Après une journée historique et une soirée d'incertitude, l'ancien président tunisien Ben Ali, en fuite, s'est réfugié dans la nuit à Jeddah en Arabie saoudite.
C'est finalement le président du parlement, Fouad Mebazaa, qui assure l'intérim, avec pour mission d'organiser une élection présidentielle dans les 60 jours. A Paris et en province, des milliers de personnes célèbrent la chute de l'ex-président.
- 22h20 : le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a regretté samedi la chute de Zine El Abidine Ben Ali qui reste pour lui «toujours le président légal» de la Tunisie. Il a proposé aux Tunisiens l'application de son modèle de démocratie directe. L'ex-président se serait entretenu avec lui au téléphone dans la matinée.
- 21 h 30 : Selon l'agence turque Anatolie, 333 Turcs ont été rapatriés samedi de Tunisie par un vol spécial. Ils font partie de la communauté turque en Tunisie, forte d'un millier de personnes. On ignore ce samedi soir si d'autres Turcs devaient être rapatriés.
- 21 heures : la tension est toujours vive, mais un calme relatif semble régner ce soir à Tunis. Selon la radio RFI, un silence pesant pèse sur la capitale, ponctué de tirs et de sirènes. Des quartiers se sont organisés pour contrecarrer l'action des milices. Dans la journée, de nombreux citoyens ont appelé l'armée à organiser la réouverture de boulangeries et d'épiceries. Le site du magazine «Jeune Afrique» explique que la chaîne de télévision nationale TV7 diffuse les numéros d’immatriculation des véhicules responsables de braquages et d'autres actes de vandalisme ou de violences.
- 20h40 : l'Autorité palestinienne, proche du régime de Ben Ali, veut maintenir «les meilleures relations» avec la Tunisie et a démenti un communiqué de son parti l'OLP. L'Organisation de libération de la Palestine avait installé ses bureaux en Tunisie de 1982 à 1991, avant l'établissement de l'Autorité palestinienne en 1994.
- 20h30: la compagnie aérienne italienne Alitalia annonce la reprise dès dimanche de ses vols vers et en provenance de Tunisie. Les vols seront assurés avec des appareils «Airbus A321 de 200 places plus spacieux que ceux habituellement utilisés afin de pouvoir accueillir le plus grand nombre possible de passagers souhaitant rentrer en Italie», précise la compagnie.
- 20 heures : outre des rassemblements à Paris, Marseille et Nice, quelque 800 personnes ont exprimé leur liesse à Lyon. Les manifestants étaient environ 450 à Lille, entre 350 à 500 à Toulouse.
- 19h45 : la Jordanie affirme «respecter les choix du peuple tunisien» et a appelé «toutes les forces nationales à s'unir». Une cinquantaine de syndicalistes ont organisé un sit-in devant l'ambassade de Tunisie à Amman, pour appeler à la propagation de «la révolution tunisienne».
- 19 heures : l'essentiel des retours de touristes français sera assuré dimanche, annonce le président de l'Association des tour-opérateurs.
- 18h20 : le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a condamne les violences et les pillages, jugeant «indispensable» un rapide retour au calme, tout en saluant les efforts des autorités pour organiser le plus vite possible des élections.
- 18 heures : le Soudan salue la chute de Ben Ali, considérant ce «choix du peuple» comme une occasion d'atteindre «la liberté et la prospérité» pour la Tunisie.
- 17h30 : les proches de Ben Ali en France n'ont «pas vocation à rester», selon François Baroin, le porte-parole du gouvernement. Il faisait notamment référence au séjour d'une fille de l'ex-président tunisien à Eurodisney et de sa seconde épouse. Elle et ses proches ont quitté le parc d'attraction dans l'après-midi. «Il n'a jamais été question d'une présence de Ben Ali sur le sol français, ça n'a pas été formulé et ça n'aurait pas été accepté», a-t-il poursuivi sur France Info. Des rumeurs avaient circulé vendredi soir sur son éventuelle venue en France.
-17h20 : De Londres, Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste tunisien Ennhadha, déclare qu'il «prépare» son retour dans son pays, et qu'il est disposé à la formation d'un gouvernement d'union nationale, dans un entretien téléphonique avec l'AFP. Pour lui, «l'intifada tunisienne a réussi à faire tomber la dictature».
- 17 heures : des proches de l'ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, dont une de ses filles et sa seconde épouse Leïla Trabelsi , ont quitté samedi après-midi le parc d'attraction Eurodisney (Seine-et-Marne), où ils avaient trouvé refuge depuis jeudi. Ces personnes, dont le nombre n'a pas été précisé, «sont parties il y a une heure ou deux», a déclaré en milieu d'après-midi un responsable du Disneyland Hotel sous couvert de l'anonymat. «Tout le groupe est parti, personne ne sait où ils sont allés», a-t-il poursuivi sans plus de précisions.
