L’été s’annonce rude dans la banlieue. Le prix du baril d’eau est passé du simple au double depuis quelques jours. Initialement vendu à 300 ouguiyas, son prix a doublé dans certains quartiers de la capitale plongeant les populations dans une situation délicate. « Je ne veux pas de pénurie d’eau à Nouakchott » tel était le message du président Ould Abdel Aziz à la Direction de la SNDE, lors de sa dernière visite inopinée du mercredi 06 avril.
Un message clair du chef de l’Etat qui n’a pas eu pour le moment l’effet d’un boomerang. Et pour preuve, la pénurie d’eau est belle et bien présente à Nouakchott, malgré le lancement de l’Aftout Essahli. Les habitants de Teyarett ne vous diront pas le contraire. Depuis quelques jours, ils sont confrontés à la hausse vertigineuse du baril d’eau qui a vu son prix monté en flèche.
S’il est resté introuvable dans certaines zones de la moughata, le baril d’eau se négocie actuellement à 600 ou 800 ouguiyas.
Un prix exorbitant qui risque de grimper dans les prochains jours, vu la rude chaleur qui s’annonce. Les cuves d’eau, longtemps considérées comme planche de salut par les pauvres sont restées sèches depuis quelques jours. Et pour cause, les citernes de la mairie ne viennent plus que rarement. Face à ce casse-cou quotidien, certains ménages sont obligés de se tourner vers les boutiques du coin, malgré le prix exagéré du bidon de 20 l (50 um).
Pour dénoncer cette situation les populations crient au désespoir et demandent si leur moughataa est réellement alimentée par le projet de l’Aftout Essahli. S’offusquant contre ce goulot d’étranglement, les populations n’ont pas hésité à pointer du doigt les vendeurs d’eau jugés responsables de cette pénurie.
Refusant de porter le chapeau, ces derniers ont soutenu mordicus que l’eau commence à devenir rare et que le prix d’achat du baril a doublé depuis quelques jours au niveau des bornes fontaine. « Récemment on payait 100um pour un baril, maintenait on paie le double » affirme un vendeur d’eau. Selon lui, cette augmentation a causé l’inflation du baril d’eau dans certains quartiers comme Mechrouh « on ne peut pas acheter à 200um et vendre à 250 ou 300um dans certaines endroits qui se trouvent à un kilomètre ou deux des points d’eau. ».
Pour s’approvisionner, une autre alternative s’impose aujourd’hui à Cansado: les camions citernes. Là aussi, les populations sont obligées de cotiser pour acheter un camion citerne au Ksar. Un ras le bol récurrent des populations que semble dénoncer MMT, une ménagère demeurant à Cansado. « On est obligé de cotiser pour payer une citerne d’eau dont le partage s’effectue toujours avec beaucoup de difficultés. »
Face à ce casse-tête quotidien des populations, les propriétaires de camions citernes se frottent les doigts. Des opportunistes tapis dans l’ombre qui risquent de couler la société et qui ont causé la colère du président Ould Abdel Aziz, lors de sa visite à la SNDE « Je sais très bien ce qui se passe. Je sais, par exemple, que le revenu du volume des citernes ne va pas toujours dans les caisses et que les recettes sont souvent en-deçà de la réalité car elles empruntent les voies que vous connaissez. ». Des propos du Président de la république relayés par nos confrères du site Canalrim . Visite qui a permis au président de découvrir la situation catastrophique de la société malgré un exercice précédent reluisant.
Dialtabé
Source : Le Quotidien de Nouakchott
Un message clair du chef de l’Etat qui n’a pas eu pour le moment l’effet d’un boomerang. Et pour preuve, la pénurie d’eau est belle et bien présente à Nouakchott, malgré le lancement de l’Aftout Essahli. Les habitants de Teyarett ne vous diront pas le contraire. Depuis quelques jours, ils sont confrontés à la hausse vertigineuse du baril d’eau qui a vu son prix monté en flèche.
S’il est resté introuvable dans certaines zones de la moughata, le baril d’eau se négocie actuellement à 600 ou 800 ouguiyas.
Un prix exorbitant qui risque de grimper dans les prochains jours, vu la rude chaleur qui s’annonce. Les cuves d’eau, longtemps considérées comme planche de salut par les pauvres sont restées sèches depuis quelques jours. Et pour cause, les citernes de la mairie ne viennent plus que rarement. Face à ce casse-cou quotidien, certains ménages sont obligés de se tourner vers les boutiques du coin, malgré le prix exagéré du bidon de 20 l (50 um).
Pour dénoncer cette situation les populations crient au désespoir et demandent si leur moughataa est réellement alimentée par le projet de l’Aftout Essahli. S’offusquant contre ce goulot d’étranglement, les populations n’ont pas hésité à pointer du doigt les vendeurs d’eau jugés responsables de cette pénurie.
Refusant de porter le chapeau, ces derniers ont soutenu mordicus que l’eau commence à devenir rare et que le prix d’achat du baril a doublé depuis quelques jours au niveau des bornes fontaine. « Récemment on payait 100um pour un baril, maintenait on paie le double » affirme un vendeur d’eau. Selon lui, cette augmentation a causé l’inflation du baril d’eau dans certains quartiers comme Mechrouh « on ne peut pas acheter à 200um et vendre à 250 ou 300um dans certaines endroits qui se trouvent à un kilomètre ou deux des points d’eau. ».
Pour s’approvisionner, une autre alternative s’impose aujourd’hui à Cansado: les camions citernes. Là aussi, les populations sont obligées de cotiser pour acheter un camion citerne au Ksar. Un ras le bol récurrent des populations que semble dénoncer MMT, une ménagère demeurant à Cansado. « On est obligé de cotiser pour payer une citerne d’eau dont le partage s’effectue toujours avec beaucoup de difficultés. »
Face à ce casse-tête quotidien des populations, les propriétaires de camions citernes se frottent les doigts. Des opportunistes tapis dans l’ombre qui risquent de couler la société et qui ont causé la colère du président Ould Abdel Aziz, lors de sa visite à la SNDE « Je sais très bien ce qui se passe. Je sais, par exemple, que le revenu du volume des citernes ne va pas toujours dans les caisses et que les recettes sont souvent en-deçà de la réalité car elles empruntent les voies que vous connaissez. ». Des propos du Président de la république relayés par nos confrères du site Canalrim . Visite qui a permis au président de découvrir la situation catastrophique de la société malgré un exercice précédent reluisant.
Dialtabé
Source : Le Quotidien de Nouakchott
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