La chute de Moubarak accroitra sans nul doute les soucis de plusieurs dirigeants arabes et en particulier ceux qui se croient les moins concernés par cette vague de protestations populaires qui ont pour origine primaire le triptyque : Chômage, pauvreté et hausse des prix des produits de première nécessité.
Mais si des pays ne semblent pas concernés par l’origine primaire, échapperont- ils à l’origine secondaire de cette vague que constitue l’équité dans la répartition des fruits de la croissance ou tout simplement assurent ils une distribution juste du revenu national ?
Et si oui, où sont ils des standards internationaux de la liberté d’expression et du respect des droits de l’homme ?
Les exigences de la stabilité dans nos pays arabes sont désormais élevées à un niveau très haut par les révolutions tunisienne et égyptienne. Mais force est de constater que ces deux pays qui ont ouvert le bal des révolutions arabes se caractérisent par un niveau d’éducation fort élevé qui ne peut être égalé que par l’Iraq avant l’invasion américaine.
Dans le désordre la Jordanie, la Syrie, le Yémen, l’Algérie seraient en ligne de mire et la liste n’est pas exhaustive. Les autres n’ont qu’à bien se tenir parce que le niveau d’éducation étant faible la facture des pertes humaines serait plus lourde que ce qui a été déjà vu jusqu’ici.
Les analystes les plus avertis n’ont pas hésité de conclure que l’Egypte n’était pas la Tunisie et pourtant ça tourne la roue de la révolution arabe et dans le sens le moins attendu. Le vaccin le plus probant serait une forte dose de liberté d’expression et une surveillance permanente et interactive du niveau de vie des populations les plus vulnérables et une politique pro active d’emploi et de justice sociale.
Chez nous, l’UPR sauterait sur cette issue pour dire que la Mauritanie est vaccinée contre cette révolution par le programme présidentiel jugé confectionné pour la frange pauvre de la population mauritanienne. Mais d’aucuns savent que les stigmates de l’ancien régime persistent sous d’autres formes et l’hypercentralisation de l’administration doublée d’une hypocrisie de nos politiques majorité et opposition confondues ne facilitent pas la gestion transparente des deniers publics.
La suffisance, l’orgueil et le mépris de l’opinion de l’autre ne saurait constituer un rempart contre la protestation légitime. Seul le dialogue, l’argumentaire objectif et la recherche de compromis peuvent venir à bout des frustrations nombreuses accumulées des décennies durant et dont le dénouement souvent espérés à chaque révolution de palais tarde à poindre à l’horizon.
Notre pays dispose de plusieurs prédispositions à réussir le changement d’attitude, compte tenu, du slogan de lutte contre la gabegie, approprié par le pouvoir en place mais qui requiert une adhésion sincère de la majorité politique et une kyrielle de preuves objectives pour convaincre l’opposition. Est-ce que la coalition des partis de la Majorité présidentielle mauritanienne s’abstiendra t elle de dire que la Mauritanie n’est pas l’Egypte comme ils l’ont déjà dit pour la Tunisie ? C’est ce que nous lui recommandons pour éviter le bon « mauvais » sort de l’Egypte.
cridem
Mais si des pays ne semblent pas concernés par l’origine primaire, échapperont- ils à l’origine secondaire de cette vague que constitue l’équité dans la répartition des fruits de la croissance ou tout simplement assurent ils une distribution juste du revenu national ?
Et si oui, où sont ils des standards internationaux de la liberté d’expression et du respect des droits de l’homme ?
Les exigences de la stabilité dans nos pays arabes sont désormais élevées à un niveau très haut par les révolutions tunisienne et égyptienne. Mais force est de constater que ces deux pays qui ont ouvert le bal des révolutions arabes se caractérisent par un niveau d’éducation fort élevé qui ne peut être égalé que par l’Iraq avant l’invasion américaine.
Dans le désordre la Jordanie, la Syrie, le Yémen, l’Algérie seraient en ligne de mire et la liste n’est pas exhaustive. Les autres n’ont qu’à bien se tenir parce que le niveau d’éducation étant faible la facture des pertes humaines serait plus lourde que ce qui a été déjà vu jusqu’ici.
Les analystes les plus avertis n’ont pas hésité de conclure que l’Egypte n’était pas la Tunisie et pourtant ça tourne la roue de la révolution arabe et dans le sens le moins attendu. Le vaccin le plus probant serait une forte dose de liberté d’expression et une surveillance permanente et interactive du niveau de vie des populations les plus vulnérables et une politique pro active d’emploi et de justice sociale.
Chez nous, l’UPR sauterait sur cette issue pour dire que la Mauritanie est vaccinée contre cette révolution par le programme présidentiel jugé confectionné pour la frange pauvre de la population mauritanienne. Mais d’aucuns savent que les stigmates de l’ancien régime persistent sous d’autres formes et l’hypercentralisation de l’administration doublée d’une hypocrisie de nos politiques majorité et opposition confondues ne facilitent pas la gestion transparente des deniers publics.
La suffisance, l’orgueil et le mépris de l’opinion de l’autre ne saurait constituer un rempart contre la protestation légitime. Seul le dialogue, l’argumentaire objectif et la recherche de compromis peuvent venir à bout des frustrations nombreuses accumulées des décennies durant et dont le dénouement souvent espérés à chaque révolution de palais tarde à poindre à l’horizon.
Notre pays dispose de plusieurs prédispositions à réussir le changement d’attitude, compte tenu, du slogan de lutte contre la gabegie, approprié par le pouvoir en place mais qui requiert une adhésion sincère de la majorité politique et une kyrielle de preuves objectives pour convaincre l’opposition. Est-ce que la coalition des partis de la Majorité présidentielle mauritanienne s’abstiendra t elle de dire que la Mauritanie n’est pas l’Egypte comme ils l’ont déjà dit pour la Tunisie ? C’est ce que nous lui recommandons pour éviter le bon « mauvais » sort de l’Egypte.
cridem
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