Qu’espèrent les mauritaniens, par les temps qui courent, d’un régime qui ne fait que redistribuer la crise ? Rien de bon, sinon davantage de rudes épreuves. Tel, malheureusement, semble être le sort qui nous attend si rien n’est fait pour inverser la tendance et engager le changement.
En Tunisie comme en Egypte, la lame de fond qui a servi de générateur aux soulèvements populaires et aux renversements des régimes dictatoriaux des Généraux Ben Ali et Moubarak, fut d’abord économique : des masses qui sombraient dans le paupérisme alors que ses dirigeants s’enrichissaient avidement et sans vergogne.
Notre économie, à nous, donne des signes inquiétants de siccité. Sa sève nourricière a fortement giclé pour atterrir dans les caisses du syndicat du crime économique national et international. La richesse du peuple s’en va. Les émeutes de février dernier en Mauritania Al amagh en constituent le signe révélateur. Oui, en effet, tous les clignotants socio-économiques sont aujourd’hui au rouge vif. Les mouvements revendicatifs qui se multiplient dans la rue suffisent pour édifier sur l’ampleur de cette crise.
Sale temps pour l’embellie économique que certains espéraient par optimisme laudateur.
L’heure n’est plus aux palliatifs. Les économies de bouts de chandelles du Général Aziz ne vont rien régler, ni sous-développement, ni bien-être collectif. Ce qu’il faut au pays, c’est un remède de cheval, un sérum équin urgent.
La tendance ou vont les choses indiquent tout le contraire. Les récents débats parlementaires au tour de l’accord de pêche avec un privé chinois ne vont surement pas étancher la soif des gens de Vassala, ni caler les estomacs des habitants des Adouabas. De même, la construction des routes ne contribuera en rien à résorber le chômage de la jeunesse en milieu urbain.
C’est clair, le General est un as de la théorie de la déconstruction. Pas celle de Jacques Derrida, mais une autre, moins élaborée, moins intelligente et plus démolisseuse. « Du génie militaire » en somme, suivant la boutade qui en fait un oxymore, cette fameuse figure de style qui juxtapose deux paradoxes pour aiguiser le sens.
Qu’on se rassure, la communauté internationale n’est plus indifférente aux malheurs des peuples. Le président Américain Barack Oboma est intervenu pour parler du printemps arabe. Les États-Unis lâchent les dictateurs et soutiennent le changement démocratique. Les Européens, pour leur part, historiquement plus proches de nous, vont dans ce sens. Ils reçoivent en grand et ils le sont vraiment, trois présidents africains fraichement élus, le nigérien Oussoufou, l’ivoirien Ouatara et le guinéen Condé. L’Europe est engagée à venir en appui aux pays qui renouent avec la démocratie, la vraie. Bonne façon de booster le processus du changement ici, n’est ce pas ?
Source: Taqadoumy
En Tunisie comme en Egypte, la lame de fond qui a servi de générateur aux soulèvements populaires et aux renversements des régimes dictatoriaux des Généraux Ben Ali et Moubarak, fut d’abord économique : des masses qui sombraient dans le paupérisme alors que ses dirigeants s’enrichissaient avidement et sans vergogne.
Notre économie, à nous, donne des signes inquiétants de siccité. Sa sève nourricière a fortement giclé pour atterrir dans les caisses du syndicat du crime économique national et international. La richesse du peuple s’en va. Les émeutes de février dernier en Mauritania Al amagh en constituent le signe révélateur. Oui, en effet, tous les clignotants socio-économiques sont aujourd’hui au rouge vif. Les mouvements revendicatifs qui se multiplient dans la rue suffisent pour édifier sur l’ampleur de cette crise.
Sale temps pour l’embellie économique que certains espéraient par optimisme laudateur.
L’heure n’est plus aux palliatifs. Les économies de bouts de chandelles du Général Aziz ne vont rien régler, ni sous-développement, ni bien-être collectif. Ce qu’il faut au pays, c’est un remède de cheval, un sérum équin urgent.
La tendance ou vont les choses indiquent tout le contraire. Les récents débats parlementaires au tour de l’accord de pêche avec un privé chinois ne vont surement pas étancher la soif des gens de Vassala, ni caler les estomacs des habitants des Adouabas. De même, la construction des routes ne contribuera en rien à résorber le chômage de la jeunesse en milieu urbain.
C’est clair, le General est un as de la théorie de la déconstruction. Pas celle de Jacques Derrida, mais une autre, moins élaborée, moins intelligente et plus démolisseuse. « Du génie militaire » en somme, suivant la boutade qui en fait un oxymore, cette fameuse figure de style qui juxtapose deux paradoxes pour aiguiser le sens.
Qu’on se rassure, la communauté internationale n’est plus indifférente aux malheurs des peuples. Le président Américain Barack Oboma est intervenu pour parler du printemps arabe. Les États-Unis lâchent les dictateurs et soutiennent le changement démocratique. Les Européens, pour leur part, historiquement plus proches de nous, vont dans ce sens. Ils reçoivent en grand et ils le sont vraiment, trois présidents africains fraichement élus, le nigérien Oussoufou, l’ivoirien Ouatara et le guinéen Condé. L’Europe est engagée à venir en appui aux pays qui renouent avec la démocratie, la vraie. Bonne façon de booster le processus du changement ici, n’est ce pas ?
Source: Taqadoumy
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