L'équipe du Togo rentre à Lomé



L'équipe du Togo rentre à Lomé
Alors qu'à Luanda la cérémonie d'ouverture de la CAN-2010 était commencée, l'équipe du Togo quittait Cabinda. Les autorités togolaises ont dépêché dimanche un avion pour ramener à Lomé leur délégation. Mais le gouvernement togolais n'exclut pas la participation du Togo à la compétition.

Le Togo a quitté dimanche soir 10 janvier Cabinda. Des informations contradictoires ont circulé sur l'éventuel retrait du Togo, exigé par les autorités togolaises après le mitraillage du bus de la sélection qui a fait au moins deux morts.

Le Togo pourrait toutefois revenir sur sa décision de ne pas participer à la Coupe
d'Afrique des Nations, a déclaré dimanche le ministre togolais des Sports, Christophe Tchao. « Nous avons décrété une période de deuil de trois jours. Les joueurs partent avec nous et avec les corps de leurs frères tombés et nous avons demandé à la CAF (Confédération africaine de football) de trouver un arrangement pour qu'on puisse rattraper la compétition », a déclaré le ministre togolais à Cabinda.

Le Togo devait disputer son premier match de la CAN face au Ghana, lundi à Cabinda.

Dos Santos condamne un « acte de terrorisme »

Au même moment, la cérémonie d'ouverture de la CAN 2010 se déroulait à Luanda. Le président angolais José Eduardo dos Santos qui a ouvert la Coupe d'Afrique des Nations a condamné l'« acte de terrorisme ».

« Nous voici réunis, que le meilleur gagne ! », a lancé le président Dos Santos à la tribune du stade 11-Novembre, un stade de 50 000 places construit par les Chinois pour la compétition. « Nous condamnons cet acte de terrorisme mais la compétition se poursuivra à Cabinda », a souligné le chef de l'Etat.

L'attaque contre l'équipe du Togo avait été revendiquée par les Forces de libération de l'Etat du Cabinda-Position militaire (Flec-PM), groupe né en 2003 d'une dissidence du principal mouvement séparatiste, le Front de libération de l'enclave du Cabinda (FLEC). Le secrétaire général du FLEC-PM, Rodrigues Mingas, a menacé dimanche dans un entretien téléphonique avec l'AFP de poursuivre les actions violentes pendant la compétition.

A Paris, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Bernard Valero a affirmé que les propos de Rodrigues Mingas « ne resteront pas sans suite ».


Source: RFI

Lundi 11 Janvier 2010
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