Après les manifestations sans précédent en Egypte, la communauté internationale appelle le président Moubarak à prendre en compte la colère de la rue, sans toutefois souhaiter ouvertement le départ du raïs.
Silencieux jusqu'alors, Nicolas Sarkozy a réagi à la situation samedi soir. Le président français, la chancelière allemande et le premier ministre britannique ont publié une déclaration conjointe dans laquelle ils se disent "vivement préoccupés par les événements" en Egypte : "Nous appelons le président Moubarak à éviter à tout prix l'usage de la violence contre des civils sans armes et appelons les manifestants à exercer leur droit pacifiquement".
Les trois dirigeants soulignent que les "droits de l'homme et les libertés démocratiques doivent être pleinement respectés, y compris la liberté d'expression et de communication, notamment l'usage du téléphone et de l'Internet, ainsi que le droit de réunion et de manifestation paxcifique". "Nous appelons le président Moubarak à engager un processus de changement qui se traduise à travers un gouvernement à représentation élargie et des élections libres et justes", conclut la déclaration.
Plus directe, la secréatire d'Etat à la jeunesse, Jeanette Bougrab, a estimé que le président Moubarak devait partir. "Après 30 ans de pouvoir, il y a une forme d'usure et la transition démocratique doit aussi toucher l'Egypte", a-t-elle dit sur France Info.
La diplomatie de l'Union européenne a appelé à la "retenue" les autorités égyptiennes. Catherine Ashton, haute représentante de l'UE pour la politique extérieure, a déploré "l'usage continu de la force contre les manifestants par la police et les forces de sécurité de l'Etat". "J'enjoins les autorités à libérer immédiatement et sans condition tous les manifestants pacifiques qui sont en détention", a-t-elle déclaré dans un communiqué (.pdf).
S'exprimant après que Moubarak a nommé Omar Souleiman à la vice-présidence, Philipp Crowley, du Secrétariat d'Etat américain a jugé "insuffisant" le "le rebattage des cartes" au sein du gouvernement égyptien. "Les propos du président Moubarak doivent être suivis de faits", a-t-il ajouté, faisant écho à l'appel lancé par Obama vendredi soir en faveur de réformes.Il demandait au président égyptien de respecter ses engagements. Il a insisté sur le fait que les Etats-Unis resteraient "toujours un partenaire de l'Egypte". Un appel réitéré par la Maison Blanche, samedi, après que le président a tenu un réunion de crise consécrée à l'Egypte.
Israël a évoqué pour la première fois officiellement la situation égyptienne dimanche matin. Le premier ministre, Benjamin Nétanyahou, a estimé que son pays devait faire preuve de "responsabilité et de retenue", assurant suivre la situation avec "vigilance".
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a jugé que les manifestations représentaient des "atteintes à la sécurité et la stabilité" de l'Egypte commises par certains éléments "infiltrés" au nom de la "liberté d'expression".
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a lui aussi fait part à M. Moubarak de "sa solidarité avec l'Egypte et son engagement pour sa sécurité et sa stabilité".
Silencieux jusqu'alors, Nicolas Sarkozy a réagi à la situation samedi soir. Le président français, la chancelière allemande et le premier ministre britannique ont publié une déclaration conjointe dans laquelle ils se disent "vivement préoccupés par les événements" en Egypte : "Nous appelons le président Moubarak à éviter à tout prix l'usage de la violence contre des civils sans armes et appelons les manifestants à exercer leur droit pacifiquement".
Les trois dirigeants soulignent que les "droits de l'homme et les libertés démocratiques doivent être pleinement respectés, y compris la liberté d'expression et de communication, notamment l'usage du téléphone et de l'Internet, ainsi que le droit de réunion et de manifestation paxcifique". "Nous appelons le président Moubarak à engager un processus de changement qui se traduise à travers un gouvernement à représentation élargie et des élections libres et justes", conclut la déclaration.
Plus directe, la secréatire d'Etat à la jeunesse, Jeanette Bougrab, a estimé que le président Moubarak devait partir. "Après 30 ans de pouvoir, il y a une forme d'usure et la transition démocratique doit aussi toucher l'Egypte", a-t-elle dit sur France Info.
La diplomatie de l'Union européenne a appelé à la "retenue" les autorités égyptiennes. Catherine Ashton, haute représentante de l'UE pour la politique extérieure, a déploré "l'usage continu de la force contre les manifestants par la police et les forces de sécurité de l'Etat". "J'enjoins les autorités à libérer immédiatement et sans condition tous les manifestants pacifiques qui sont en détention", a-t-elle déclaré dans un communiqué (.pdf).
S'exprimant après que Moubarak a nommé Omar Souleiman à la vice-présidence, Philipp Crowley, du Secrétariat d'Etat américain a jugé "insuffisant" le "le rebattage des cartes" au sein du gouvernement égyptien. "Les propos du président Moubarak doivent être suivis de faits", a-t-il ajouté, faisant écho à l'appel lancé par Obama vendredi soir en faveur de réformes.Il demandait au président égyptien de respecter ses engagements. Il a insisté sur le fait que les Etats-Unis resteraient "toujours un partenaire de l'Egypte". Un appel réitéré par la Maison Blanche, samedi, après que le président a tenu un réunion de crise consécrée à l'Egypte.
Israël a évoqué pour la première fois officiellement la situation égyptienne dimanche matin. Le premier ministre, Benjamin Nétanyahou, a estimé que son pays devait faire preuve de "responsabilité et de retenue", assurant suivre la situation avec "vigilance".
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a jugé que les manifestations représentaient des "atteintes à la sécurité et la stabilité" de l'Egypte commises par certains éléments "infiltrés" au nom de la "liberté d'expression".
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a lui aussi fait part à M. Moubarak de "sa solidarité avec l'Egypte et son engagement pour sa sécurité et sa stabilité".
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