La gendarmerie nationale opère une vague d’arrestations à Nouakchott



La gendarmerie nationale opère une vague d’arrestations à Nouakchott
Les forces de la gendarmerie ont procédé ces derniers jours à des vagues d’arrestations qui ont porté sur des dizaines de personnes, toutes soupçonnés de délit comme les agressions physiques, les insultes ou l’empêchement d’autrui de dormir.

Le site alakhbar qui rapporte la nouvelle indique que les individus arrêtés ont été conduits dans des dépendances principales de l’état-major de la gendarmerie nationale où ils ont passé une nuit blanche.

Toujours selon alakhbar, des voitures s’étaient mobilisées auprès des centres principaux des arrondissements et plusieurs jeunes et adultes ont été sommés de descendre de leur véhicule et de monter à bord de bus utilisés à cet effet, sans avertissement au départ, au milieu de craintes de voir ce renforcement de l’ordre, limiter le droit des citoyens de se déplacer librement dans le pays.


Le Rédacteur en chef de alakhbar indique dans le site du même nom qu’il a vu des dizaines de jeunes transportés à bord de voitures de la gendarmerie nationale et que l’un des éléments de ce corps national s’est moqué des personnes arrêtées, leur promettant de passer une nuit difficile dans les geôles de la gendarmerie, au milieu d’une panique parmi les interpellés.

Le site indique également que l’un des gendarmes avec confié à alakhbar que les arrestations ne sont pas négociables et que tous passeront leur nuit blanche à l’état-major pour se rendre conscience de l’importance de dormir tôt, nonobstant les choses reprochables auxquelles ils s’adonnaient à des heures tardives de la nuit.

Les autorités n’ont pas encore déclaré des couvre-feux pour la nuit dans le pays, mais le Haut Conseil pour la Défense (ex-HCE) continue d’exercer ses fonctions depuis sa prise du pouvoir le 6 août 2008, malgré l’élection d’un président civil dans une consultation électorale que l’opposition dit avoir fait l’objet de fraude chimique massive.

Le site conclut en disant que l’élite politique mauritanienne reconnait l’avènement d’une véritable vie démocratique dans le pays, mais se plaint toutefois des brutalités de l’armée et de la limitation des libertés qui risquent, selon elle de basculer le pays dans l’ère des régimes d’exception d’antan.

En effet, les citoyens sont très mécontents des pratiques faites par les soldats sous les ordres de leurs supérieurs et leur torture dans des lieux fixés pour rassembler les groupements de la logistique de la gendarmerie.


Source: Alkhabar

Mardi 20 Octobre 2009
Boolumbal Boolumbal
Lu 190 fois



Recherche


Inscription à la newsletter