On ne le dira jamais assez : La Mauritanie souffre avant tout d’un énorme goulot d’étranglement qui n’est autre que l’incompétence de certains de ses hauts cadres dirigeants. En effet, certains responsables de l’Etat occupent des fonctions qu’ils n’auraient jamais dû occuper en temps normal, Malheureusement, les régimes qui se sont succédés ces dernières années ont favorisé le clientélisme, le tribalisme, le trafic d’influence et les autres tares sociales au détriment du savoir faire, de la qualification et du mérite.
Durant toutes ces périodes, le matricule tribal, les relations avec certains milieux et la proximité avec d’autres lobbies qui tenaient coûte que coûte à faire main basse sur tous les rouages de l’appareil d’Etat, ont été les rampes de lancement qui ont permis à certains de gravir avec une vitesse grand V, tous les échelons administratifs en un temps record.
Pire encore, le mal est fait depuis la source. Puisque non seulement la médiocrité se faisait en cours de carrière mais commençait déjà avec le recrutement. En effet, la fonction publique a été infestée par de vrai faux cadres qui n’ont aucune aptitude qui leur confère d’être recruté si ce n’est de disposer d’un bond piston parental lui-même arrivé à son poste grâce à cette tricherie et qui en conséquence ne se ménage pas de gants en utilisant le même procédé. Autant dire que cette race adepte de l’incurie, de crainte d’être menacée par la présence de cadres de haut niveau dûment formés, prenait le soin et de quelle manière, à verrouiller le système.
Conséquence néfaste mais prévisible : aujourd’hui, un grand problème menace le pays. Il s’agit de celui de la relève. Au moment où toute une génération s’apprête, cette année et l’année prochaine, à faire valoir ses droits à la retraite, on s’interroge à juste titre sur qui sont les cadres qui vont les remplacer au sein de l’administration publique. C’est dire combien celle-ci est menacée tout simplement…d’extinction.
Faute de cadres valables, ira-t-on jusqu’à importer des étrangers comme au lendemain des premières années de l’indépendance du pays ? La question mérite d’être sérieusement posée.
En tout cas, il reste inadmissible qu’un pays comme la Mauritanie qui compte une population d’à peine trois millions d’habitants et qui dispose d’énormes richesses, reste encore à la traîne, cinquante années après son indépendance.
Ce retard qui l’empêche d’aller de l’avant vers le progrès économique, politique et social est dû, avant tout, aux ressources humaines. Non pas qu’il n’y ait pas de jeunes et vieux cadres bardés de diplômes et compétents mais tout simplement parce que ces braves soldats de l’ombre, sont marginalisés… Il est grand temps que cette meute soit réhabilitée !
Mohamed Salem Ould Haiba
Source : Veridique
Durant toutes ces périodes, le matricule tribal, les relations avec certains milieux et la proximité avec d’autres lobbies qui tenaient coûte que coûte à faire main basse sur tous les rouages de l’appareil d’Etat, ont été les rampes de lancement qui ont permis à certains de gravir avec une vitesse grand V, tous les échelons administratifs en un temps record.
Pire encore, le mal est fait depuis la source. Puisque non seulement la médiocrité se faisait en cours de carrière mais commençait déjà avec le recrutement. En effet, la fonction publique a été infestée par de vrai faux cadres qui n’ont aucune aptitude qui leur confère d’être recruté si ce n’est de disposer d’un bond piston parental lui-même arrivé à son poste grâce à cette tricherie et qui en conséquence ne se ménage pas de gants en utilisant le même procédé. Autant dire que cette race adepte de l’incurie, de crainte d’être menacée par la présence de cadres de haut niveau dûment formés, prenait le soin et de quelle manière, à verrouiller le système.
Conséquence néfaste mais prévisible : aujourd’hui, un grand problème menace le pays. Il s’agit de celui de la relève. Au moment où toute une génération s’apprête, cette année et l’année prochaine, à faire valoir ses droits à la retraite, on s’interroge à juste titre sur qui sont les cadres qui vont les remplacer au sein de l’administration publique. C’est dire combien celle-ci est menacée tout simplement…d’extinction.
Faute de cadres valables, ira-t-on jusqu’à importer des étrangers comme au lendemain des premières années de l’indépendance du pays ? La question mérite d’être sérieusement posée.
En tout cas, il reste inadmissible qu’un pays comme la Mauritanie qui compte une population d’à peine trois millions d’habitants et qui dispose d’énormes richesses, reste encore à la traîne, cinquante années après son indépendance.
Ce retard qui l’empêche d’aller de l’avant vers le progrès économique, politique et social est dû, avant tout, aux ressources humaines. Non pas qu’il n’y ait pas de jeunes et vieux cadres bardés de diplômes et compétents mais tout simplement parce que ces braves soldats de l’ombre, sont marginalisés… Il est grand temps que cette meute soit réhabilitée !
Mohamed Salem Ould Haiba
Source : Veridique
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