
Les dirigeants de la CEDEAO ont décrété, samedi à Abuja un embargo sur les ventes d'armes à la Guinée « au vu des atrocités et des actions menées » par la junte militaire au pouvoir. Ils ont demandé au président de la CEDEAO, le chef d'Etat nigérian, de prendre toutes les mesures pour obtenir le soutien de l'Union africaine, de l'union européenne et des Nations unies pour imposer et appliquer cet embargo. La CEDEAO exige, comme l'UA, que les responsables de la junte renoncent à se présenter à la présidentielle du mois de janvier. Ce sommet de la CEDEAO s'est achevé sans que l'on sache si le capitaine Moussa Dadis Camara, a l'intention de se plier à cette exigence.
La seule véritable décision qui a été prise directement à l’encontre de la junte est l’imposition d’un embargo sur les armes. Pour le reste, la CEDEAO a remis les choses dans les mains du médiateur, Blaise Compaoré, le président burkinabè. C’est lui qui est chargé de rétablir le dialogue entre les acteurs politiques guinéens, qui devrait permettre de mettre en place une nouvelle autorité pour assurer une transition courte et pacifique devant aboutir à des élections crédibles, libres et transparentes.
Le président burkinabè a également pour mission de s’assurer que ni le président, ni les autres membres du CNDD, ni le Premier ministre ne seront candidats à la prochaine élection présidentielle. Blaise Compaoré doit travailler également à déterminer les différentes étapes du chronogramme de transition.
On peut donc dire que c’est la voie du dialogue qui a prévalu ici sur la ligne dure prônée par certains. Quant à la CEDEAO elle-même, elle devrait collaborer avec les Nations unies, pour faciliter la mission de la commission d’enquête sur les massacres du 28 septembre. Elle doit également collaborer avec l’Union africaine, pour élaborer des sanctions ciblées à l’encontre de ceux qui vont entraver la transition.
Source: RFI
La seule véritable décision qui a été prise directement à l’encontre de la junte est l’imposition d’un embargo sur les armes. Pour le reste, la CEDEAO a remis les choses dans les mains du médiateur, Blaise Compaoré, le président burkinabè. C’est lui qui est chargé de rétablir le dialogue entre les acteurs politiques guinéens, qui devrait permettre de mettre en place une nouvelle autorité pour assurer une transition courte et pacifique devant aboutir à des élections crédibles, libres et transparentes.
Le président burkinabè a également pour mission de s’assurer que ni le président, ni les autres membres du CNDD, ni le Premier ministre ne seront candidats à la prochaine élection présidentielle. Blaise Compaoré doit travailler également à déterminer les différentes étapes du chronogramme de transition.
On peut donc dire que c’est la voie du dialogue qui a prévalu ici sur la ligne dure prônée par certains. Quant à la CEDEAO elle-même, elle devrait collaborer avec les Nations unies, pour faciliter la mission de la commission d’enquête sur les massacres du 28 septembre. Elle doit également collaborer avec l’Union africaine, pour élaborer des sanctions ciblées à l’encontre de ceux qui vont entraver la transition.
Source: RFI