La bonne vieille formule d’Adam Smith sur la logique égoïste des individus s’observe à l’œil nu dans les structures de l’AJD/MR et, au-delà, dans la ville de Kaédi. Cette ville qui était le bastion de l’opposition à une certaine époque et devenu championne de la courbette de nos jours. Chez les anciens PRDS, nostalgiques des vieilles méthodes, la course est ouverte. C’est à qui immolera le plus gros bœuf pour le président de la république. Chez les opposants, la rébellion sonne au sein des partis. Alléchés par des perspectives ministérielles, des cadres font des appels de pied à l’UPR. C’est dans cette course vers le pouvoir qu’il faut comprendre les dernières défections intervenues au sein de l’AJD/MR Gorgol. Le groupe explique sa sortie par les «dérives » de la présidence du parti. Une raison suffisante sans doute pour abandonner l’AJD/MR. Mais est-elle suffisante pour rejoindre précisément l’UPR ? Si des machinations individuelles et matérialistes expliquent cette défection, il y a aussi à y voir de près, des conséquences électorales certaines. Le recul de l’AJD/MR par exemple dans la ville de Kaédi.
M.S
Source: Mauritanies1
M.S
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