-17h55 : la Russie souhaite la fin des des violences et un dialogue démocratique «dans le cadre constitutionnel» en Tunisie.
- 16h45: environ 8 000 personnes, selon la police, ont défilé samedi après-midi à Paris pour célébrer la chute du président tunisien Zine El Abdine Ben Ali. Les manifestants, essentiellement des Tunisiens, des Franco-Tunisiens ainsi que des représentants des partis de gauche français, s'étaient rassemblés place de la République.
- 16h30 : plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi dans les rues de Marseille (2 100 selon la police) et à Nice (1.000 selon la police) pour fêter le départ de Ben Ali, criant notamment «Ben Ali assassin» et entonnant l'hymne du pays.
- 16h20 : les partis palestiniens Hamas et Jihad islamique saluent la chute du président Zine El Abidine Ben Ali. Ce dernier n'était pas populaire auprès des islamistes compte tenu de la répression qu'il avait menée contre eux dans son pays. L'OLP a rendu hommage «au courage sans précédent du peuple tunisien et au sacrifice héroïque consenti pour réaliser ses aspirations».
- 16h10 : Ségolène Royal juge «important» que le Parti socialiste «puisse se constituer en force d'observation» dans l'organisation d'élections libres en Tunisie, proposant sa propre présence comme «garantie». Elle propose au peuple tunisien «une mise à disposition du Parti socialiste, des militants socialistes, des militants de gauche qui sont là, qui sont imprégnés des mêmes valeurs démocratiques».
- 16 heures : outre la prison de Monastir, où au moins 42 personnes sont mortes, d'autres centres de détention subissent des attaques, notamment à Messadine, à Mahdia. Des tentatives d'attaques ont été signalées à l'AFP par des témoins contre la prison à Mornaguia, à l'ouest de Tunis, où se trouve le plus grand centre pénitentiaire du pays.
- 15h30 : l'Egypte «respecte les choix» du peuple tunisien. Ce qui est important en ce moment est que les Tunisiens soient unis», a indiqué le ministère des Affaires étrangères.
- 15h20 : Environ 800 personnes, selon la police, ont manifesté samedi à Lyon pour célébrer la chute du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, aux cris notamment de «Ben Ali assassin, Ghannouchi complice».
- 15h10 : «Tous les Tunisiens sans exception et sans exclusive seront associés au processus politique», déclare Fouad Mebazaa, le tout récent président par intérim. Il a promis de consacrer le pluralisme et la démocratie et de respecter à la lettre la Constitution. Il a par ailleurs annoncé que le Premier ministre sortant Mohammed Ghannouchi était toujours chargé de former un nouveau gouvernement, ajoutant que «l'intérêt supérieur du pays nécessite un gouvernement d'union nationale».
- 14h50 : un photographe français, Lucas Mebrouk Dolega, 32 ans, blessé vendredi à la tête par un tir de grenade lacrymogène au cours d'une manifestation à Tunis se trouvait samedi dans un état «très grave», selon son entourage.
- 14h40 : le chef du parlement tunisien, Fouad Mebazaa, a prêté serment comme président par intérim de la Tunisie dans son bureau à l'assemblée.
- 14h30 : la France apporte «un soutien déterminé» au peuple tunisien dans «sa volonté de démocratie», et «appelle à l'apaisement et à la fin des violences» ainsi qu'à «des élections libres dans les meilleurs délais», affirme Nicolas Sarkozy dans son communiqué. «La politique de la France est fondée sur deux principes constants: la non ingérence dans les affaires intérieures d'un Etat souverain, le soutien à la démocratie et à la liberté». Le chef de l'Etat indique également que la France a pris «les dispositions nécessaires pour que les mouvements financiers suspects concernant des avoirs tunisiens en France soient bloqués administrativement, conformément à la législation».
- 14 heures : selon le communiqué publié samedi à l'issue d'une réunion interministérielle à l'Elysée, la France appelle «à l'apaisement et à la fin des violences» en Tunisie, et demande «des élections libres dans les meilleurs délais».
- 13h50 : l'état d'urgence reste en vigueur à Tunis, témoignent les envoyés spéciaux du Parisien-Aujourd'hui en France : «l'armée effectue de nombreux contrôles de véhicules dans le centre-ville et la police patrouille encore dans les rues et devant les ambassades. Tout regroupement de plus de trois personnes est interdit et la population achète tant bien que mal de la nourriture devant les quelque magasins dont le rideau reste à demi-fermé», racontent-ils.
