Il y’a 32 ans les FLAM virent le jour. Il y’a lieu aujourd’hui de leur souhaiter joyeux anniversaire et de penser à tous les membres fondateurs de ce mouvement qui ne sont plus de ce monde. Paix à leurs âmes. Nous leur remercions pour ce manifeste d’alerte et de résistance contre l’orientation politique sur des bases obscurantistes de l’état mauritanien. Nous leur remercions aussi pour ce manifeste qui manifeste la clarté, la lumière, la justice, la tolérance, le respect et le bon vivre ensemble entre mauritanien qu’ils projetaient et projettent toujours pour notre pays.
A ceux qui sont encore en vie nous leur disons merci et leur souhaitons longue vie jusqu’au sacre de leurs vœux objectifs du manifeste du négro-mauritanien opprimé.
Nous leur disons que tout combat politique exige la persévérance et la constance dans le combat ne rien céder tant que l’adversaire n’a rien donné en contrepartie. Nous leur disons aussi que tout combat politique est parsemé d’embûches politiques posées par l’adversaire et d’erreurs politiques de notre fait. L’important est de pouvoir reconnaitre ses erreurs afin de les surmonter au plus vite et revenir à l’essentiel pour lequel la lutte doit continuer dans le rassemblement et la solidarité entre camarades jusqu’à la victoire finale. Les victoires importantes sont remportées par ceux qui restent debout, non par ceux qui rampent à terre, disait Nelson Mandela, paix à son âme.
Analyses succinctes de notre situation politique en Mauritanie
Si nous remettons à jour le diagnostic du manifeste de 1986 aujourd’hui, nous constaterons que la situation des noirs en Mauritanie devient de plus en plus critique :
L’esclavage est toujours persistant ; l’emprisonnement de Birame Ould Abeid et ses compagnons de lutte contre ce phénomène prouve qu’on veut mettre sous silence cette pratique moyenâgeuse en Mauritanie,
Le racisme contre les négro-mauritaniens est devenu quelque chose de naturel et banal en Mauritanie : Expropriation de l’état de leur terre agricole, massacre et radiation successifs de soldats noirs dans l’armée Mauritanienne, étouffement de leur identité culturelle, exclusion de leur nationalité par un recensement dit biométrique, etc…
Je pense que la situation est pire qu’en Afrique du sud au moins dans ce pays les choses étaient dites clairement et chacun savait à quoi s’en tenir. Alors qu’en Mauritanie tout est fait dans l’art de la dissimilation, sournoisement et les plus naïfs tombent sur le panneau de l’apartheid Mauritanien. Si non il faudra qu’on m’explique en plus des inégalités sociales criantes que souffrent les noirs mauritaniens pourquoi cette ghettorisation ethnique dans les agglomérations urbaines de Nouakchott : Les maures habitent à part dans des quartiers chics à Tevragh Zeina, les négro-mauritanien à l’exception des Hratine à Basra et les Hratine dans les PK. Les maures envoient leurs enfants dans les écoles privées d’élites et les noirs, leurs enfants se morfondent dans des écoles publiques dépourvues d’enseignement sérieux.
Notre avenir dans ce pays est plus que préoccupant ; je dirais que cet avenir est dangereusement compromis. Il est temps de cesser de courber l’échine mais de se dresser contre cette situation apocalyptique.
Nous devons nous battre pour vivre dignement dans notre pays dans le respect mutuel si non accepter de mourir pour cet idéal de justice. L’espoir est permis malgré tout. Car comme le disait notre père Mandela « l’espoir est au combattant de la liberté ce que la bouée est au nageur »
Joyeux anniversaire à tous ceux qui ont fait un parcourt millimétrique avec les FLAM.
Le 14 mars 15, Kodda BA Joyeux anniversaire aux FLAM
Source: http://www.flam-mauritanie.org
A ceux qui sont encore en vie nous leur disons merci et leur souhaitons longue vie jusqu’au sacre de leurs vœux objectifs du manifeste du négro-mauritanien opprimé.
Nous leur disons que tout combat politique exige la persévérance et la constance dans le combat ne rien céder tant que l’adversaire n’a rien donné en contrepartie. Nous leur disons aussi que tout combat politique est parsemé d’embûches politiques posées par l’adversaire et d’erreurs politiques de notre fait. L’important est de pouvoir reconnaitre ses erreurs afin de les surmonter au plus vite et revenir à l’essentiel pour lequel la lutte doit continuer dans le rassemblement et la solidarité entre camarades jusqu’à la victoire finale. Les victoires importantes sont remportées par ceux qui restent debout, non par ceux qui rampent à terre, disait Nelson Mandela, paix à son âme.
Analyses succinctes de notre situation politique en Mauritanie
Si nous remettons à jour le diagnostic du manifeste de 1986 aujourd’hui, nous constaterons que la situation des noirs en Mauritanie devient de plus en plus critique :
L’esclavage est toujours persistant ; l’emprisonnement de Birame Ould Abeid et ses compagnons de lutte contre ce phénomène prouve qu’on veut mettre sous silence cette pratique moyenâgeuse en Mauritanie,
Le racisme contre les négro-mauritaniens est devenu quelque chose de naturel et banal en Mauritanie : Expropriation de l’état de leur terre agricole, massacre et radiation successifs de soldats noirs dans l’armée Mauritanienne, étouffement de leur identité culturelle, exclusion de leur nationalité par un recensement dit biométrique, etc…
Je pense que la situation est pire qu’en Afrique du sud au moins dans ce pays les choses étaient dites clairement et chacun savait à quoi s’en tenir. Alors qu’en Mauritanie tout est fait dans l’art de la dissimilation, sournoisement et les plus naïfs tombent sur le panneau de l’apartheid Mauritanien. Si non il faudra qu’on m’explique en plus des inégalités sociales criantes que souffrent les noirs mauritaniens pourquoi cette ghettorisation ethnique dans les agglomérations urbaines de Nouakchott : Les maures habitent à part dans des quartiers chics à Tevragh Zeina, les négro-mauritanien à l’exception des Hratine à Basra et les Hratine dans les PK. Les maures envoient leurs enfants dans les écoles privées d’élites et les noirs, leurs enfants se morfondent dans des écoles publiques dépourvues d’enseignement sérieux.
Notre avenir dans ce pays est plus que préoccupant ; je dirais que cet avenir est dangereusement compromis. Il est temps de cesser de courber l’échine mais de se dresser contre cette situation apocalyptique.
Nous devons nous battre pour vivre dignement dans notre pays dans le respect mutuel si non accepter de mourir pour cet idéal de justice. L’espoir est permis malgré tout. Car comme le disait notre père Mandela « l’espoir est au combattant de la liberté ce que la bouée est au nageur »
Joyeux anniversaire à tous ceux qui ont fait un parcourt millimétrique avec les FLAM.
Le 14 mars 15, Kodda BA Joyeux anniversaire aux FLAM
Source: http://www.flam-mauritanie.org