L'arrivée imminente en France du Général Ould Magett, président de l'Assemblée nationale de Mauritanie, suscite une profonde indignation parmi les défenseurs des droits humains et les réfugiés mauritaniens résidant dans l'Hexagone. En effet, le Général Ould Magett est accusé d'avoir joué un rôle central dans des actes de répression sanglante contre les militaires noirs mauritaniens, dont 28 furent brutalement pendus dans la nuit du 27 novembre 1990 à Inal. Parmi les témoignages les plus accablants, certains affirment qu'il aurait personnellement abattu le lieutenant Tambadou avec son arme.
La France, terre d'asile et pays des droits de l'homme, abrite aujourd'hui des milliers de réfugiés mauritaniens qui ont fui la violence et la persécution de leur pays d'origine. Pour ces réfugiés, la perspective de voir leur bourreau accueilli sur le sol français pour célébrer les relations diplomatiques avec la Mauritanie est une trahison des valeurs de justice et de liberté.
Ce climat de tension met en lumière un dilemme moral pour la France, souvent perçue comme un bastion des droits humains. Accepter la visite du Général Ould Magett pourrait être interprété comme une validation implicite de son passé controversé, en contradiction avec les principes fondamentaux que la nation française s'efforce de promouvoir.
La France doit donc peser les implications de cette visite avec soin, afin de ne pas décevoir les milliers de réfugiés mauritaniens qui ont trouvé refuge sur son territoire, et de rester fidèle à son engagement indéfectible envers la justice et les droits de l'homme. Ce débat soulève une question cruciale : jusqu'où la diplomatie doit-elle aller lorsqu'elle est en contradiction avec les valeurs de droits humains ?
Gelaajo Jeegi
La France, terre d'asile et pays des droits de l'homme, abrite aujourd'hui des milliers de réfugiés mauritaniens qui ont fui la violence et la persécution de leur pays d'origine. Pour ces réfugiés, la perspective de voir leur bourreau accueilli sur le sol français pour célébrer les relations diplomatiques avec la Mauritanie est une trahison des valeurs de justice et de liberté.
Ce climat de tension met en lumière un dilemme moral pour la France, souvent perçue comme un bastion des droits humains. Accepter la visite du Général Ould Magett pourrait être interprété comme une validation implicite de son passé controversé, en contradiction avec les principes fondamentaux que la nation française s'efforce de promouvoir.
La France doit donc peser les implications de cette visite avec soin, afin de ne pas décevoir les milliers de réfugiés mauritaniens qui ont trouvé refuge sur son territoire, et de rester fidèle à son engagement indéfectible envers la justice et les droits de l'homme. Ce débat soulève une question cruciale : jusqu'où la diplomatie doit-elle aller lorsqu'elle est en contradiction avec les valeurs de droits humains ?
Gelaajo Jeegi