Source: Le parisien
C'est finalement le président du parlement, Fouad Mebazaa, qui assure l'intérim, avec pour mission d'organiser une élection présidentielle dans les 60 jours. A Paris et en province, des milliers de personnes célèbrent la chute de l'ex-président.
- 22h20 : le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a regretté samedi la chute de Zine El Abidine Ben Ali qui reste pour lui «toujours le président légal» de la Tunisie. Il a proposé aux Tunisiens l'application de son modèle de démocratie directe. L'ex-président se serait entretenu avec lui au téléphone dans la matinée.
- 21 h 30 : Selon l'agence turque Anatolie, 333 Turcs ont été rapatriés samedi de Tunisie par un vol spécial. Ils font partie de la communauté turque en Tunisie, forte d'un millier de personnes. On ignore ce samedi soir si d'autres Turcs devaient être rapatriés.
- 21 heures : la tension est toujours vive, mais un calme relatif semble régner ce soir à Tunis. Selon la radio RFI, un silence pesant pèse sur la capitale, ponctué de tirs et de sirènes. Des quartiers se sont organisés pour contrecarrer l'action des milices. Dans la journée, de nombreux citoyens ont appelé l'armée à organiser la réouverture de boulangeries et d'épiceries. Le site du magazine «Jeune Afrique» explique que la chaîne de télévision nationale TV7 diffuse les numéros d’immatriculation des véhicules responsables de braquages et d'autres actes de vandalisme ou de violences.
- 20h40 : l'Autorité palestinienne, proche du régime de Ben Ali, veut maintenir «les meilleures relations» avec la Tunisie et a démenti un communiqué de son parti l'OLP. L'Organisation de libération de la Palestine avait installé ses bureaux en Tunisie de 1982 à 1991, avant l'établissement de l'Autorité palestinienne en 1994.
- 20h30: la compagnie aérienne italienne Alitalia annonce la reprise dès dimanche de ses vols vers et en provenance de Tunisie. Les vols seront assurés avec des appareils «Airbus A321 de 200 places plus spacieux que ceux habituellement utilisés afin de pouvoir accueillir le plus grand nombre possible de passagers souhaitant rentrer en Italie», précise la compagnie.
- 20 heures : outre des rassemblements à Paris, Marseille et Nice, quelque 800 personnes ont exprimé leur liesse à Lyon. Les manifestants étaient environ 450 à Lille, entre 350 à 500 à Toulouse.
- 19h45 : la Jordanie affirme «respecter les choix du peuple tunisien» et a appelé «toutes les forces nationales à s'unir». Une cinquantaine de syndicalistes ont organisé un sit-in devant l'ambassade de Tunisie à Amman, pour appeler à la propagation de «la révolution tunisienne».
- 19 heures : l'essentiel des retours de touristes français sera assuré dimanche, annonce le président de l'Association des tour-opérateurs.
- 18h20 : le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a condamne les violences et les pillages, jugeant «indispensable» un rapide retour au calme, tout en saluant les efforts des autorités pour organiser le plus vite possible des élections.
- 18 heures : le Soudan salue la chute de Ben Ali, considérant ce «choix du peuple» comme une occasion d'atteindre «la liberté et la prospérité» pour la Tunisie.
- 17h30 : les proches de Ben Ali en France n'ont «pas vocation à rester», selon François Baroin, le porte-parole du gouvernement. Il faisait notamment référence au séjour d'une fille de l'ex-président tunisien à Eurodisney et de sa seconde épouse. Elle et ses proches ont quitté le parc d'attraction dans l'après-midi. «Il n'a jamais été question d'une présence de Ben Ali sur le sol français, ça n'a pas été formulé et ça n'aurait pas été accepté», a-t-il poursuivi sur France Info. Des rumeurs avaient circulé vendredi soir sur son éventuelle venue en France.
-17h20 : De Londres, Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste tunisien Ennhadha, déclare qu'il «prépare» son retour dans son pays, et qu'il est disposé à la formation d'un gouvernement d'union nationale, dans un entretien téléphonique avec l'AFP. Pour lui, «l'intifada tunisienne a réussi à faire tomber la dictature».
- 17 heures : des proches de l'ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, dont une de ses filles et sa seconde épouse Leïla Trabelsi , ont quitté samedi après-midi le parc d'attraction Eurodisney (Seine-et-Marne), où ils avaient trouvé refuge depuis jeudi. Ces personnes, dont le nombre n'a pas été précisé, «sont parties il y a une heure ou deux», a déclaré en milieu d'après-midi un responsable du Disneyland Hotel sous couvert de l'anonymat. «Tout le groupe est parti, personne ne sait où ils sont allés», a-t-il poursuivi sans plus de précisions.
