L'assemblée nationale a adopté, mardi au cours d'une séance plénière tenue à nouakchott sous la présidence de son vice-président, le député Mohamed Mahmoud Ould Ematt, deux projets de lois présentés par le gouvernement relatifs à l'appui et à l'organisation de la presse.
Le premier projet de loi porte sur la modification de certaines dispositions de l'ordonnance en date du 12 juillet 2006 sur la liberté de la presse. La modification porte sur le rajout de la presse électronique à cette loi.
La loi amendée s'inscrit, selon l'exposé de motifs présenté aux députés, dans le cadre des efforts du gouvernement visant à fair prévaloir le professionnalisme et à ancrer l'éthique et la déontologie dans l'exercice de la profession du journalisme ainsi qu'à rendre ceux qui travaillent dans ce secteur plus responsables et plus aptes à accomplir leur mission.
En effet, tout a été fait pour mettre en place un cadre juridique et institutionnel garantissant l'accompagnement de la rapide évolution et de la propagation accélérée que connaissent les médias, particulièrement la presse écrite.
Les députés ont loué dans leurs interventions ledit projet de loi, considérant qu'il bouche un trou et comble un vide que la nécessité imposait de corriger, relatif à la presse électronique, qui selon eux, est devenue l'un des plus importants moyens d'information. Ce qui, selon ces députés, exige de mettre cette presse électronique dans le cadre juridique qu'elle mérite.
Dans ses explications sur ce projet de loi, le ministre de la communication et des relations avec le parlement, M. Hamdi Ould Mahjoub a indiqué que l'amendement opéré confère à la presse électronique la qualité de presse audiovisuelle et écrite pour lui permettre de jouir des mêmes droits et pour répondre des mêmes obligations.
Le second projet de loi adopté par les députés porte sur l'aide publique à la presse privée mauritanienne. Il est présenté dans le cadre des soucis du gouvernement de consolider l'ouverture politique et médiatique et de renforcer la liberté d'expression de manière générale et la liberté de la presse en particulier.
Dans les éclaircissements qu'il a donnés sur ce projet de loi, le ministre de la communication a souligné que cette aide se présentait à travers une généralisation de la réduction des frais d'impression sans pour autant codifier cela, précisant que la nouvelle loi est venue combler ce vide juridique et élargir le domaine de l'aide pour comprendre la presse électronique et pour définir les mécanismes de sa gestion.
Les députés ont loué également durant leurs débats ce projet de loi et ont demandé au gouvernement d'oeuvrer pour l'avènement d'une presse professionnelle capable de créer une culture démocratique et contribuant au renforcement de l'éveil collectif quant à la nécessité de défendre la patrie et ses symboles sacrés.
Certains députés ont demandé au cours de ces discussions l'ouverture des organes d'information devant tous les partenaires politiques, l'encouragement et le soutien, notamment à la presse indépendante qui a prouvé sa capacité à paraître régulièrement et à faire preuve d'objectivité et de professionnalisme dans sa mission.
A ce propos, le ministre de la communication et des relations avec le parlement a indiqué que le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz est convaincu de la nécessité de protéger les libertés publiques et qu'il a engagé le gouvernement à oeuvrer dans ce sens.
Le ministre a évoqué, dans ce cadre, un ensemble de mesures en cours de réalisation et visant à libéraliser l'espace audiovisuel dont la loi a été déjà adoptée par le parlement. Il s'est engagé aussi à ne pas poursuivre juridiquement les journalistes pour des critiques contre le régime et même contre le Président de la République.
Le ministre a appelé tous les députés, qu'ils soient de la majorité ou de l'opposition, à appuyer ces efforts pour l'émergence d'une forte presse repondant aux aspirations de tous
Quotidien
Le premier projet de loi porte sur la modification de certaines dispositions de l'ordonnance en date du 12 juillet 2006 sur la liberté de la presse. La modification porte sur le rajout de la presse électronique à cette loi.
La loi amendée s'inscrit, selon l'exposé de motifs présenté aux députés, dans le cadre des efforts du gouvernement visant à fair prévaloir le professionnalisme et à ancrer l'éthique et la déontologie dans l'exercice de la profession du journalisme ainsi qu'à rendre ceux qui travaillent dans ce secteur plus responsables et plus aptes à accomplir leur mission.
En effet, tout a été fait pour mettre en place un cadre juridique et institutionnel garantissant l'accompagnement de la rapide évolution et de la propagation accélérée que connaissent les médias, particulièrement la presse écrite.
Les députés ont loué dans leurs interventions ledit projet de loi, considérant qu'il bouche un trou et comble un vide que la nécessité imposait de corriger, relatif à la presse électronique, qui selon eux, est devenue l'un des plus importants moyens d'information. Ce qui, selon ces députés, exige de mettre cette presse électronique dans le cadre juridique qu'elle mérite.
Dans ses explications sur ce projet de loi, le ministre de la communication et des relations avec le parlement, M. Hamdi Ould Mahjoub a indiqué que l'amendement opéré confère à la presse électronique la qualité de presse audiovisuelle et écrite pour lui permettre de jouir des mêmes droits et pour répondre des mêmes obligations.
Le second projet de loi adopté par les députés porte sur l'aide publique à la presse privée mauritanienne. Il est présenté dans le cadre des soucis du gouvernement de consolider l'ouverture politique et médiatique et de renforcer la liberté d'expression de manière générale et la liberté de la presse en particulier.
Dans les éclaircissements qu'il a donnés sur ce projet de loi, le ministre de la communication a souligné que cette aide se présentait à travers une généralisation de la réduction des frais d'impression sans pour autant codifier cela, précisant que la nouvelle loi est venue combler ce vide juridique et élargir le domaine de l'aide pour comprendre la presse électronique et pour définir les mécanismes de sa gestion.
Les députés ont loué également durant leurs débats ce projet de loi et ont demandé au gouvernement d'oeuvrer pour l'avènement d'une presse professionnelle capable de créer une culture démocratique et contribuant au renforcement de l'éveil collectif quant à la nécessité de défendre la patrie et ses symboles sacrés.
Certains députés ont demandé au cours de ces discussions l'ouverture des organes d'information devant tous les partenaires politiques, l'encouragement et le soutien, notamment à la presse indépendante qui a prouvé sa capacité à paraître régulièrement et à faire preuve d'objectivité et de professionnalisme dans sa mission.
A ce propos, le ministre de la communication et des relations avec le parlement a indiqué que le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz est convaincu de la nécessité de protéger les libertés publiques et qu'il a engagé le gouvernement à oeuvrer dans ce sens.
Le ministre a évoqué, dans ce cadre, un ensemble de mesures en cours de réalisation et visant à libéraliser l'espace audiovisuel dont la loi a été déjà adoptée par le parlement. Il s'est engagé aussi à ne pas poursuivre juridiquement les journalistes pour des critiques contre le régime et même contre le Président de la République.
Le ministre a appelé tous les députés, qu'ils soient de la majorité ou de l'opposition, à appuyer ces efforts pour l'émergence d'une forte presse repondant aux aspirations de tous
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