Qui sont les membres de l’Ira qui doivent s’occuper de l’organisation de la commémoration des dates du 27 et 28 novembre, à la mémoire des militaires pendus à Inal ? Qui a l’intention d’accompagner l’Ira sur le site d’Inal ? Au cours d’une conférence de presse organisée hier à l’Hôtel Khater, Balla Touré et Brahim Ould Bilal Abeïd ont levé le coin du voile sur les détails concernant la commémoration des dates du 27 et 28 novembre prochains en mémoire des militaires pendus à Inal. « L’Ira a désigné un comité chargé d’organiser l’événement commémoratif », a lâché d’entrée monsieur Touré. Présidé par le professeur Soumaré Outouma, ce comité comprend en outre Balla Touré en personne, Ithmane Ould Bidiel, Oumou Kane, Cheikh Brahim Ould Oudaa, Leïla Mint Ahmed et Dembo.
« Nous nous rendrons en convoi à Inal, le 26 novembre. On passera la nuit du 27 et du 28 sur le site. Puis nous nous mettrons en route pour Nouakchott, le matin du 28 novembre », précise Touré et d’ajouter : « d’autres organisations de défense de droits humains ont fait savoir qu’ils participeront à la commémoration ».
« Pour dépasser les cas des violations graves de droits humains, il faut respecter quatre étapes. Il faut remplir le devoir de vérité, remplir le devoir de mémoire, de justice et enfin accomplir le devoir de réparations. Nous ne sommes pas en mesure de pouvoir faire la lumière sur l’ampleur des exactions commises dans notre pays, mais nous avons tout de même les moyens de faire un devoir de mémoire », dit en substance Balla Touré, avant de convier les partis politiques à participer à l’événement programmé pour les 27 et 28 novembre à venir.
Une perte pour les plus démunis
Par ailleurs Ira est revenu sur ce qu’elle appelle « une recrudescence inquiétante de violations de droits humains », dont la responsabilité incombe au régime du général Mohamed Ould Abdel Aziz. L’organisation a dénoncé, par la voix de Brahim Ould Bilal Abeïd, l’immixtion du pouvoir dans la campagne concernant l’élection du bâtonnier de l’ordre des avocats. « Cette immixtion n’à d’autre but de placer un pion à la tête de l’ordre, et d’en chasser maître Bouhobonny, qui a pesé de tout son poids pour que justice soit rendue lorsque les militants de l’Ira ont été pris à partie par la police avant d’être jugés et jetés en prison injustement », tonne Brahim Ould Bilal Abeïd.
Monsieur Ould Bilal Abeïd a également dénoncé la résiliation du contrat qui lie le professeur Soumaré Outouma à l’hôpital militaire, et l’emprisonnement de Moulay El Arby Ould Moulaye, ancien directeur de la Sonimex. A ses yeux, le professeur Soumaré, tout comme Moulay El Arby, est en train de payer pour son opposition au pouvoir.
« La résiliation de son contrat, dit-il, est une pure perte pour les plus démunis. Car le professeur Soumaré a accepté de travailler pour l’hôpital militaire pour venir en aide avant tout à ceux qui n’étaient pas en mesure de s’assurer des soins très coûteux ». A qui la faute ? Au chef de l’Etat, « Mohamed Ould Abdel Aziz qui s’est paré, à tort, du titre de président des pauvre », conclut en substance monsieur Ould Bilal Abeïd.
Samba Camara
« Nous nous rendrons en convoi à Inal, le 26 novembre. On passera la nuit du 27 et du 28 sur le site. Puis nous nous mettrons en route pour Nouakchott, le matin du 28 novembre », précise Touré et d’ajouter : « d’autres organisations de défense de droits humains ont fait savoir qu’ils participeront à la commémoration ».
« Pour dépasser les cas des violations graves de droits humains, il faut respecter quatre étapes. Il faut remplir le devoir de vérité, remplir le devoir de mémoire, de justice et enfin accomplir le devoir de réparations. Nous ne sommes pas en mesure de pouvoir faire la lumière sur l’ampleur des exactions commises dans notre pays, mais nous avons tout de même les moyens de faire un devoir de mémoire », dit en substance Balla Touré, avant de convier les partis politiques à participer à l’événement programmé pour les 27 et 28 novembre à venir.
Une perte pour les plus démunis
Par ailleurs Ira est revenu sur ce qu’elle appelle « une recrudescence inquiétante de violations de droits humains », dont la responsabilité incombe au régime du général Mohamed Ould Abdel Aziz. L’organisation a dénoncé, par la voix de Brahim Ould Bilal Abeïd, l’immixtion du pouvoir dans la campagne concernant l’élection du bâtonnier de l’ordre des avocats. « Cette immixtion n’à d’autre but de placer un pion à la tête de l’ordre, et d’en chasser maître Bouhobonny, qui a pesé de tout son poids pour que justice soit rendue lorsque les militants de l’Ira ont été pris à partie par la police avant d’être jugés et jetés en prison injustement », tonne Brahim Ould Bilal Abeïd.
Monsieur Ould Bilal Abeïd a également dénoncé la résiliation du contrat qui lie le professeur Soumaré Outouma à l’hôpital militaire, et l’emprisonnement de Moulay El Arby Ould Moulaye, ancien directeur de la Sonimex. A ses yeux, le professeur Soumaré, tout comme Moulay El Arby, est en train de payer pour son opposition au pouvoir.
« La résiliation de son contrat, dit-il, est une pure perte pour les plus démunis. Car le professeur Soumaré a accepté de travailler pour l’hôpital militaire pour venir en aide avant tout à ceux qui n’étaient pas en mesure de s’assurer des soins très coûteux ». A qui la faute ? Au chef de l’Etat, « Mohamed Ould Abdel Aziz qui s’est paré, à tort, du titre de président des pauvre », conclut en substance monsieur Ould Bilal Abeïd.
Samba Camara
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