La diva de la musique sénégalaise, Coumba Gawlo, a déclaré qu’il n’existe pas de grandes différences entre la musique mauritanienne et celle sénégalaise. Les deux s’inspirent de la traditionnelle avec des instruments comme la Kora. Après, les artistes l’ont ouverte à d’autres sonorités pour répondre aux besoins de la mondialisation.
Coumba Gawlo s’exprimait au cours d’une conférence, jeudi après midi à Nouakchott, , en compagnie de l’artiste mauritanienne, Tahara Mint Hembara,dans le cadre de son African Tour 2012 qui l’a mènera dans d’autres capitales du continent.
«J’aimais déjà la Mauritanie. Je l’ai plus aimée aujourd’hui. Le Sénégal et la Mauritanie sont deux pays frères. J’ai été étonnée du fait que tout le monde me parle Wolof et Poular ; ce qui témoigne les liens de parenté entre nous. Je ne crois pas à des querelles entre les deux pays», a-t-elle répondu à une question relative à la somme des 30.000 UM (50.000 CFA) que certains de ces compatriotes en Mauritanie «jugent excessive» pour l’obtention d’une carte de séjour.
Complétant la même réponse, Tahar Mint Hembara a estimé normal que la Mauritanie demande à des africains et aux étrangers de manière générale de payer quelque chose pour leur séjour. A la limite pour se faire connaitre. Mais j’ai été personnellement choquée par le fait qu’on leur demande trop. Beaucoup ont préféré quitter le pays. On ne peut pas vivre en autarcie ou sur le dépend des autres.»
Par ailleurs la sénégalaise a annoncé, avec l’appui de Total-Mauritanie et Total-Sénégal, la réfection, en Mauritanie, d’un centre et la mise en place d’autres projets destinés aux enfants. D’autres formes de collaboration avec les artistes mauritaniens sont prévues, a ajouté la chanteuse, sans faire part des détails.
Coumba et Tahra ont enfin qualifié de «catastrophique» ce qui se passe au Mali, et montré leur "grande affection" à ce pays, qui «devait vivre la troisième édition de African Tour», selon Coumba Gawlo.
"Il y a beaucoup de problèmes, mais il y a des possibilités et les conditions sont favorables", a répondu M. Diouf, interpelé sur le problème des licences de pêche avec la Mauritanie, au cours d’une visite. Il a précisé que les négociations avec Nouakchott vont démarrer "dans quelques jours".
M. Diouf a souligné son espoir de voir ce problème résolu et magnifié la décision de l’Etat mauritanien de proroger de trois mois les licences de pêche octroyées aux pêcheurs guet-ndariens.
"Il faut encourager cela pour que ça continue. Il n’y a pas de difficultés insurmontables, il faut simplement qu’on y aille dans l’esprit de respecter nos engagements vis-à-vis de la partie mauritanienne", a ajouté le ministre sénégalais. Selon lui, "nos parents pêcheurs doivent aider les autorités à mieux discuter et négocier avec la Mauritanie. Il faut qu’ils respectent les lois parce que nous sommes deux Etats souverains". "Ils ont leur loi et nous avons les nôtres. Pour faciliter les choses, il faut qu’on respecte de part et d’autre les accords que nous avons signés", a-t-il expliqué.
Al Akhbar
Coumba Gawlo s’exprimait au cours d’une conférence, jeudi après midi à Nouakchott, , en compagnie de l’artiste mauritanienne, Tahara Mint Hembara,dans le cadre de son African Tour 2012 qui l’a mènera dans d’autres capitales du continent.
«J’aimais déjà la Mauritanie. Je l’ai plus aimée aujourd’hui. Le Sénégal et la Mauritanie sont deux pays frères. J’ai été étonnée du fait que tout le monde me parle Wolof et Poular ; ce qui témoigne les liens de parenté entre nous. Je ne crois pas à des querelles entre les deux pays», a-t-elle répondu à une question relative à la somme des 30.000 UM (50.000 CFA) que certains de ces compatriotes en Mauritanie «jugent excessive» pour l’obtention d’une carte de séjour.
Complétant la même réponse, Tahar Mint Hembara a estimé normal que la Mauritanie demande à des africains et aux étrangers de manière générale de payer quelque chose pour leur séjour. A la limite pour se faire connaitre. Mais j’ai été personnellement choquée par le fait qu’on leur demande trop. Beaucoup ont préféré quitter le pays. On ne peut pas vivre en autarcie ou sur le dépend des autres.»
Par ailleurs la sénégalaise a annoncé, avec l’appui de Total-Mauritanie et Total-Sénégal, la réfection, en Mauritanie, d’un centre et la mise en place d’autres projets destinés aux enfants. D’autres formes de collaboration avec les artistes mauritaniens sont prévues, a ajouté la chanteuse, sans faire part des détails.
Coumba et Tahra ont enfin qualifié de «catastrophique» ce qui se passe au Mali, et montré leur "grande affection" à ce pays, qui «devait vivre la troisième édition de African Tour», selon Coumba Gawlo.
"Il y a beaucoup de problèmes, mais il y a des possibilités et les conditions sont favorables", a répondu M. Diouf, interpelé sur le problème des licences de pêche avec la Mauritanie, au cours d’une visite. Il a précisé que les négociations avec Nouakchott vont démarrer "dans quelques jours".
M. Diouf a souligné son espoir de voir ce problème résolu et magnifié la décision de l’Etat mauritanien de proroger de trois mois les licences de pêche octroyées aux pêcheurs guet-ndariens.
"Il faut encourager cela pour que ça continue. Il n’y a pas de difficultés insurmontables, il faut simplement qu’on y aille dans l’esprit de respecter nos engagements vis-à-vis de la partie mauritanienne", a ajouté le ministre sénégalais. Selon lui, "nos parents pêcheurs doivent aider les autorités à mieux discuter et négocier avec la Mauritanie. Il faut qu’ils respectent les lois parce que nous sommes deux Etats souverains". "Ils ont leur loi et nous avons les nôtres. Pour faciliter les choses, il faut qu’on respecte de part et d’autre les accords que nous avons signés", a-t-il expliqué.
Al Akhbar
Actualités
