PM, alors qu’ailleurs dans le monde arabe cette option n’avait pas servi aux dirigeants dont la chasse du pouvoir a été réclamée nuit et jour, dans le froid et dans la canicule jusqu’à leur chute.
En Mauritanie, on n’est pas arrivé à ce stade de rupture entre le sommet et la base. Il n’en demeure pas moins que la garde de Moulaye après tous les maux causés à la Mauritanie, peut susciter un élan de contestation plus grandissant qui se transformant en tsunami emportera tout sur son passage.
cridem
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