La justice mauritanienne inculpe et écroue 5 personnes accusées d’esclavage.



La justice mauritanienne inculpe et écroue 5 personnes accusées d’esclavage.
Cinq personnes accusées d’exploiter et de faciliter l’esclavage sur trois filles âgées de 11, 13 et 14 ans ont été inculpées et écrouées dimanche sur ordre du procureur de la République à Nouakchott, a appris APA de source sure dans la capitale mauritanienne.

Il s’agit de 3 femmes qui utilisaient les 3 mineures comme domestiques, d’un homme et d’une dame (parents des filles) qui ont consenti à l’exploitation des victimes.

Des plaintes avaient été déposées au sujet de ces trois cas d’esclavage par des militants de droits de l’homme réclamant l’application de loi en la matière.

Pour ce faire, ces militants dont le président de SOS Esclavage, Boubacar Ould Messoud, celui de l’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), Biram Ould Abeid Ould Dah, et la présidente de l’Association des femmes chefs de familles (AFCF), Aminetou Mint Moctar, avaient observé, mercredi dernier, un sit-in et une grève de la faim à l’intérieur du Commissariat de police des mineurs à Nouakchott.

Ils ont reçu un important élan de solidarité de la part d’autres activistes de droits de l’homme et de députés à l’Assemblée nationale, venus protester au Commissariat des mineurs.

Le gouvernement mauritanien avait adopté en 2007 une loi incriminant les pratiques esclavagistes mais les organisations militant dans ce domaine considèrent que cette loi est restée lettre morte dans la mesure où, selon elles, les autorités administratives et judiciaires refusent de l’appliquer sur le terrain.

MOO/od/APA



cridem

Lundi 28 Mars 2011
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