La corruption a-t-elle reculée en Mauritanie ?

Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire que chez nous, la lutte contre la gabegie et les prévaricateurs a enregistré des avancées spectaculaires. Le seul point de divergence est que pour certains cette lutte contre la gabegie, qui est l’un des maîtres mots de la politique initiée par le président de la République monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, est sélective c’est à dire que ceux qui en pâtissent sont tous du bord opposé à celui du pouvoir. Ce que d’autres balaient d’un revers de la main, en citant bien de cas de responsables démis de leurs fonctions pour faute de gestion et qui pourtant sont réputés être des proches du régime.



La corruption a-t-elle reculée en Mauritanie ?
Aujourd’hui, tout le monde s’accorde à dire que chez nous, la lutte contre la gabegie et les prévaricateurs a enregistré des avancées spectaculaires. Le seul point de divergence est que pour certains cette lutte contre la gabegie, qui est l’un des maîtres mots de la politique initiée par le président de la République monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, est sélective c’est à dire que ceux qui en pâtissent sont tous du bord opposé à celui du pouvoir. Ce que d’autres balaient d’un revers de la main, en citant bien de cas de responsables démis de leurs fonctions pour faute de gestion et qui pourtant sont réputés être des proches du régime.

Quoiqu’il en soit, ce qui est certain, c’est que la culture de « Mal Hewch », a disparu ou, du moins s’est faite plus timide. En effet, les détournements de deniers publics qui se faisaient au vu et au su de tout le monde comme des faits de guerre et dont les auteurs étaient élevés au rang de héros national, deviennent de plus en plus rare. Le phénomène de la corruption et des malversations a nettement reculé. Il reste évident que des poches de résistance persistent, mais elles perdent de plus en plus de terrain face aux assauts répétés de la politique de lutte contre la gabegie.

Mais malgrè les efforts accomplis en ce sens, il reste que la meilleure manière de lutter contre la gabegie est de placer l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Seuls des hommes et des femmes bien formés peuvent se départir en toute allégresse de ces tentations d’enrichissement facile. Tout comme ils sont solidement forts pour ne pas se laisser influencer par les pesanteurs de certaines franges de notre société trop enclines à encourager les détournements et à couvrir ses auteurs, en remboursant à leur place en créant autour d’eux une chaine de solidarité tribale pour les extraire des griffes de la justice.

Il faudra également que les auteurs présumés de détournement ne soient pas tout simplement sommés de rembourser les biens publics dilapidés mais remis à la justice qui sera chargée de les condamner ou de les blanchir. Il n’est pas logique que nos prisons soient bondés de petits larcins alors que les auteurs de gros détournement des biens de la collectivité nationale se pavanent dans les grandes avenues en toute impunité comme si de rien. Mohamed Salem Ould Haiba

source:leveridique.info

Dimanche 12 Décembre 2010
Boolumbal Boolumbal
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