L’arabe n’est pas une langue de Science et moins un outil pour le développement durable de la Mauritanie Nouvelle.

Depuis un certain temps un nombre étonnant d’expert semble prendre gout aux Etats généraux de l’éducation. Essentiellement pour nous emprisonner dans le débat des langues. Les plumes tentent de forcer l’estime pour telle ou telle langue oubliant de ce fait le principe fondamental qui consiste à définir où on veut amener notre système éducatif ?



L’arabe n’est pas une langue de Science et moins un outil pour le développement durable de la Mauritanie Nouvelle.
Depuis un certain temps un nombre étonnant d’expert semble prendre gout aux Etats généraux de l’éducation. Essentiellement pour nous emprisonner dans le débat des langues. Les plumes tentent de forcer l’estime pour telle ou telle langue oubliant de ce fait le principe fondamental qui consiste à définir où on veut amener notre système éducatif ?

Si on peut se permettre de mentir aux autres, on ne peut cependant se mentir soi-même. Le problème ne réside pas dans le choix de la langue. Tous ceux qui empruntent ce cheval qui n’a que le mérite de diviser encore plus le peuple prêchent dans le n’ayant.

Nous devons accepter que l’arabe n’est pas une langue de Science et encore moins un outil pour le développement de notre système éducatif.



Comme nous devons accepter malgré notre grand désir de sauvegarder les langues qui nous ont fait naître que le poulaar, le wolof, le Soniké et le Hassania ne peuvent constituer des langues d’enseignement. Permettez-moi de marque un point afin de lever les équivoques : Je suis de ceux qui pensent que le Hassania n’est pas l’arabe et peut comme les autres dialectes avoirs des points communs. Tenter de se débarrasser de cette belle langue c’est tuer son cheval pour le beau sourire du voisin.

Toutes les langues doivent être enseignées mais l’heure n’est pas à cela. On doit donc arrêter de nous prendre pour les fils du colon pour faire face à un problème de société. Comme on doit finir avec le grand luxe de vouloir imposer l’arabe pour une idéologie subjective. Par contre nous devons accepter que l’arabe est devenue une culture dans le monde musulman et une valeur sure pour notre sainte religion. Mais la question n’est pas de demander à Notre peuple de devenir musulman par les bancs car il me semble que mes foyers et cercles familiaux jouent bien de rôle depuis nos ancêtres.

Le système éducatif de tout pays doit être déterminé par la marche du monde. De la même manière, les langues étrangères à enseigner doivent êtres déterminées par nos relations avec le monde partenaire. Aujourd’hui les Sciences et les technologies ne nous laissent plus le choix et ne permettent plus une minute supplémentaire de tergiversation. Il faut donc avoir le courage d’arrêter ce jeu mesquin qui a trop duré. On ne peut continuer à hypothéquer l’avenir des fils pauvres de nation qui par la très mauvaise qualité de notre système éducatif ne brillent dans la gabegie, hypocrisie, l’applaudissement et les débats racistes, ethniques etc.

Alors il est temps de penser à l’avenir. Il est temps de nous demander objectivement comment doit être notre système éducatif pour que nos enfants prouvent au monde entier le génie qui faisait la fierté de notre peuple. Je pleure en voyant mon ami Ahmed faire une année de langue pour pouvoir poursuivre ses études dans une université étrangère. Je pleure toutes les fois que je pense que dans mon propre pays nos enfants ne ressentent pas les mêmes douleurs.

Je pleure pour nos grands intellectuels qui ne peuvent intégrer les grandes organisations et institutions faute de langue. Je pleure en sachant que le président Mouhamed Abdel Aziz n’a qu’un choix : accepter la triste réalité du monde qui a contraint même les grands pays arabes comme l’Arabie Saoudite à faire la différence entre la culture et le développement.

Cissé Housseynou Birama

L’avocat du peuple et le plus proche conseiller
cisse_housseynou@yahoo.fr

Cissé Housseynou Birama via cridem.org

Mercredi 26 Janvier 2011
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