Dans une déclaration dont copie est parvenue à ANI, la CGTM et la CNTM accusent le gouvernement de les avoir exclu de la délégation représentant les travailleurs de Mauritanie à la 100 ème session de la conférence internationale du travail qui se tiendra début juin 2011, «après avoir refusé de prendre en charge les frais de transport et de séjour du secrétaire général de la CGTM lors de sa participation à la session précédente qui a eu lieu juin 2010 à Genève».
Et d’ajouter : «Auparavant, le Ministre chargé du travail a décidé, par arrêté en date du 4 Octobre 2010, d’exclure les deux organisations syndicales du Conseil National du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale».
Les deux centrales syndicales affirmeront également qu’elles «mettent en garde le gouvernement contre son acharnement et son mépris à l’égard des travailleurs de Mauritanie et leurs organisations professionnelles».
Voici le texte intégral de ce communiqué :
Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM)
Confédération Nationale des Travailleurs de Mauritanie (CNTM)
Communiqué de Presse
Le Gouvernement de la Mauritanie a décidé l'exclusion des principales centrales syndicales (la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM) et la Confédération Nationale des Travailleurs de Mauritanie (CNTM)) de la délégation représentant les travailleurs de Mauritanie à la 100 e session de la conférence internationale du travail qui se tiendra début juin 2011, après avoir refusé de prendre en charge les frais de transport et de séjour du secrétaire général de la CGTM lors de sa participation à la session précédente qui a eu lieu juin 2010 à Geneve.
Auparavant, le Ministre chargé du travail a décidé, par arrêté en date du 4 Octobre 2010, d’exclure les deux organisations syndicales du Conseil National du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale.
Entre-temps, le gouvernement a lancé ce qu'il appelle «les négociations entre les partenaires sociaux» en violation flagrante de la législation du travail en vigueur dans notre pays, et notamment les dispositions relatives à la représentativité des organisations syndicales, alors que les deux organisations aient organisé, en collaboration avec la Confédération Libre, une campagne nationale afin que des négociations sociales soit entamées conformément aux dispositions de la loi.
Cet acharnement délibéré ne peut s'expliquer que par l'indéfectible attachement de deux centrales à l'indépendance totale vis-à-vis du gouvernement et des employeurs, indépendance consacrée par leurs textes fondateurs.
Face à cette situation, la CGTM et la CNTM:
• condamnent fermement la violation commise par le gouvernement de la Mauritanie de la constitution de l'Organisation internationale du Travail qui prévoit la désignation des délégués représentant les travailleurs à la Conférence internationale du Travail d’accord avec les organisations nationales les plus représentatives.
• fustigent la violation flagrante des dispositions de l'article 418 de la loi 017-2004 portant Code du travail concernant la nomination des représentants des travailleurs au sein du Conseil National du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale.
• exigent que du gouvernement de la Mauritanie d’appliquer les dispositions de l'article 90 du Code du travail qui stipulent que les organisations syndicales les plus représentatives doivent être déterminées par un arrêté pris par le Ministre chargé du travail sur la base des critères établis par l'article 265 du même Code.
• Mettent en garde le gouvernement contre son acharnement et son mépris à l’égard des travailleurs de Mauritanie et leurs organisations professionnelles.
• Se réservent le droit de poursuivre le gouvernement de la Mauritanie pour sa violation récurrente des lois nationales et de la législation internationale relative au droit du travail.
• déclarent que les pressions exercées sur elles par le gouvernement ne sauraient les empêcher de poursuivre leur mission qui consiste à défendre les droits et les intérêts des travailleurs de Mauritanie sur la base de l’indépendance et de la liberté d’action.
Nouakchott, le 24 Mai 2011
Pour la CGTM
Le secrétaire Général
Abdallahi Ould Mohamed dit NAHAH
Pour la CNTM
Le secrétaire Général
Mohamed Ahmed ould Saleck
Et d’ajouter : «Auparavant, le Ministre chargé du travail a décidé, par arrêté en date du 4 Octobre 2010, d’exclure les deux organisations syndicales du Conseil National du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale».
Les deux centrales syndicales affirmeront également qu’elles «mettent en garde le gouvernement contre son acharnement et son mépris à l’égard des travailleurs de Mauritanie et leurs organisations professionnelles».
Voici le texte intégral de ce communiqué :
Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM)
Confédération Nationale des Travailleurs de Mauritanie (CNTM)
Communiqué de Presse
Le Gouvernement de la Mauritanie a décidé l'exclusion des principales centrales syndicales (la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM) et la Confédération Nationale des Travailleurs de Mauritanie (CNTM)) de la délégation représentant les travailleurs de Mauritanie à la 100 e session de la conférence internationale du travail qui se tiendra début juin 2011, après avoir refusé de prendre en charge les frais de transport et de séjour du secrétaire général de la CGTM lors de sa participation à la session précédente qui a eu lieu juin 2010 à Geneve.
Auparavant, le Ministre chargé du travail a décidé, par arrêté en date du 4 Octobre 2010, d’exclure les deux organisations syndicales du Conseil National du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale.
Entre-temps, le gouvernement a lancé ce qu'il appelle «les négociations entre les partenaires sociaux» en violation flagrante de la législation du travail en vigueur dans notre pays, et notamment les dispositions relatives à la représentativité des organisations syndicales, alors que les deux organisations aient organisé, en collaboration avec la Confédération Libre, une campagne nationale afin que des négociations sociales soit entamées conformément aux dispositions de la loi.
Cet acharnement délibéré ne peut s'expliquer que par l'indéfectible attachement de deux centrales à l'indépendance totale vis-à-vis du gouvernement et des employeurs, indépendance consacrée par leurs textes fondateurs.
Face à cette situation, la CGTM et la CNTM:
• condamnent fermement la violation commise par le gouvernement de la Mauritanie de la constitution de l'Organisation internationale du Travail qui prévoit la désignation des délégués représentant les travailleurs à la Conférence internationale du Travail d’accord avec les organisations nationales les plus représentatives.
• fustigent la violation flagrante des dispositions de l'article 418 de la loi 017-2004 portant Code du travail concernant la nomination des représentants des travailleurs au sein du Conseil National du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale.
• exigent que du gouvernement de la Mauritanie d’appliquer les dispositions de l'article 90 du Code du travail qui stipulent que les organisations syndicales les plus représentatives doivent être déterminées par un arrêté pris par le Ministre chargé du travail sur la base des critères établis par l'article 265 du même Code.
• Mettent en garde le gouvernement contre son acharnement et son mépris à l’égard des travailleurs de Mauritanie et leurs organisations professionnelles.
• Se réservent le droit de poursuivre le gouvernement de la Mauritanie pour sa violation récurrente des lois nationales et de la législation internationale relative au droit du travail.
• déclarent que les pressions exercées sur elles par le gouvernement ne sauraient les empêcher de poursuivre leur mission qui consiste à défendre les droits et les intérêts des travailleurs de Mauritanie sur la base de l’indépendance et de la liberté d’action.
Nouakchott, le 24 Mai 2011
Pour la CGTM
Le secrétaire Général
Abdallahi Ould Mohamed dit NAHAH
Pour la CNTM
Le secrétaire Général
Mohamed Ahmed ould Saleck
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