L ‘unité Nationale est-elle possible en Mauritanie ?

Un Etat qui n'a pas une politique d'effectuer des changements(Laamu ngu waylataa), n'a pas les possibilités de se maintenir et à vouloir étouffer les révolutions pacifiques. Cependant il rend inévitables les révolutions violentes car, la grande révolution dans l'histoire de l'homme, passée, présente et future, est la révolution de ceux qui sont résolus à être libres, être entendus, à vivrent comme tout autre bon citoyen. (Daraade ngam heɓde hakke e fodde mum haa timma).



L ‘unité Nationale est-elle  possible en Mauritanie ?
L’unité nationale(Ngootaagu ngenndi), c'est avant tout une unité de styles qui se manifeste dans toutes les activités d'une nation.
Mais il se trouve que « le festival des villes anciennes » ne le prouve pas pour le cas de la Mauritanie(haalaka yaadaani e golle ɗe)
Un Etat qui n'a pas une politique d'effectuer des changements(Laamu ngu waylataa), n'a pas les possibilités de se maintenir et à vouloir étouffer les révolutions pacifiques. Cependant il rend inévitables les révolutions violentes car, la grande révolution dans l'histoire de l'homme, passée, présente et future, est la révolution de ceux qui sont résolus à être libres, être entendus, à vivrent comme tout autre bon citoyen. (Daraade ngam heɓde hakke e fodde mum haa timma).

Dire qu’un président d’un parti politique à la majorité, n’a pas été inviter pour avoir eu à s’exprimer dans sa langue maternelle « le Pulaar » , dans laquelle il est reconnu comme écrivain et héros en sacrifiant toute sa vie pour la promotion de cette dernière, cela remet en doute la crédibilité de cette majorité(Ɓe calii bismaademo sibu so arii omo waawi haalde kadi pulaar).

Et là, le débat sur les langues nationales conduit à la question la plus fondamentale de l'unité nationale. Les Mauritaniens ont-ils la volonté de vivre ensemble, l'envie de partager un destin commun ?(Mble ko Ɗum woni faandaare leƴƴi leydi Moritani ?).

Oui, mais pour mieux vivre avec des gens, il ne faut leurs demander que ce qu’ils peuvent donner, sûrement pas à oublier leurs proches assassinés pour des raisons jusque là non justifiées.(Hol daliilu mo ɓe mbardaa ?)
_Comment vivre ensemble cependant qu’une communauté gratifiée continue de s’enrichire, alors les autres sont devenues productrices de la main d’œuvre ?
-Comment vivre en paix cependant que des hommes et des femmes sont encore exploités à des fins domestiques pour leurs appartenances ethniques ?
-Comment vivre ensemble lorsque les autres ne sont pas consulter dans des décisions d’ordre nationale ?
Le silence sur les crimes dans l’armée, les déportations, l’expropriation et cette folie d’identité, ne fait qu’empirer la situation, qui est déjà tendue depuis l’ère Mocktar ould Dada(Aan fuɗi dey do mbaawɗaa wonnde fof).

Les mauritaniens doivent savoir que la multitude qui ne se réduit pas à l'unité est confusion ; l'unité qui ne dépend pas de la multitude est tyrannie.
Vivre ensemble exige l'acceptation de règles communes, de valeurs partagées, les valeurs expriment l'adhésion à une conception semblable à l'individu, à sa famille, à la société(Saɗa yiɗi nguurden maa njaɓaa ko ngonmi ko).
Mais tout cela semble impossible, du moment qu’on a pas la réponse à la question suivante : (Ɗo ina haawni !)
De quoi Ely Ould Mouhamed Vall et Mouhamrd Ould Abdel Aziz ont ils peur pour esquiver la question de justice sur les arrestations et les exécutions des militaires négro mauritaniens ?(walla,ñaddiido ñaawataa kirsudo?)

Sarr Abdallahi
Dit
Demba Sarr

Mercredi 9 Mars 2011
Boolumbal Boolumbal
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