Après avoir été rejetée par l’Instance Départementale d’Enrôlement des Populations (IDEP) de Tévragh-Zeina, la présidente du Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains Lalla Aicha Sy a été finalement recensée. Elle a fait cette annonce mercredi matin lors de la conférence de presse de la Coordination "Touche pas à ma nationalité".
"J’ai lutté. J’ai combattu. Je suis allée au ministère de l’Intérieur. J’ai déposé des lettres. J’ai fait des réclamations à la justice. La semaine dernière, on m’a appelé pour me dire de venir me recenser. Je connais mes droits. On m’a dit d’aller se recenser à El Mina. J’ai dit que je ne le ferai qu’au Centre d’Accueil des Citoyens de Tévragh-Zeina où j’ai été rejetée.
J’ai les moyens de me battre mais les autres qui n’en ont pas", a déclaré Lalla Aicha Sy. Elle confie : "Je connais une femme d’origine sénégalaise qui a été mariée à un diplomate mauritanien. Elle a eu sept enfants avec ce diplomate.
On recense son mari et on dit à ses enfants d’attendre qu’elle soit recensée dans une seconde phase parce qu’elle est née au Sénégal. Tous ceux qui sont nés à l’étranger ne sont pas encore recenses".
La présidente du Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains Lalla Aicha Sy continue néanmoins à croire que "ce recensement est fait pour dénégrifier la Mauritanie et dire que les Noirs n’ont pas de place en Mauritanie".
"Les gens perdent leur temps. Dans cette Mauritanie-là, nous allons vivre ensemble. Nous sommes nés ensemble et nous resterons ensemble", a lancé Lalla Aicha Sy, avec défi.
Babacar Baye Ndiaye
Pour Cridem
"J’ai lutté. J’ai combattu. Je suis allée au ministère de l’Intérieur. J’ai déposé des lettres. J’ai fait des réclamations à la justice. La semaine dernière, on m’a appelé pour me dire de venir me recenser. Je connais mes droits. On m’a dit d’aller se recenser à El Mina. J’ai dit que je ne le ferai qu’au Centre d’Accueil des Citoyens de Tévragh-Zeina où j’ai été rejetée.
J’ai les moyens de me battre mais les autres qui n’en ont pas", a déclaré Lalla Aicha Sy. Elle confie : "Je connais une femme d’origine sénégalaise qui a été mariée à un diplomate mauritanien. Elle a eu sept enfants avec ce diplomate.
On recense son mari et on dit à ses enfants d’attendre qu’elle soit recensée dans une seconde phase parce qu’elle est née au Sénégal. Tous ceux qui sont nés à l’étranger ne sont pas encore recenses".
La présidente du Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains Lalla Aicha Sy continue néanmoins à croire que "ce recensement est fait pour dénégrifier la Mauritanie et dire que les Noirs n’ont pas de place en Mauritanie".
"Les gens perdent leur temps. Dans cette Mauritanie-là, nous allons vivre ensemble. Nous sommes nés ensemble et nous resterons ensemble", a lancé Lalla Aicha Sy, avec défi.
Babacar Baye Ndiaye
Pour Cridem
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