Jeunesse maudite, gouvernements incompétents, opposition sans vergogne ou le destin d’un peuple ?



Jeunesse maudite, gouvernements incompétents, opposition sans vergogne ou le destin d’un peuple ?
Un pays comme la Mauritanie, je n’ose pas penser qu’il en existe plus d’un. Un peuple maudit, je dois me convaincre que ce n’est pas le cas. Une jeunesse sans perspective, je veux me persuader que je me trompe. Mais quand l’espoir s’effrite, le banditisme devient un principe, l’incompétence s’invite comme la sentinelle et qu’enfin la nuit vous laisse le sentiment qu’il ne fera jamais jour, la seule chose qui vous reste est de vous interroger sur la misérable existence de votre peuple.

Et naturellement, on se demande Pourquoi malgré tous les efforts, toutes les volontés, tous les grands savants ou religieux, toute la beauté et les richesses de notre Etat, mon peuple se cherche comme une mère désespérée ou un père qui ne peut faire plaisir aux milliers de regards affamés ou inquiets ?

Des prises de positions inquiétantes, des démonstrations de forces inutiles ou des pratiques sauvages et même indignes surement des futurs Hommes de l’enfer (Allahou Aleum).

Comme nous le disait un de nos braves fils : « il est temps pour ceux qui nous gouvernent de comprendre que notre peuple n’a même plus la force de pleurer ou de crier au secours car il à perdu confiance en nous tous ». Professeur, Je me dois d’admettre que vous aviez raison, malgré la confiance aveugle que j’éprouve pour le peuple. Notre Mauritanie croupie sous le poids des vols et violations répétés dont elle fait encore objet.

Une opposition flagrante et fulgurante qui nous « tend des dents ». Un gouvernement en perte de vitesse et battu sur nombre de dossiers qui nous « vend du vent ». Des administrateurs qui se servent au lieu de servir. Des parlementaires à la solde du pouvoir qu’ils doivent contrôler. Des journalistes peshmergas qui alimentent les campagnes de désinformations et de polémiques.

Des justiciables venus justiciers de la main qui donne. Des politiciens qui se bâtent pour des lopins de pouvoir au sein d’une majorité statique applaudisseuse qui prend de plus en plus au sérieux un rôle de contre attaque et non d’orientation. Une jeunesse victime qui admire avec passion la réussite de ses pairs d’Afrique, d’Europe, d’Amérique ou du monde entier.

Une Mauritanie Nouvelle est encore possible. Mais pour se faire, notre peuple devra reprendre confiance en sa voix, son unité, « aux principes démocratiques ou démocratiquement démocratique » si le besoin s’imposera. La jeunesse devra participer politiquement et socialement non plus pour élire mais pour s’élire. Tous ceux qui exercent notre souveraineté, du maire au président, devront accomplir la tache par des actes concrets ou à défaut rendre la main avant que notre peuple rende l’âme.

Cissé Housseynou Birama

L’avocat du peuple et le plus proche conseiller


Source :
Cissé Housseynou Birama

Lundi 28 Février 2011
Boolumbal Boolumbal
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