L’imprimerie nationale majore les prix de fabrication des journaux indépendants d’environ 400%. La mesure est déjà effective au grand désarroi de la presse libre.
Pour passer sous les presses de l’Imprimerie publique, un tabloïd de 8 pages en 500 exemplaires en noir et blanc doit désormais et au préalable débourser plus de 40 000 UM. Faute de quoi, il ne verra pas le jour.
Ainsi, à partir de dimanche prochain, les lecteurs n’auront pas de choix : ils ne pourront lire que les journaux Horizons et Chaab, les deux quotidiens nationaux édités par l’Agence Mauritanienne d’Information.
D’aucuns pensent que derrière cette décision, pour le moins irrationnelle, se cache une volonté, de plus en plus manifeste d'ailleurs, d’asphyxier la liberté de presse.
Depuis ce matin, les concertations ont redoublé au niveau des rédactions pour le choix de la conduite à tenir face à cette décision unilatérale de la hausse des prix de l’Imprimerie nationale qui frappe, en particulier, la presse indépendante. .
Plusieurs associations de la presse font depuis le main le pied de grue dans les couloirs du Premier ministère nourrissant l'espoir de trouver une solution à cet épineux problème.
C’est sûr, il y a un recul pernicieux et inquiétant de la liberté de presse dans le pays depuis le coup d’état du 6 août 2008.
Ahmed Ould Soueidi
Source: Callenge
Pour passer sous les presses de l’Imprimerie publique, un tabloïd de 8 pages en 500 exemplaires en noir et blanc doit désormais et au préalable débourser plus de 40 000 UM. Faute de quoi, il ne verra pas le jour.
Ainsi, à partir de dimanche prochain, les lecteurs n’auront pas de choix : ils ne pourront lire que les journaux Horizons et Chaab, les deux quotidiens nationaux édités par l’Agence Mauritanienne d’Information.
D’aucuns pensent que derrière cette décision, pour le moins irrationnelle, se cache une volonté, de plus en plus manifeste d'ailleurs, d’asphyxier la liberté de presse.
Depuis ce matin, les concertations ont redoublé au niveau des rédactions pour le choix de la conduite à tenir face à cette décision unilatérale de la hausse des prix de l’Imprimerie nationale qui frappe, en particulier, la presse indépendante. .
Plusieurs associations de la presse font depuis le main le pied de grue dans les couloirs du Premier ministère nourrissant l'espoir de trouver une solution à cet épineux problème.
C’est sûr, il y a un recul pernicieux et inquiétant de la liberté de presse dans le pays depuis le coup d’état du 6 août 2008.
Ahmed Ould Soueidi
Source: Callenge
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