Lalla Aicha Sy déplore qu' 'un nombre important de nos concitoyens demeure apatrides'

Samedi, la présidente du Comité de Solidarité avec les Victimes et Violations des Droits Humains en Mauritanie Lalla Aicha Sy a déploré qu’"un nombre important de nos concitoyens demeure apatrides", lors d’un colloque sur les cinquante ans de la construction nation mauritanienne organisée par le Fonadh et Open Society Foundations.

"Il est impératif, a-t-elle dit, de leur restituer leur citoyenneté mauritanienne remise en cause du fait d’une politique de privation de la nationalité mise en œuvre lors des fameux évènements de 1989".



Lalla Aicha Sy déplore qu' 'un nombre important de nos concitoyens demeure apatrides'
Samedi, la présidente du Comité de Solidarité avec les Victimes et Violations des Droits Humains en Mauritanie Lalla Aicha Sy a déploré qu’"un nombre important de nos concitoyens demeure apatrides", lors d’un colloque sur les cinquante ans de la construction nation mauritanienne organisée par le Fonadh et Open Society Foundations.

"Il est impératif, a-t-elle dit, de leur restituer leur citoyenneté mauritanienne remise en cause du fait d’une politique de privation de la nationalité mise en œuvre lors des fameux évènements de 1989".

S’agissant de l’esclavage et de ses séquelles, elle a regretté qu’elles "subsistent malgré une législation nationale existante et la souscription de la Mauritanie au droit international relatif à l’esclavage".



"Les pratiques esclavagistes ont laissé de profondes stigmates aussi bien entre les différentes communautés mauritaniennes qu’entre les communautés victimes et les autorités gouvernementales et administratives locales", a-t-elle ajouté.

La présidente du Comité de Solidarité avec les Victimes et Violation des Droits Humains en Mauritanie s’est néanmoins félicitée de la loi criminalisation l’esclavage, du retour des déportés, de la réintégration des fonctionnaires injustement radiés de la fonction publique.

"Au-delà des relations entre communautés, la responsabilité d’assurer la sécurité matérielle et physique des populations demeure un impératif. Cela ne peut se faire qu’à la faveur de politiques et mesures juridiques, économiques, sociales aptes à garantir un accès égal aux biens et services publics", a indiqué Lalla Aicha Sy.

Babacar Baye Ndiaye pour Cridem

Babacar Baye Ndiaye pourcridem.org

Lundi 6 Décembre 2010
Boolumbal Boolumbal
Lu 615 fois



Recherche


Inscription à la newsletter