L’Organisation Contre les Violations des Droits Humains en Mauritanie (Ocvidh) a commémoré hier sa journée annuelle dans la ville de Massy, marquée par un discours d’ouverture de son président Diagana Mamadou Youssouf, dans lequel il a appelé à la vigilance et à ne pas se leurrer par des promesses faites par le pouvoir mauritanien jamais concrétisées sur le terrain de la réalité.
L’allocution du président de l’Ocvidh résumait presque le bilan établi par cette Ong sur l’action des autorités pendant ces deux dernières, particulièrement depuis l’accession du président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz au pouvoir. Après avoir présenté ses vifs remerciements à ‘auditoire, Diagana Mamadou Youssouf a situé le contexte de l’événement, rappelant qu’il s’agit de la énième journée de rencontre annuelle dans cette ville, entre des mauritaniens symbolisant la lutte contre toutes les formes discriminatoires dans le pays, notamment le racisme d'Etat et l'esclavage. « La ville de Massy peut se réjouir d'avoir permis et facilité l’organisation de ces journées depuis le 16 juin 2001, dont la première a eu comme conférencier notre cher frère et camarade de lutte feu Saidou Kane(Paix à son âme) et dont la présence de M. le Maire de Massy, M. Vincent Delahaye nous a honorés ce jour là » a-t-il dit, précisant que depuis cette date l’Ocvidh invite les organisations partenaires et amies à se rencontrer dans un climat fraternel, de partage et de solidarité afin de rappeler à toutes et à tous que le combat pour la défense et la promotion des droits humains en Mauritanie et au delà est plus qu'une priorité. « C'est aussi l'occasion ici de rendre un hommage appuyé à ces hommes et femmes de valeurs qui nous ont quittés sans jamais courber l'échine ni abdiquer » a-t-il ajouté demandant d’observer une minute de silence pour honorer leur mémoire. Abordant le bilan du pouvoir mauritanien, Diagana a indiqué que « ces deux années n’ont pas été faciles du fait de l’arrivée au pouvoir du général populiste Abdel Aziz qui, par des méthodes malsaines et avec la complicité de quelques victimes, avaient tenté de saborder le combat et les orientations légitimes de notre ONG? », soulignant qu’heureusement, pendant ces deux années, l’Ong avait retrouvé sa crédibilité en s’inscrivant toujours et d'avantage dans sa droite ligne régie par ces statuts et règlement intérieur. Et d’ajouter qu’en finissant son mandat, le bureau exécutif de l’Ocvidh « interpelle les Mauritaniens et amis de la Mauritanie à être vigilants et à ne pas se laisser distraire ni tromper par des promesses qui ne seront jamais tenues et de persister dans le combat jusqu'au triomphe de la légalité, de la justice et de la démocratie », ajoutant que l’heure est venue pour notre jeunesse de se montrer responsable, dynamique, courageuse et incorruptible. L’Ong estime que pour son combat, son image et sa réputation, elle ne vendra jamais son âme au diable et veillera à jamais à faire respecter les droits de l'homme et à faire face à toutes adversités et d'où qu'elles viennent. (Ocvidh_com)
L’allocution du président de l’Ocvidh résumait presque le bilan établi par cette Ong sur l’action des autorités pendant ces deux dernières, particulièrement depuis l’accession du président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz au pouvoir. Après avoir présenté ses vifs remerciements à ‘auditoire, Diagana Mamadou Youssouf a situé le contexte de l’événement, rappelant qu’il s’agit de la énième journée de rencontre annuelle dans cette ville, entre des mauritaniens symbolisant la lutte contre toutes les formes discriminatoires dans le pays, notamment le racisme d'Etat et l'esclavage. « La ville de Massy peut se réjouir d'avoir permis et facilité l’organisation de ces journées depuis le 16 juin 2001, dont la première a eu comme conférencier notre cher frère et camarade de lutte feu Saidou Kane(Paix à son âme) et dont la présence de M. le Maire de Massy, M. Vincent Delahaye nous a honorés ce jour là » a-t-il dit, précisant que depuis cette date l’Ocvidh invite les organisations partenaires et amies à se rencontrer dans un climat fraternel, de partage et de solidarité afin de rappeler à toutes et à tous que le combat pour la défense et la promotion des droits humains en Mauritanie et au delà est plus qu'une priorité. « C'est aussi l'occasion ici de rendre un hommage appuyé à ces hommes et femmes de valeurs qui nous ont quittés sans jamais courber l'échine ni abdiquer » a-t-il ajouté demandant d’observer une minute de silence pour honorer leur mémoire. Abordant le bilan du pouvoir mauritanien, Diagana a indiqué que « ces deux années n’ont pas été faciles du fait de l’arrivée au pouvoir du général populiste Abdel Aziz qui, par des méthodes malsaines et avec la complicité de quelques victimes, avaient tenté de saborder le combat et les orientations légitimes de notre ONG? », soulignant qu’heureusement, pendant ces deux années, l’Ong avait retrouvé sa crédibilité en s’inscrivant toujours et d'avantage dans sa droite ligne régie par ces statuts et règlement intérieur. Et d’ajouter qu’en finissant son mandat, le bureau exécutif de l’Ocvidh « interpelle les Mauritaniens et amis de la Mauritanie à être vigilants et à ne pas se laisser distraire ni tromper par des promesses qui ne seront jamais tenues et de persister dans le combat jusqu'au triomphe de la légalité, de la justice et de la démocratie », ajoutant que l’heure est venue pour notre jeunesse de se montrer responsable, dynamique, courageuse et incorruptible. L’Ong estime que pour son combat, son image et sa réputation, elle ne vendra jamais son âme au diable et veillera à jamais à faire respecter les droits de l'homme et à faire face à toutes adversités et d'où qu'elles viennent. (Ocvidh_com)
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