Le tribunal de Kiffa libérait, hier, mercredi, les détenus arrêtés dans le cadre d’un récent litige fonciè à Barkeol. A l’origine, des personnes influentes déposaient plainte contre un Hartani aveugle du nom d’Ahmed Ould Boukéri visant à mettre en doute son droit de propriété. Les plaignants ont déclaré que la terre leur appartient sous prétexte qu’ils sont les anciens maîtres de Ould Boukeri, donc, prétendants légitimes à ses biens.
Forte de ces allégations, la justice locale a intimé l’ordre, à la brigade de la gendarmerie locale, d’intervenir pour exécuter sa décision de partage de la terre de l’ancien esclave, entre ses anciens maitres et lui. Face à cette situation jugée inique, la famille de Ould Boukéri décidait de protester ce qui lui vaudra l’arrestation de quelques uns de ses membres, pendant une semaine. Il s’agit d’Aichetou Mint M’Barek et des trois enfants de la victime que sont Haroune, Mohamed et Oumoulkheiry.
Les activistes de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (Ira), qui s’étaient rendus sur les lieux, ont scandé des slogans et brandi des banderoles réclamant la libération des détenus, la restitution de la terre à son propriétaire et l’application de la loi foncière. Prenant la parole devant les manifestants, ils ont déclaré venir pour assister les victimes de l’esclavage foncier, notamment, les nombreux cas enregistrés aussi bien à Kiffa et M’bout. La délégation est composée de Tourad Ould Zeid, Yacoub Diarra et Abdel Kerim Moulaye.
Aucun incident n’a été signalé.
Forte de ces allégations, la justice locale a intimé l’ordre, à la brigade de la gendarmerie locale, d’intervenir pour exécuter sa décision de partage de la terre de l’ancien esclave, entre ses anciens maitres et lui. Face à cette situation jugée inique, la famille de Ould Boukéri décidait de protester ce qui lui vaudra l’arrestation de quelques uns de ses membres, pendant une semaine. Il s’agit d’Aichetou Mint M’Barek et des trois enfants de la victime que sont Haroune, Mohamed et Oumoulkheiry.
Les activistes de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (Ira), qui s’étaient rendus sur les lieux, ont scandé des slogans et brandi des banderoles réclamant la libération des détenus, la restitution de la terre à son propriétaire et l’application de la loi foncière. Prenant la parole devant les manifestants, ils ont déclaré venir pour assister les victimes de l’esclavage foncier, notamment, les nombreux cas enregistrés aussi bien à Kiffa et M’bout. La délégation est composée de Tourad Ould Zeid, Yacoub Diarra et Abdel Kerim Moulaye.
Aucun incident n’a été signalé.
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