Les participants ont suivi trois communications dont celle de Me Mine portant « justice transitionnelle, un mécanisme pour régler le problème du passif humanitaire en Mauritanie. »
Me Mine a d’abord fait un rappel de ce qu’est le passif humanitaire. C’est, a-t-il dit : « la somme des exactions commises en Mauritanie par les pouvoirs publics dans les années 80 à 90 avec un pic entre 1989 et 1991 avec exécutions sommaires, radiations et autres purges contre les fonctionnaires négro-africains et membres des corps constitués » Pour le communicateurs, « depuis lors, peu a été mis en œuvre pour régler les problèmes nés de ces exactions.. » Me Mine a enfin plaidé le choix d’une commission vérité réconciliation qui fera un travail ne souffrant aucun arrière gout de vengeance ou des sentiments d’occultation.
Une autre communication a porté sur l’application de ce mécanisme à la lutte contre l’esclavage.
Quant à Haimoud Oukd Ramdane, chargé de mission au ministère de la justice, sa communication a porté sur « les principes directeurs de la justice transitionnelle. » il a noté que la justice transitionnelle est recommandée par les Nations Unies pour permettre a certains pays d’évoluer vers la paix mise a mal par des violations massives des droits humains. Cette justice transitionnelle ne peut être effective, a dit, le communicateur sans une adhésion volontaire des victimes. Ce ne sont pas seulement les victimes qui bénéficient de cette justice transitionnelle a dit Dr Haimoud, il y a aussi « les auteurs et l’Etat lui-même avec la volonté d’éviter la reproduction des violations massives des droits humains. » Ces différentes communications ont été suivies de débats et suggestions des participants.
La cérémonie d’ouverture de cette journée a eu lieu en présence du commissaire chargé des droits de l’homme, du représentant du bureau Mauritanie du haut commissariat des national unies aux droits de l’homme, de la représentante du système des nations Unies et du président de la commission nationale des droits de l’Homme. Pour ce dernier, la justice transitionnelle est un mécanisme nouveau dont les objectifs sont de mettre fin à l’impunité, de restaurer la dignité des victimes, de stabiliser la démocratie par la prévention des conflits et de promouvoir la réconciliation nationale. » Pour Bah Mariam Koita, le concept de justice transitionnelle en Mauritanie s’est imposé de fait et a permis aux mauritaniens d’aller ensemble, de manière consensuelle vers une réconciliation nationale a travers « un processus de consolidation de la démocratie avec un remarquable déploiement de mécanismes non judicaires. »
Le président de la commission nationale des droits de l’Homme a cité le processus de retour organisé des refugiés, la prière du 25 mars à Kaédi et les réparations en faveur des ayants droits de victimes. Le président de la Commission nationale des droits de l’Homme a aussi parlé de l’incrimination de l’esclavage et la détermination des autorités à réprimer les pratiques esclavagistes et à lutter contre leurs séquelles.
Le principal objectif du séminaire est de renforcer les capacités des parlementaires, des membres de la société civile, des représentants des groupes des victimes, des représentants du gouvernement, des institutions de L’Etat des membres de la commission nationale des droits de l’homme, des journalistes sur la justice transitionnelle.
Il est attendu de ce séminaire, entre autres, les résultats suivants : élaboration d’un document de base qui serve de prémisse à une stratégie de justice transitionnelle qui fonctionne selon les normes et standards internationaux des droits de l’Homme et la création d’une structure nationale chargée de coordonner la réflexion sur la justice transitionnelle dans un temps bien déterminé.
Khalilou Diagana
quotidien nouakchott
Me Mine a d’abord fait un rappel de ce qu’est le passif humanitaire. C’est, a-t-il dit : « la somme des exactions commises en Mauritanie par les pouvoirs publics dans les années 80 à 90 avec un pic entre 1989 et 1991 avec exécutions sommaires, radiations et autres purges contre les fonctionnaires négro-africains et membres des corps constitués » Pour le communicateurs, « depuis lors, peu a été mis en œuvre pour régler les problèmes nés de ces exactions.. » Me Mine a enfin plaidé le choix d’une commission vérité réconciliation qui fera un travail ne souffrant aucun arrière gout de vengeance ou des sentiments d’occultation.
Une autre communication a porté sur l’application de ce mécanisme à la lutte contre l’esclavage.
Quant à Haimoud Oukd Ramdane, chargé de mission au ministère de la justice, sa communication a porté sur « les principes directeurs de la justice transitionnelle. » il a noté que la justice transitionnelle est recommandée par les Nations Unies pour permettre a certains pays d’évoluer vers la paix mise a mal par des violations massives des droits humains. Cette justice transitionnelle ne peut être effective, a dit, le communicateur sans une adhésion volontaire des victimes. Ce ne sont pas seulement les victimes qui bénéficient de cette justice transitionnelle a dit Dr Haimoud, il y a aussi « les auteurs et l’Etat lui-même avec la volonté d’éviter la reproduction des violations massives des droits humains. » Ces différentes communications ont été suivies de débats et suggestions des participants.
La cérémonie d’ouverture de cette journée a eu lieu en présence du commissaire chargé des droits de l’homme, du représentant du bureau Mauritanie du haut commissariat des national unies aux droits de l’homme, de la représentante du système des nations Unies et du président de la commission nationale des droits de l’Homme. Pour ce dernier, la justice transitionnelle est un mécanisme nouveau dont les objectifs sont de mettre fin à l’impunité, de restaurer la dignité des victimes, de stabiliser la démocratie par la prévention des conflits et de promouvoir la réconciliation nationale. » Pour Bah Mariam Koita, le concept de justice transitionnelle en Mauritanie s’est imposé de fait et a permis aux mauritaniens d’aller ensemble, de manière consensuelle vers une réconciliation nationale a travers « un processus de consolidation de la démocratie avec un remarquable déploiement de mécanismes non judicaires. »
Le président de la commission nationale des droits de l’Homme a cité le processus de retour organisé des refugiés, la prière du 25 mars à Kaédi et les réparations en faveur des ayants droits de victimes. Le président de la Commission nationale des droits de l’Homme a aussi parlé de l’incrimination de l’esclavage et la détermination des autorités à réprimer les pratiques esclavagistes et à lutter contre leurs séquelles.
Le principal objectif du séminaire est de renforcer les capacités des parlementaires, des membres de la société civile, des représentants des groupes des victimes, des représentants du gouvernement, des institutions de L’Etat des membres de la commission nationale des droits de l’homme, des journalistes sur la justice transitionnelle.
Il est attendu de ce séminaire, entre autres, les résultats suivants : élaboration d’un document de base qui serve de prémisse à une stratégie de justice transitionnelle qui fonctionne selon les normes et standards internationaux des droits de l’Homme et la création d’une structure nationale chargée de coordonner la réflexion sur la justice transitionnelle dans un temps bien déterminé.
Khalilou Diagana
quotidien nouakchott
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