Un militant de l'IRA a reconnu, ce dimanche, avoir été sollicité par le général Ould Hadi pour faire défection de l'IRA. Et à la grande surprise des journalistes, le concerné a déchiré le discours que lui aurait remis, le général.
Lehbouss Ould Oumar, un militant d'IRA, qui a invité la presse pour annoncer sa défection du mouvement antiesclavagiste IRA-Mauritanien, a fait la surprise. Devant les journalistes, invités à l'occasion à l'hôtel El Khater, il a déchiré le discours qui lui aurait été remis, dit-il, par les services de Ould Hadi.
"Il m'a été demandé d'annoncer que je ne suis plus convaincu de ma lutte contre l'esclavage, d'insulter Biram et compagnie. En contrepartie, j'aurai droit à une somme d'argent considérable et à l'autorisant d'une ONG. Mais j'ai décidé autrement" a-t-il indiqué.
Et Lehbouss Ould Oumar de préciser: "Je ne troque pas mes principes ni trahir mes compagnons" en déchirant une banderole "dénonçant le discours extrémiste" affiché à l'occasion.
"Je suis le fils de l'esclave qui a été vendue à Boutilimit. Je paye toujours pour ce drame. Je ne peux donc pas vendre, à mon tour, des esclaves" a-t-il affirmé.
"Vous savez que je suis pauvre et j'habite dans le Gazra. Comment puis-je louer cette salle(hôtel Khater), si ce n'était pas les moyens de l'Etat qui tente de diviser les abolitionnistes" s'est-il moqué.
Lehbouss Ould Oumar, un militant d'IRA, qui a invité la presse pour annoncer sa défection du mouvement antiesclavagiste IRA-Mauritanien, a fait la surprise. Devant les journalistes, invités à l'occasion à l'hôtel El Khater, il a déchiré le discours qui lui aurait été remis, dit-il, par les services de Ould Hadi.
"Il m'a été demandé d'annoncer que je ne suis plus convaincu de ma lutte contre l'esclavage, d'insulter Biram et compagnie. En contrepartie, j'aurai droit à une somme d'argent considérable et à l'autorisant d'une ONG. Mais j'ai décidé autrement" a-t-il indiqué.
Et Lehbouss Ould Oumar de préciser: "Je ne troque pas mes principes ni trahir mes compagnons" en déchirant une banderole "dénonçant le discours extrémiste" affiché à l'occasion.
"Je suis le fils de l'esclave qui a été vendue à Boutilimit. Je paye toujours pour ce drame. Je ne peux donc pas vendre, à mon tour, des esclaves" a-t-il affirmé.
"Vous savez que je suis pauvre et j'habite dans le Gazra. Comment puis-je louer cette salle(hôtel Khater), si ce n'était pas les moyens de l'Etat qui tente de diviser les abolitionnistes" s'est-il moqué.
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