
Selon le reporter de l’ANI à Kiffa, la plus ancienne mosquée de la capitale de l’Assaba (Atigh), se trouve actuellement dans un état de délabrement qui ne sied nullement à cette auguste maison de Dieu destinée à la prière et à la dévotion, érigée vers le début du siècle dernier..
Situé dans le vieux quartier de la Ghadima, depuis son extension dans les années quatre-vingt, cet édifice religieux n’a jamais réhabilité. Aujourd’hui cette mosquée se trouve dans un état de délabrement. Ses murs, jamais repeints, sont fissurés de partout et une partie de sa toiture devenue une véritable passoire pour les eaux de pluies qui inondent la mosquée à chaque averse, est sur le point de s’affaisser. L’édifice est équipé en grande partie de nattes en plastique, pour la plupart ratatinées et qui ne couvrent que la moitié de l'enceinte. La plupart des portes et fenêtres sont dépourvues de battants laissant passer la poussière et toute la saleté environnante à l'intérieur de la Mosquée. La sonorisation quasi-inaudible ne répercute que très faiblement les appels du Muezzin.
De sources dignes de foi, cette situation résulterait du refus de la Jemaa de la mosquée de céder à l’imposition d’un Imam parachuté de l’extérieur. Depuis lors une guerre larvée a été déclarée à cet édifice qui ne bénéficiera d’aucune assistance ni de la part des autorités administratives locales ni des nantis de la ville encore moins de l'Association nationale des oulémas. Devant le fait accompli, les habitants du quartier en majorité des pauvres furent obligés de prendre entièrement en charge les factures d'eau et d’électricité et tous les autres frais liés au fonctionnement de la Mosquée. Une situation tout à fait inacceptable et impensable dans un pays musulman où les édifices religieux sont pris en charge par les pouvoirs publics.
Source: ANI
Situé dans le vieux quartier de la Ghadima, depuis son extension dans les années quatre-vingt, cet édifice religieux n’a jamais réhabilité. Aujourd’hui cette mosquée se trouve dans un état de délabrement. Ses murs, jamais repeints, sont fissurés de partout et une partie de sa toiture devenue une véritable passoire pour les eaux de pluies qui inondent la mosquée à chaque averse, est sur le point de s’affaisser. L’édifice est équipé en grande partie de nattes en plastique, pour la plupart ratatinées et qui ne couvrent que la moitié de l'enceinte. La plupart des portes et fenêtres sont dépourvues de battants laissant passer la poussière et toute la saleté environnante à l'intérieur de la Mosquée. La sonorisation quasi-inaudible ne répercute que très faiblement les appels du Muezzin.
De sources dignes de foi, cette situation résulterait du refus de la Jemaa de la mosquée de céder à l’imposition d’un Imam parachuté de l’extérieur. Depuis lors une guerre larvée a été déclarée à cet édifice qui ne bénéficiera d’aucune assistance ni de la part des autorités administratives locales ni des nantis de la ville encore moins de l'Association nationale des oulémas. Devant le fait accompli, les habitants du quartier en majorité des pauvres furent obligés de prendre entièrement en charge les factures d'eau et d’électricité et tous les autres frais liés au fonctionnement de la Mosquée. Une situation tout à fait inacceptable et impensable dans un pays musulman où les édifices religieux sont pris en charge par les pouvoirs publics.
Source: ANI