-17h55 : la Russie souhaite la fin des des violences et un dialogue démocratique «dans le cadre constitutionnel» en Tunisie.
- 16h45: environ 8 000 personnes, selon la police, ont défilé samedi après-midi à Paris pour célébrer la chute du président tunisien Zine El Abdine Ben Ali. Les manifestants, essentiellement des Tunisiens, des Franco-Tunisiens ainsi que des représentants des partis de gauche français, s'étaient rassemblés place de la République.
- 16h30 : plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi dans les rues de Marseille (2 100 selon la police) et à Nice (1.000 selon la police) pour fêter le départ de Ben Ali, criant notamment «Ben Ali assassin» et entonnant l'hymne du pays.
- 16h20 : les partis palestiniens Hamas et Jihad islamique saluent la chute du président Zine El Abidine Ben Ali. Ce dernier n'était pas populaire auprès des islamistes compte tenu de la répression qu'il avait menée contre eux dans son pays. L'OLP a rendu hommage «au courage sans précédent du peuple tunisien et au sacrifice héroïque consenti pour réaliser ses aspirations».
- 16h10 : Ségolène Royal juge «important» que le Parti socialiste «puisse se constituer en force d'observation» dans l'organisation d'élections libres en Tunisie, proposant sa propre présence comme «garantie». Elle propose au peuple tunisien «une mise à disposition du Parti socialiste, des militants socialistes, des militants de gauche qui sont là, qui sont imprégnés des mêmes valeurs démocratiques».
- 16 heures : outre la prison de Monastir, où au moins 42 personnes sont mortes, d'autres centres de détention subissent des attaques, notamment à Messadine, à Mahdia. Des tentatives d'attaques ont été signalées à l'AFP par des témoins contre la prison à Mornaguia, à l'ouest de Tunis, où se trouve le plus grand centre pénitentiaire du pays.
- 15h30 : l'Egypte «respecte les choix» du peuple tunisien. Ce qui est important en ce moment est que les Tunisiens soient unis», a indiqué le ministère des Affaires étrangères.
- 15h20 : Environ 800 personnes, selon la police, ont manifesté samedi à Lyon pour célébrer la chute du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, aux cris notamment de «Ben Ali assassin, Ghannouchi complice».
- 15h10 : «Tous les Tunisiens sans exception et sans exclusive seront associés au processus politique», déclare Fouad Mebazaa, le tout récent président par intérim. Il a promis de consacrer le pluralisme et la démocratie et de respecter à la lettre la Constitution. Il a par ailleurs annoncé que le Premier ministre sortant Mohammed Ghannouchi était toujours chargé de former un nouveau gouvernement, ajoutant que «l'intérêt supérieur du pays nécessite un gouvernement d'union nationale».
- 14h50 : un photographe français, Lucas Mebrouk Dolega, 32 ans, blessé vendredi à la tête par un tir de grenade lacrymogène au cours d'une manifestation à Tunis se trouvait samedi dans un état «très grave», selon son entourage.
- 14h40 : le chef du parlement tunisien, Fouad Mebazaa, a prêté serment comme président par intérim de la Tunisie dans son bureau à l'assemblée.
- 14h30 : la France apporte «un soutien déterminé» au peuple tunisien dans «sa volonté de démocratie», et «appelle à l'apaisement et à la fin des violences» ainsi qu'à «des élections libres dans les meilleurs délais», affirme Nicolas Sarkozy dans son communiqué. «La politique de la France est fondée sur deux principes constants: la non ingérence dans les affaires intérieures d'un Etat souverain, le soutien à la démocratie et à la liberté». Le chef de l'Etat indique également que la France a pris «les dispositions nécessaires pour que les mouvements financiers suspects concernant des avoirs tunisiens en France soient bloqués administrativement, conformément à la législation».
- 14 heures : selon le communiqué publié samedi à l'issue d'une réunion interministérielle à l'Elysée, la France appelle «à l'apaisement et à la fin des violences» en Tunisie, et demande «des élections libres dans les meilleurs délais».
- 13h50 : l'état d'urgence reste en vigueur à Tunis, témoignent les envoyés spéciaux du Parisien-Aujourd'hui en France : «l'armée effectue de nombreux contrôles de véhicules dans le centre-ville et la police patrouille encore dans les rues et devant les ambassades. Tout regroupement de plus de trois personnes est interdit et la population achète tant bien que mal de la nourriture devant les quelque magasins dont le rideau reste à demi-fermé», racontent-ils.
Source: Le parisien
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