Suite aux affrontements entre étudiants de l’université de Nouakchott, KASSATAYA a recueilli la version du porte-parole du Syndicat National des Etudiants Mauritaniens (SNEM) M. Ndiaye Kane Sarr.
M. N’diaye Kane Sarr a confié au micro de KASSATAYA que c’est sur fond de tension que les élections des délégués des conseils d’administration, pédagogique et scientifique se sont préparées. Déjà durant la campagne des malentendus se sont fait jour entre l’UNEM et la coalition estudiantine (lambeau estudiantin, UGEM, ULEM, Alternative..).
Pour le porte-parole les problèmes ont commencé le 20 avril, jour de l’élection, avec la constatation de cas de fraudes massives au niveau de la faculté des sciences juridiques et économiques, objet de toutes les convoitises parce que plus important que les autres en nombre.
L’administration de l’université aurait alors décidé de fermer les bureaux objets de litiges. Selon M. Ndiaye Kane Sarr à la surprise générale l’administration aurait rouvert les bureaux sans concertation et sans prévenir les plaignants. Il n’en fallait pas plus pour que les plaignants crient à la complicité des autorités universitaires dans ce qu’ils qualifient de « vastes opérations de fraude avec des étudiants votant plusieurs fois ».
Et le porte-parole du SNEM de s’étonner de la tournure prise par les événements et la couverture qu’en font certains médias. M. Ndiaye Kane Sarr rappellera que les premiers heurts opposaient l’UNEM et l’UGEM ; le SNEM n’était concerné en rien par le conflit entre étudiants. Selon M. Ndiaye Kane, son syndicat n’a été impliqué que suite à son opposition à la tentative d’un autre syndicat de faire introduire dans le bureau 5 des individus qui n’étaient ni délégués ni membres de la commission chargée des élections. Il n’y aurait selon lui aucune confrontation entre nationalistes arabes, islamistes et nationalistes noirs. Il s’agirait d’un conflit syndical qui s’est transformé en affrontements interethniques.
Les élections à l’université de Nouakchott devaient désigner pour deux ans les représentants des étudiants au Conseil Scientifique et pédagogique et au Conseil d’administration de l’Université (deux pour chaque instance et par faculté : faculté des sciences juridiques et économiques, faculté des sciences et techniques, faculté des sciences humaines et faculté de médecine).
Le porte-parole du SNEM a appelé au calme et à la retenue et demandé la libération des sympathisants et membres du syndicat (Abdoul Aziz M’bengue 4 année sociologie, Ibrahima Gueye et autres…) détenus depuis jeudi au commissariat de police.
Ces heurts surviennent 22 ans presque jour pour jour après le conflit interethnique né de troubles entre le Sénégal et la Mauritanie.
Depuis l’indépendance du pays, des conflits opposent régulièrement des étudiants et élèves mauritaniens sur fond de difficultés de cohabitation entre les différentes composantes nationales.
NB : KASSATAYA a essayé de joindre en vain le secrétaire général de l’UNEM afin d’avoir sa version des faits. La rédaction insistera.
Propos recueillis par Abdoulaye Diagana et Diallo Saidou (Thierno) pour kassataya
M. N’diaye Kane Sarr a confié au micro de KASSATAYA que c’est sur fond de tension que les élections des délégués des conseils d’administration, pédagogique et scientifique se sont préparées. Déjà durant la campagne des malentendus se sont fait jour entre l’UNEM et la coalition estudiantine (lambeau estudiantin, UGEM, ULEM, Alternative..).
Pour le porte-parole les problèmes ont commencé le 20 avril, jour de l’élection, avec la constatation de cas de fraudes massives au niveau de la faculté des sciences juridiques et économiques, objet de toutes les convoitises parce que plus important que les autres en nombre.
L’administration de l’université aurait alors décidé de fermer les bureaux objets de litiges. Selon M. Ndiaye Kane Sarr à la surprise générale l’administration aurait rouvert les bureaux sans concertation et sans prévenir les plaignants. Il n’en fallait pas plus pour que les plaignants crient à la complicité des autorités universitaires dans ce qu’ils qualifient de « vastes opérations de fraude avec des étudiants votant plusieurs fois ».
Et le porte-parole du SNEM de s’étonner de la tournure prise par les événements et la couverture qu’en font certains médias. M. Ndiaye Kane Sarr rappellera que les premiers heurts opposaient l’UNEM et l’UGEM ; le SNEM n’était concerné en rien par le conflit entre étudiants. Selon M. Ndiaye Kane, son syndicat n’a été impliqué que suite à son opposition à la tentative d’un autre syndicat de faire introduire dans le bureau 5 des individus qui n’étaient ni délégués ni membres de la commission chargée des élections. Il n’y aurait selon lui aucune confrontation entre nationalistes arabes, islamistes et nationalistes noirs. Il s’agirait d’un conflit syndical qui s’est transformé en affrontements interethniques.
Les élections à l’université de Nouakchott devaient désigner pour deux ans les représentants des étudiants au Conseil Scientifique et pédagogique et au Conseil d’administration de l’Université (deux pour chaque instance et par faculté : faculté des sciences juridiques et économiques, faculté des sciences et techniques, faculté des sciences humaines et faculté de médecine).
Le porte-parole du SNEM a appelé au calme et à la retenue et demandé la libération des sympathisants et membres du syndicat (Abdoul Aziz M’bengue 4 année sociologie, Ibrahima Gueye et autres…) détenus depuis jeudi au commissariat de police.
Ces heurts surviennent 22 ans presque jour pour jour après le conflit interethnique né de troubles entre le Sénégal et la Mauritanie.
Depuis l’indépendance du pays, des conflits opposent régulièrement des étudiants et élèves mauritaniens sur fond de difficultés de cohabitation entre les différentes composantes nationales.
NB : KASSATAYA a essayé de joindre en vain le secrétaire général de l’UNEM afin d’avoir sa version des faits. La rédaction insistera.
Propos recueillis par Abdoulaye Diagana et Diallo Saidou (Thierno) pour kassataya
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