
La monnaie locale mauritanienne, l’Ouguiya, affiche un taux des plus faibles depuis sa création par rapport aux cours des monnaies étrangères comme l’Euro et le Dollar américain et même le Francs CFA, a appris APA mardi auprès de plusieurs bureaux de change et analystes financiers, à Nouakchott.
Au niveau de la Banque centrale de Mauritanie(BCM), les cours de l’Ouguiya avec 1 euro se situent à 373,39 Ouguiyas pour l’achat et 377,14 Ouguiyas pour la vente et 1 dollar américain à 277,31 ouguiyas pour l’achat et 280,09 ouguiyas pour la vente.
De l’avis de plusieurs analystes, ce taux n’a rien de commun avec celui appliqué par les bureaux de change et les banques primaires, surtout que peu de gens accèdent à la devise de la BCM.
« La faiblesse de l’ouguiya est liée à sa dévaluation périodique par la BCM et au tissu économique du pays, pays qui importe tous ses besoins les produits alimentaires de première nécessité, les hydrocarbures, les médicaments, les consommables et d’autres produits de l’extérieur, ce qui a une conséquence sur la vie du citoyen. », souligne-t-on.
La chute de la monnaie nationale a eu une incidence inflationniste sur les prix de certaines denrées essentielles comme le sucre dont le sac de 50 kg avoisine 14000 ouguiyas, le riz qui se vend à 9000 ouguiyas, l’huile végétale dont le bidon de 20 litres est à 9000 ouguiya et le sac de blé moulu qui s’offre à 7000 ouguiya.
Comparativement au contexte international, ces prix sont jugés « insupportables » pour une population mauritanienne dont 44,15% vivent sous le seuil de la pauvreté, exacerbée par la faiblesse du pouvoir d’achat et le chômage des jeunes, indique-t-on.
APA
Source : Afrique Avenir
Au niveau de la Banque centrale de Mauritanie(BCM), les cours de l’Ouguiya avec 1 euro se situent à 373,39 Ouguiyas pour l’achat et 377,14 Ouguiyas pour la vente et 1 dollar américain à 277,31 ouguiyas pour l’achat et 280,09 ouguiyas pour la vente.
De l’avis de plusieurs analystes, ce taux n’a rien de commun avec celui appliqué par les bureaux de change et les banques primaires, surtout que peu de gens accèdent à la devise de la BCM.
« La faiblesse de l’ouguiya est liée à sa dévaluation périodique par la BCM et au tissu économique du pays, pays qui importe tous ses besoins les produits alimentaires de première nécessité, les hydrocarbures, les médicaments, les consommables et d’autres produits de l’extérieur, ce qui a une conséquence sur la vie du citoyen. », souligne-t-on.
La chute de la monnaie nationale a eu une incidence inflationniste sur les prix de certaines denrées essentielles comme le sucre dont le sac de 50 kg avoisine 14000 ouguiyas, le riz qui se vend à 9000 ouguiyas, l’huile végétale dont le bidon de 20 litres est à 9000 ouguiya et le sac de blé moulu qui s’offre à 7000 ouguiya.
Comparativement au contexte international, ces prix sont jugés « insupportables » pour une population mauritanienne dont 44,15% vivent sous le seuil de la pauvreté, exacerbée par la faiblesse du pouvoir d’achat et le chômage des jeunes, indique-t-on.
APA
Source : Afrique Avenir